2. FIRASS (22 ans)
Firass, un athlète de 22 ans est issu d'une famille
socio-économiquement moyenne. Le deuxième d'une fratrie de
trois, son père est ouvrier et sa mère est au foyer. Ancien
footballeur, il a arrêté l'école et le football à
l'âge de 20 ans et a depuis rejoint sport handicap.
Considéré, il y a un an, par son coach comme un futur champion,
tout le staff technique le défini désormais comme une
déception car « il avait tout pour être au
podium ». En voici ci-dessous la courbe représentative de sa
tendance motivationnelle à l'échelle EMS 28.
Echelle de motivation
Au moment où il a commencé à parler de
son niveau actuel de performance, il a été dépourvu de
moyens pour y faire face et a désespérément essayé
de masquer cette incapacité par « une incontinence
verbale », une logorrhée traduisant une pulsion
irrépressible de parole. Cette situation de contre performance serait
très angoissante et excitante sur le plan psychologique qu'il
n'arriverait plus à la contenir et l'aurait laissé exploser via
ce débit rapide et continu de verbalisation banalisée et couvert
des incohérences. Il s'est décrit comme «
non aimé ... je sais pourquoi mais je sais que je ne suis pas
apprécié ici, peut être par ma spontanéité...
la vérité c'est que je suis attirant, pourquoi eux oui et moi
non ... c'est injuste...j'ai ma dignité si c'est pour qu'on me
rabaisse non pas besoin du sport mais bon que faire ».
Il ne nous a pas fallu trop de questions pour comprendre ce qui
se passait avec Firass. Sa colère a été bien manifeste
durant son discours. D'ailleurs il a, souvent, été sur le mode
de la revendication et de la demande, « mon entraineur il
est bien c'est un Homme, il est correct avec moi c'est comme un frère je
jure, j ai une appréciation particulière avec lui mais depuis que
Youssef et la il a changé je ne sais pas pourquoi et je trouve ca
injuste il faut qu'il soit équitable .... Je comprends ...je comprends
mais bon je le redis c est pas normal je pense qu'il a entendu un truc sur
moi... Youssef est un mec bien mais bon ce n'est pas une raison».
Cette idéalisation envers l'entraineur lui permettrait de
protéger ce bon Objet des pulsions destructrices qu'il exprime en
amplifiant ses qualités (Homme, correct, comme un frère...).
Cependant, la dépréciation est présente. Cette
agressivité passive exprimée de manière non combattive et
indirecte, lui permettrait de se préserver de l'angoisse d une
éventuelle perte. Cherchant à donner une explication
cohérente, logique, à cette attitude injuste dont il ne
perçoit pas de véritables motifs, Firass a essayé de
justifier cette situation par l'introduction d'une personne tierce (le rivale),
ou par une minimisation latente de soi. Durant les suivants entretiens, Firass
a été dans le remmanchement des idées. Sous une forme
détournée et humoriste ; faire le clown, se moquer de soi
même ou des autres, ceci fut son cas. Cette méthode
défensive « humoriste » lui permettrait de se
représenter l'éloignement de son entraineur et de sa contre
performance d'une manière à s'en dégager des aspects
plaisants et réduire l'angoisse de l'échec et donc de la perte.
L'élément le plus révélateur a
été lorsque le sujet a commencé à parler du public,
lors des compétitions ; « le public c'est
important, les filles aussi». Avec un grand sourire, il a
commencé à rigoler et tout son corps à trembler ;
« le look quand on est sportif quand je joue il faut que je
fasse bien, je saute bien, je fais mes échauffement et tout, moi je
regarde que mon coach, je le fixe que lui mais je ne nie pas, le public
m'attire aussi et le faite de les entendre ca
déconcentre». De suite, plusieurs termes se sont
chevauchées dans son discours, public, show, gagner, perdre... regarder
et être regardé, perdre et être mal vu, attirance
d'être regardé, nous nous offrons une preuve de la
prédominance du visuel chez Firass. Développant de plus
près ce sujet, nous nous sommes interrogés s'il ne s'agirait pas
d'une vision inconsciente du regard, sous la forme d'un voir originaire (Bonnet
1996), qui se réactiverait au moment des compétitions. En
l'observant sur le terrain, en situation de compétition, nous avons
remarqué que dans l'incapacité de faire face à la pression
(enjeu narcissique) de la compétition, dans le sens ou il
intègrerait des signifiants venant du lieu ou surgissent les regards et
les voix (public) à travers lesquels s'exprime tout l'enjeu de son
désir, Firass se trouverait dans l'incapacité de les neutraliser.
Ces représentations visuelles et auditives qui le hanteraient feraient
corps avec lui ; ceci suppose l'intervention d un oeil tiers auquel le
public se réfère à son tour, celui de l'entraineur. Firass
verrait tout ce qui se passe d'un seul point, convaincu qu'il aurait
trouvé le point d'appui en question, il se verrait à son tour
capable de voir sans limite. Le regard fixe sur le coach serait cet appui, par
lequel les désirs s'incarnent, parfois même croulent sous le
poids de leurs contradictions.
Firass
Public
Mouvements régressifs et des tentatives de
retour aux états narcissiques primaires
KAES (2005)
Entraîneur
Le voir originaire
(Bonnet, 1996).
SI
SV
Stimuli sonores et visuels
1
2
Enfermement dans un système narcissique
aliénant.
(Bonnet, 1996).
3
Rater le coup
4
5
6
Schéma récapitulatif du
système narcissique de Firass via le voir imaginaire
Cette sollicitation visuelle de son entraineur, et cette
recherche d'étayant se heurterait parfois avec les contradictions du
retour faites par l'entraineur, déclenchant chez Firass une angoisse
très excitante qu'il en perd le contrôle. Englobé par la
foule Firass «renonce à ce qui lui
est personnel et particulier, et se laisse suggestionner par les autres, nous
avons l'impression qu'il le fait parce qu'il éprouve le besoin
d'être d'accord avec les autres (...) plutôt qu'en opposition
à eux ; donc il le fait peut être pour l'amour des
autres... » . (SMIRGEL J. 1999, p. 74). Il
serait dominé par les influences de cette
« âme collective » ou la perte est incalculable,
engendrant l'effacement de ses caractères personnels. Comme si la
volonté individuelle au moment de la compétition n'existait plus,
juste au moment où elle devient trop faible pour se risquer à
l'action. (Najah, 2007). L analyse du TAT va de pair avec ce que nous venons de
présenter.
2.1 ANALYSE DU TAT
Lisibilité : bonne
Les procédés utilisés (essentiellement A
et C) permettent un travail effectif d'élaboration en liant les
représentations aux affects de façon souple et modulée en
rapport avec les sollicitations latentes du matériel. Les histoires sont
construites et il existe une prime de plaisir à investir le
fonctionnement psychique.
Planche 1
1- æÇÍÏ
ÞÏÇãæ ßãÇä
íÎãã , Ç ÓæÇÑ
íÍÈ íÓÊÚãáæ
ãÇ íÓÊÚãáæÔ
, Ç ÓæÇÑ åæ
íÙåÑ íå
ãÊÑÏÏ ÈÔ
íÓÊÚãáæ
íÙåÑáí íå
ßÚÈÉ áÇ.
Procédés : entrée
immédiate dans l'histoire avec anonymat du personnage (B2-1/ CP3), avec
accrochage au contenu manifeste (CF1) et mise de conflit intra-personnel
(A2-17). Précaution verbale (A2-3), suivis d'un aller retour et retour
entre expression pulsionnelle et défense (A2-7), puis une
deuxième précaution verbale (A2-3) avec mise en évidence
encore une fois de conflit intrapsychique (A2-17). Avant de finir son discours
il donne son appréciation de la situation en dévalorisant le
sujet (B2-8/ CM2)
Problématique : le sujet
reconnaît l'immaturité actuelle mais ne peut s'en dégager
dans un projet identificatoire avec dévalorisation de soi. Le
sentiment d'impuissance est très important mettant en évidence
les insuffisances de l'investissement de soi : ce sont les
éléments dépressifs qui apparaissent alors.
Planche 2
11- ÒæÒ äÓÇÁ
æ ÑÇÌá íáÍ...
ÚÇíÔíä í
ÞÑíÉ ÑííÉ
áÇÍÉ, ÇáÈæ
ãÓßáÇáå
ÊÈÑß Çááå
Úáíå æ
ÇáØáÉ
ÚíäíåÇ í
ÇáÓãÇÁ
ÊÍáã. Çáã
ÔÇÏå ßÑÔåÇ
ÈÔ ÊæáÏ æ ÅáÇ
ÊæÌÚ íåÇ.
Procédés : entrée
directe dans le discours avec attachement aux détails (B2-1/A2-1) suivi
d'un silence (C P1), il continue son discours par une mise en place de relation
interpersonnelle (B2-3) avec rumination (A2-8), suivi une mise en place de
détails narcissiques (B2-10), et une va et vient entre
interprétations différentes (A2-7).
Problématique : le
triangle oedipien est reconnu avec une idéalisation et une mise
en valeur du père. Le sujet reste collé au couple en
échappant de reconnaître le lien privilégié
oedipien.
Planche 3BM
4- åÏå ÈäíÉ
ãÊäÑÒÉ ÈÇÒ
ÈÇÒ ãÇÊáåÇ
ÍÏ ÎæåÇ ÚãåÇ
íÇÓÑ ÍÒä ÇßÇ
ÇáÚãíÞ
ÍÓíáæ Ô
ÚáíäÇ íå .
Procédés : après un
long silence (CP1), le sujet exprime un conflit intrapsychique avec attachement
aux détails (A2-17/ A2-1) avec introductions de personnages non
figurants sur l'image (B1-2), dans une situation dramatique
(décès) (B2-5). Avec plaquage du discours à la fin tout en
s'adressant au clinicien (CP4/CF2).
Problématique : la position
dépressive est élaborée, sont reconnus et
associés à une représentation de perte de l'objet d'amour.
Cependant il semblerait que le sujet vit mal cette perte dans le sens où
il exprime une colère envers cet éloignement.
Planche 4
2- Çæå ... æÇÍÏ
ÎÇÑÌ ãä
ÇáÏÇÑ "æáÇ
ãÇ ÊÑÌÚ"
ÍæÇÑ , ÛÒÑÇÊ,
ÍÓíáæ ÇßÇåæ
íÍÈæ ÈÚÖåã
ÞÊáæ ãÇ
ÊÎáíäíÔ æ åæ
ÞÇáÈ í
ÇáÊÕæíÑÉ í
ãÎæ ãÑÇ ÇÎÑì
ÈÑ Ôæ ÚÇÏÉ ÈÔ
íÓíÈåÇ æ
ÇáÇ ÎÇäÊæ ãÇ
ÎÇäÊæÔ Ò ÈÏäæ
ãÞÏã áÞÏÇã
íÍÈ íÓíÈåÇ
ÇãÇ íÍÈåÇ.
Procédés : le sujet
s'exclame tout en faisant un clin d'oeil au clinicien (B2-8/ CC5), suivi d'un
silence (CP1), puis une description avec attachement aux détails et
postures tournant autour des relations interpersonnelles et un récit en
dialogue (A2-1/ B2-3) , ce rapport est érotisé (B2-9). Le sujet
présente juste après un refus de continuer (CP5), suivi d'une
rumination (A2-8) avec introduction de personnage non figurant sur l'image
(B1-2). , puis une précaution verbale (A2-3) et un changement brusque du
cours de l'histoire (A2-14) avec attachement aux détails et postures
afin de justifier son idée et un aller et retour entre désirs
contradictoires (A2-1).
Problématique : Le conflit
pulsionnel au sein d'une relation hétérosexuelle est
présent. Il s agit d'une une manifestation de mise en tension
conflictuelle et une présence de la valence masculine de la
problématique oedipienne, dans le sens où il existe une
attirance envers le sexe opposé et une rivalité avec le
même sexe, cependant on il semblerait que le sujet malgré la
dévalorisation de l'image de la femme (la trahie) trouve de la
difficulté à la quitter même si il pense à une autre
femme. Une ambivalence dans la relation (à l'égard de l'objet
d'amour).
Planche 5
9- ÏÎáÊ ÊÔæ
ÊÊÞÏ í
ÇáÛÑÞÉ ÇÎí
ãÇ áÞÇÊ ÍÊì
æÇÍÏ. ãÇ ÚäÏí
ÍÊì ÊÚÈíÑ
ÇÎÑ.
Procédés : entrée
immédiate dans le discours avec agitation motrice (B2-1/ CC1),
accrochage au contenu manifeste (CF1), tout en gardant le personnage anonyme
(CP3) et plaquage du discours (CP4)
Problématique : les
modalités défensives particulièrement, les inhibitions
sont importantes. Portant sur la pulsion voyeuriste, mais le refoulement
opère rapidement.
Planche 6BM
10- Çã
ãÊäÑÒÉ Úáì
æáÏåÇ ÚáØíÉ
ÈÙåÑåÇ
ÙÇåÑÉ æåæ
íÓÑáåÇ í
ÇáæÖÚíÉ æ
ÇáÇ åæ íÍÈ
íÓÇÑ æåí ãÇ
ÊÍÈÔ æåí
ÛÇÖÈÉ Úáíå
æåæ ãÇ
íÍÈåÇÔ ÊÛÖÈ
Úáíå æÇáÇ
ÊÎáíå æ åæ
ÍÒíä.
Procédés : Entrée
immédiate dans le discours avec attachement aux détails dans une
histoire portée sur les relations interpersonnelles (B2-1/A2-1/B2-3)
avec un accent porté sur les conflits intrapsychiques (A2-17) avec une
hésitations entre interprétations différentes (A2-6).
Rumination (A2-8) et dramatisation de la situation suite à la
décision de la mère de le laisser.
Problématique : les
affects de tristesse sont bien présents, renvoyant ainsi au thème
de déception et de perte de l'objet d'amour.
Planche 7BM
5- åÇåí! åÏå
íåÇ ãæÖæÚ!
ÇáÑÇÌá ÚäÏæ
ÔÑßÇÊ æ íßáã
í æáÏæ ÈÔ
íÔÏáæ
ÇáÔÑßÇÊ Çáí
ÚäÏæ æÇáÇ
ÊäÌã Êßæä
äÕíÍÉ ÑÇÌá
ßÈíÑ , æÇÍÏ ãÔ
ÈÇáÖÑæÑÉ
æáÏæ æÇáÇ
ÊäÌã Êßæä
ÍæÇÑ Èíä ÒæÒ
ÇãíáíÇÊ,
æÇáÇ ÚäÏæ ãÇ
íÞæá
ááÑÇÌá.
Procédés : Entrée
immédiate dans le discours avec exclamations et clin d'oeil au clinicien
(B2-1/ B2-8/CC5), suivis d'une autre exclamation et une critiques de la
situation (B2-8/ CC3). Le sujet développe une histoire construite autour
d'une fantaisie personnelle portant sur les relations interpersonnelles (B1-1/
B2-3), suivis d'une autre interprétation (A2-6) indiquant le support
étayant d'un personnage anonyme (un vieux monsieur, quelqu'un) suivis
d'une précaution verbale (CM2/CP3/A2-3), le sujet développe
encore deux autres interprétations (B2-3) et termine son récit
par un plaquage (CP4)
Problématique : le
rapproché père-fils est reconnu, l'objet père est
perçu comme objet étayant, mais rapidement ce
désirs à l'égard de l'objet d'amour est refoulé
par la mise en évidence d'autres propositions ainsi que par le
déni de l'image du père (vieux monsieur, quelqu'un). Cependant
l'agressivité et la dimension de rivalité n'est pas
évoqué même si il y a ce déni de l'image du
père, ce qui nous mène à réfléchir sur
l'élaboration ou non de la dimension de l'ambivalence à
l'égard de ce « bon père ». L'affrontement
conflictuel est évité par le recours à une relation
spéculaire. Dans ce cas soit la problématique narcissique domine
soit le sujet tente de refouler ses fantasmes destructeurs.
Planche 10
6- ÞÕÉ ÍÈ
ßÈíÑÉ ßÈíÑÉ
! ÊäÌã Êßæä
ÚáÇÞÉ ÍÈ,
ÍÓíáæ... ßíÇÔ
íÇÓÑ
ãÊäÇÓÞíä åÇ
ÇáÒæÒ ãä
ÇáäÇÓ
ÇäÓÌÇã ßáí
ÈíäÇÊåã. ÇãÇ
􂌄
ÇáÑÇÌá
íÍÈåÇ æ åí
ÊÍÈæ ááãæÊ!
ÊÕæíÑÉ íÇÓÑ
ÊÚÈíÑíÉ
ÇãÇ ÇÔÇÁ
Çááå ãÇ
ÊÏÎáÔ
ãÇÈíäÇÊåã
ÇáÇäÓÇÈ æ
ÇáÍãæ...
Procédés : Entrée
directe dans le discours avec exclamation et agitation motrice (B2-1/ B2-8/CC1)
avec érotisation directe de la relation (B2-9), suivi de
précaution verbale (A2-3) puis de rumination (A2-8), plaquage (CP4), un
silence (CP1), puis une demande au clinicien (C) et une mise en évidence
des rapports interpersonnels avec une idéalisation de cette relation
(B2-3/CM2) suivi d'une exclamation (B2-8). Le sujet donne une
appréciation de la situation (CC3) le sujet finit son discours par un
rebondissement surprenant (B2-2) en exprimant une méfiance traduit par
une représentation de persécution (E14).
Problématique : la planche, dans
cette situation, renvoie à un rapproché libidinal au sein d'une
relation hétérosexuelle, avec une reconnaissance du lien
érotique entre les deux partenaires. La liaison entre tendresse
et érotisation souligne l'élaboration du conflit oedipien.
Cependant l'introduction de personnages tiers dans le rapport réactive
des angoisses archaïques de perte de l'objet d'amour.
Planche 13MF
7-
Çå...Çå...Çå...Çå.
ÇÛÊÕÇÈ ÊÇÉ æ
ÞÊáåÇ,
ÇáÚãáíÉ
ÙÇåÑÉ æ äÏã
ÔÏíÏ æ ÚÑÇä
ÈÇáÛáØ ãä
ÇáãÌÑã. ÇãÇ
Ç ÓæÇÑ ÏÎá
ÓßÑÇä ÍÓíáæ
ÇÞ Úáì æÖÚæ
ÈÚÏ ãÇ ÎÏã
ÇáÎÏãÉ Çáßá.
ÇáØáÉ
ØÇíÍÉ ÒÈÏÉ .
Procédés : Exclamation,
silence, exclamation, silence, exclamation, silence et exclamation (B2-8/CP1/
B2-8/CP1/ B2-8/CP1/B2-8), suivis d'une expression crues liées
à une thématique sexuelle et agressive (viol et meurtre) dans un
contexte dramatique (E3/B2-13), avec conflit intrapsychique et une
précaution verbale (A2-17/A2-3) avec valence négative du
personnage (CM2). Le sujet évoque à nouveau un conflit
interpersonnel (A2-17) et finit son discours par description de la fille avec
attachement aux détails (A2-1).
Problématique : Il s'agit
d'une intégration des pulsions agressives et sexuelles de
manière persécutrice. Cependant les nuances de
culpabilité et de remords liés à ces mouvements
pulsionnels et manifestées.
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