II. ANALYSE CRITIQUE :
II.1. L'influence des chiffres :
Si l'on veut appréhender les problèmes d'une
façon pragmatique, il faut aller au-delà des chiffres, pour
regarder en face les faits bruts. On ne peut pas s'empêcher de sourire en
voyant certains enquêteurs se contenter uniquement au nombre de
victimes.
A supposer qu'une troupe aurait interrompu une attaque parce
que leur adversaire avait utilisé la présence de la population
civile pour mettre à l'abri d'opération militaire leur objectif
militaire.
Ne pouvons-nous pas en déduire de l'existence d'un
crime de guerre sans qu'il y ait mort d'homme ? Est-ce que ces
enquêteurs peuvent en parler ?
Voilà qu'il peut y avoir un crime de guerre sans mort
d'homme, ou il peut y avoir mort d'hommes sans crime de guerre.
Et si dans un petit village il y a eu 369 morts, il y en a
combien d'habitants ?
Je ne dis pas que les ONG ne disent pas la
vérité mais parfois, en ce qui concerne les statistiques,
certaines ONG gonflent beaucoup les chiffres.
En outre, le constat en est qu'on ne compte plus toujours les
civils qui, même une fois une bataille ou une guerre terminée,
sont tués ou mutiles parce que les belligérants ont
utilisé les mines antichar et antipersonnelles.
II.2. LES ARMES :
L'absence de la détermination de type d'armes peut
faire en sorte que d'aucun puissent croire qu'il s'agit des armes susceptibles
de causer des maux superflus ou dont les effets nuisibles vont au-delà
du contrôle, dans le temps ou l'espace, de armes qui, en raison de leur
manque de précision ou de leurs effets, affectent les personnes civiles
et les combattants distinction.
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