6.2 Résultats et analyse
L'application de la méthode décrite ci-dessus
permet d'avoir les courbes de densités suivantes.
Pour des raisons de lisibilitédes graphiques, il est fait
une translation de R2 en 1+R2. Ceci n'a aucun effet sur
l'analyse comparative des densités.
FIGURE 6.1. Portefeuille A1
FIGURE 6.2. Portefeuille A2
FIGURE 6.3. Portefeuille A3
FIGURE 6.4. Portefeuille A4
FIGURE 6.5. Portefeuille A5
FIGURE 6.6. Portefeuille B1
FIGURE 6.7. Portefeuille B2
FIGURE 6.8. Portefeuille B3
FIGURE 6.9. Portefeuille B4
FIGURE 6.10. Portefeuille B5
Les sommets des courbes n'apparaissent pas sur tous les
graphiques. La raison est qu'on ne s'intéresse qu'àla portion des
courbes de densités correspondant a` R2 compris entre 0.1 et
0.5 (1.1 a` 1.5 sur les graphiques). Les coefficients de détermination
inférieurs a` ces valeurs sont négligeables et ceux qui sont
supérieurs, correspondent a` des densités quasi-nulles donc non
explicatifs de la performance.
L'observation de ces graphiques ne montre pas une
différence particulière entre les portefeuilles de type A et B.
Il n'est pas possible d'identifier un indice sectoriel dont la contribution a`
l'explication de la performance des 10 portefeuilles, soit plus
élevée (densitéplus forte pour des valeurs de
R2 élevées) que celle du benchmark. L'indice
BRVM10 est de toute 'evidence l'indice qui offre globalement,
le meilleur niveau d'explication de performance. Il est a` noter un bon niveau
d'explication de l'indice du secteur de l'agriculture pour tous les
portefeuilles, contenant au moins une action de ce secteur (A1, A2, A3, A4, A5
et B1).
Au vu de ce qui pr'ec`ede, on peut conclure qu'il n'existe pas
une dynamique sectorielle qui pourrait expliquer a` moyen ou long terme la
rentabilit'e des portefeuilles a` la bourse r'egionale des valeurs mobili`eres
de l'UEMOA. L'analyse comparative montre que le benchmark explique mieux que
tout autre indice la performance des portefeuilles.
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