CONCLUSION
La démarche à laquelle nous nous sommes
consacrés, arrive ainsi à son terme, c'est pourquoi, nous
saisissons, dans cette dernière rubrique, l'occasion de faire une
synthèse cette longue analyse faite dans cette dissertation. De nos
principales préoccupations abordées dans ce texte, nous pouvons
prétention d'auto-évaluation affirmée que l'essentiel des
réponses à presque été donné.
Au fait, depuis l'avènement des Etats
indépendants et souverains la question de nationalité à
toujours été au centre des débats et des discussions sur
la scène internationale car l'existence des populations
irrédentées de par et d'autres des frontières nationales
a tendance à susciter des conflits sanglants qui, à la longue,
poussera la communauté internationale à intervenir pour la
cessation des hostilités ou pour la puisé en compte des
questions d'ordre humanitaire.
En choisissant ce sujet, notre souci majeur était celui
de cerner les différentes questions que suscitent le problème de
la nationalité sur la scène internationale et on a pu prendre,
à titre illustratif, la situation des conflits récurrents qui
sévit en RDC avec les revendications des allochtones rwandais
appelés péjorativement « Banyamulenge » pour
la nationalité Congolaise.
En effet, c'est dans la partie Est de la RDC que cette
question de la revendication de la nationalité Congolaise se pose avec
acquitté. Au centre de ces revendication forcées de la
nationalité congolaise, nous avons les descendants des
transplantés des migrants rwandais tutsi qui profitant de la faillite
de l'Etat dans l'ex-zaïre, auraient pris les armes en 1996 pour combattre
le régime du Maréchal MOBUTU qu'ils considéraient comme
un allié stratégique des Hutu.
Cet activisme des tutsi Banyamulenge de Rutshuru pour
l'acquisition coûte que coûte de la nationalité Congolaise
crée des infractions dans le chef des dirigeants africains car, nul ne
doute qu'il appartient à chaque Etat de déterminer par sa
législation quels sont ses nationaux parce que la nationalité
est en fait, un lien juridique étroit que lie un individu à un
Etat, dont il est le national.
Mais à avoir les membres de l'ethnie Banyamulenge
prendre les armes et se prétendent congolais et accompagner les
opposants zaïrois en lutte contre le régime de Kinshasa dès
1996, suscita les remons dans la politique africaine car nul ne doute qu'en
1959 déjà, et croire aussi avant 1981, beaucoup des ces
personnes ou de leurs parents avaient toujours le statut d'immigrés.
En d'autre terme, nous pouvons affirmer qu'aucune personne
n'à le droit seule de se choisir sa nationalité car ceci est
laissé à l'appréciation de l'Etat qui détermine
juridiquement ses nationaux.
Alors que les tutsis présents au Congo ont tendance
à se déclarer congolais depuis belle lurette et cette situation a
toujours tendance compliqué la situation des populations autochtones
congolaises de l'Est qui vivent dans la peur d'être
écrasées par la masse de ces rwandais (hutus et Tutsi),
d'être assassinée de vivre un diktat de ces derniers et enfin,
d'être dans la confusion de savoir qui est congolais et qui ne l'est
pas. Au fait, depuis la colonisation Belge dans ses différentes colonies
du Congo, du Rwanda-Urundi, les populations rwandaises à la quête
des meilleures conditions de vie ont traversé les frontières de
la RDC et mal à retourner dans leurs pays où les querelles
identitaires ont souvent tendance à dégénérer
à des pouffons.
Ainsi donc, après l'indépendance, les
autorités congolaises allaient s'atteler sur cette problématique
de la nationalité avec les rwandais présents sur le sol.
Différents textes furent élaborés sans que la question des
la nationalité des milliers des rwandais peuplant l'Est de la RDC ne
soit résolue et que les conflits sur des résurgences des
revendications identitaires endeuillent des familles entières en RDC en
général et à l'Est à particulier.
En conclusion, on peut affirmer qu'après avoir
passé en revue les différentes textes des archives et les
rapports faits par certains mieux outillés dans cette matière,
nous pouvons affirmer qu'il n'existe pas des tutsi congolais et il n'appartient
pas à ces derniers de revendiquer de force, la nationalité
congolaise et puis cette dernière est unique et exclusive alors que les
tutsi ont toujours tendance à changer la nationalité selon les
saisons et d'ethnonyme selon le milieu.
Enfin, nul ne doute que la proliféra de ce qu'on
appelle de nos jours « forces négatives »,
c'est-à-dire des milices ethniques (Mai-mai, rasta, Mudondo 40, etc.).
qui luttent contre la suprématie des Banyarwanda opérant sous la
couleur du FNI on du CNDP dans différents coins de l'Est de la RDC
n'est qu'une conséquence désastreuse de la mauvaise politique des
Nations-Unis de la gestion des vagues des réfugiés tutsi ou hutu
à l'Est de la RDC, en Ouganda ou en Tanzanie. Et, puis les autochtones,
en créant ces milices n'ont pas voulu vivre son diktat de ces
étrangers auxquels le laxisme des autorités de Kinshasa entraina
leur donna une chance inouïe pour lancer des entreprises
guerrières contre les congolais pour acquérir la
nationalité du pays, voire diriger les congolais.
De l'administration Mobutu à celle de Kabila
père ou fils, la question des populations rwandophones réclamant
de force ou exhibant les textes aniciens (prônant le jus soli ou le jus
sangunus selon la date et le durée d'établissement au Congo),
la nationalité congolaise ne cesserait de se poser du moment ou aucune
solution palliative n'a été trouvée en ce sens.
|