Chapitre 4
Extension du modèles (G)
ARCH
Un problème se pose quand on estime les
paramètres des modèles (C) ARCH pour un ordre plus
élevée : les coefficients estimées violer la contrainte de
non négativité de la variance. Pour éviter ce
problème, John Geweke [1986] a suggère d'utiliser une approche
multiplicatif de la variance conditionnelle :
h t = exp (c) :"21
t1:"22
t2: : : : E2~p
tp.
Cette expression est toujours positive, indépendamment
du fait que les paramètres soient positifs ou négatives. En
prenant les logarithmes, on obtient
ln (h2 ) + 2 ln ("2 )
) = c + 1 ln (€2 ) + ~ ~ ~ + çbp ln
(€2
t t.1 t2 tp
Tout les modèles examinées jusqu'a ici
présentent l'inconvénient que les chocs positifs est
négatifs exercent le même impacte sur la variance conditionnelle
et ces signes est disparus. D'autre part, il est bien connu que la
réaction de la volatilité du cours des actions est
différente si les chocs sont négatifs, c'est-à-dire elle
produise de mauvaise nouvelle.
4.1 Modèles asymétriques
La seconde grande approche couvre les modèles ARCH non
linéaires et plus particulièrement la prise en compte des
phénomènes asymétries. L'idée est toute simple :
l'effet hétéroscédastique n'est sans doute pas le
même suivant que l'erreur précédente est positive ou
négative. Deux grandes classes de modèles ont été
proposées :
4.1. MODELES ASYMETPJQUES
- Nelson [1990] s'est intéressé aux
évolutions asymétriques de la variance à l'aide des
modèles EGARCH.
- Engle et Bollerslev [1986] ont étudié les
modèles ARCH à seuils (TARCH) on la variance est une fonction
linéaire définie par morceaux qui permet différentes
fonctions de volatilité selon le signe et la valeur des chocs.
Rabemananjara et Zakoian [1991] ont proposé une
généralisation avec les modèles les modèles
TGARCH.
4.1.1 Modèle EGARCH
Dans le cas du modèle GARCH, les résidus sont au
carré avant les estimer. Mais, il est possible que les mouvements en
baisse et les mouvements en hausse donnent des effets différents sur la
prédiction de la volatilité. Nelson est le premier
enquêteur du modèle de l'effet levier (c'est-à-dire les
mouvements en baisse ont plus d'infiuences que les mouvements en hausse).
Definition 4.1.1 Un processus € satisfait une
représentation EGARCH (p, q) si et seulement si :
{ "t = ~ ht q j"t_ij
log h2 t = c + Pq i=1 i log h2 t_i + Pp i=1 ~i t_i + Pp q "t_i
i=1 ~i
h2 h2
t_i
oh le résidu normalisé ij est un bruit faible.
En utilisant le modèle EGARCH, Black trouve que la
volatilité sur le marché boursier a tendance à augmente
après les rentabilités négatives et a tendance à
baisser après les rentabilités positives. Le modèle EGARCH
exploite cette régularité empirique en mettant la variance
conditionnelle en fonction de la taille et le signe de résidus
retardés. Etant différent par rapport au modèle GARCH (p,
q).
Remarque
Le modêle EGARCH ne fait aucune hypothése sur les
paramétres q et pour assurer la non négativité de la
variance conditionnelle.
Les coefficients i tel que i = 1, 2,..., p, est
typiquement négatif, donc un choc positif des rentabilités
entraine une volatilité moins élevée qu'un choc
négatif. Le modèle EGARCH donne des différences par
rapport au modèle GARCH :
- Premièrement, les bonnes et les mauvaises nouvelles
ont des impacts différents sur la volatilité dans le
modèle EGARCH mais elles ont des mêmes impacts dans le
modèle GARCH.
- Deuxièmement, les nouvelles importantes ont des
impacts plus importants dans le modèle EGARCH que dans le modèle
GARCH standard.
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