3. Au niveau du transporteur
Quant au transporteur, livrer un point relais permet une
consolidation de la marchandise, ce qui permet au transporteur d'obtenir un
taux de groupage plus satisfaisant. Cette solution de transport est par
conséquent une solution économique efficace. De plus, dans
l'exemple de Kiala, l'unité de transport est le conteneur et non le
colis.
4. Au niveau du commerçant relais
Le point relais permet au commerçant relais de
dégager un revenu de complément correspondant à un
treizième mois pour les plus dynamiques selon Emmanuel Maillet (50
visites par jour x 0,40 € la commission par colis livré x 280 jours
ouvrables par an = 5600 euros). De plus, l'activité de point relais
génère dans le commerce 30 à 50 visites par jour, dont
à peu près les deux tiers vont se transformer en clients
récurrents selon les statistiques
de Kiala. En effet, 27% des clients vont tout de suite acheter
et un autre tiers reviendra acheter dans le mois. Dans les grandes villes,
beaucoup de consommateurs redécouvrent ainsi leurs commerces de
proximité. Avant d'aller y chercher un colis, 60% des clients ne les
connaissait pas ou n'y avait jamais mis les pieds.
Par ailleurs, le processus de point relais est
entièrement automatisé, ce qui procure au relais
commerçant de la simplicité. Il existe aucune tâche
administrative. En outre, aucun investissement n'est requis puisque dans le cas
de Kiala c'est bien ce dernier qui fournit l'équipement technologique
nécessaire à l'activité au commerçant relais. La
solution de point relais comme celle proposée par Kiala est ainsi une
solution low cost pour le commerçant relais ; la solution n'est
pas chère en intégration (entretien avec Emmanuel Maillet).
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