Le ministère public congolais; organe fortement hiérarchisé necéssitant sa reforme( Télécharger le fichier original )par Fred KABASELE MUAMBA Université de Kinshasa - Licence 2010 |
II. INTERET DU SUJETIl est évident que plus d'une personne pourraient se poser la question de savoir à quelle fin, mieux pour quel intérêt a - t - on opté pour le sujet sous examen. En effet, placé au coeur de la société, la magistrature est confrontée à des multiples problèmes qu'elle traverse et cela depuis les temps les plus mémoriaux. L'intérêt dans la rédaction de cette étude se situe dans l'examen du fonctionnement du Ministère Public, aux fin de proposer certaines pistes de solutions quant à son avenir pour le maintien sans faille de l'ordre public dont il assume la charge. L'intérêt de cette étude est à la fois théorique et pratique. S'agissant de l'intérêt théorique, cette étude à l'avantage de présenter succinctement les différentes fonctions du Ministère Public et le rôle qu'il joue dans la société. A ce titre, elle peut être considérée comme une banque des données utile en la matière. De là découle également un intérêt pratique. En effet, l'intérêt pratique réside en ce que toute personne (membre de la société ; décideur, enseignant, praticien du droit, etc..) soucieuse d'une justice bonne et équitable pourra trouver dans cette étude un précieux instrument, mieux un guide à même de lui fournir des éléments appropriés en la matière. L'intérêt de cette étude ne pourra bien se manifester que si une méthode conséquente est suivie. III. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE1. MéthodesLe mot « méthode » revêt plusieurs sens et n'a pu concilier les différents auteurs qui s'y sont penchés. Mais dans le cadre de ce travail, nous allons outrepasser cette polémique tout en nous ralliant à Pirette RONGERE qui la définit comme étant la procédure particulière appliquée à l'un ou l'autre de stade de la recherche8(*). C'est dans ce sens que nous avons retenu les méthodes juridiques et descriptives ;
2. TechniquesPar techniques de recherches, il faut entendre « les moyens par lesquels le chercheur passe pour récolter les données indispensables à l'élaboration de son travail scientifique ».9(*) Ainsi, nous avions recouru à la technique d'observation directe et la technique documentaire. a. La technique d'observation directe : cette dernière nous a permis d'effectuer une descente sur les différents lieux où sont établis les Ministères Publics pour nous rendre compte de la manière dont ils fonctionnent. b. La technique documentaire : elles sont désignées ainsi parce qu'elles mettent en présence le chercheur d'une part et de l'autre des documents supposés contenir des informations recherchées. Elle s'appelle aussi techniques non vivantes ou techniques d'observation indirecte.10(*) * 8 RONGERE (P) : Méthode des Sciences Sociales, éd, Dalloz, Paris, 1971, p.18 * 9 ASSANI MPOYO : Notes de cours d'introduction à la rechercher scientifique, 2ème graduat, Faculté de Droit, UNIKIN, 2006 - 2007. * 10 SHOMBA KINYAMBA sylvain ; Méthodologie de la recherche scientifique, éd. MES, Kinshasa - RDC, p.46. |
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