4. Sanctions de
l'inspection
4.1. Le certificat de
contrôle d'origine et de salubrité
Ce document est exigé pour tous les produits de
pêche à l'importation, à l'exportation ou pour la
circulation à l'intérieur du Cameroun. Il mentionne
ü l'origine des produits ;
ü leur nature ;
ü la désignation du produit ;
ü détermine qu'il satisfait aux exigences du
contrôle sanitaire prévu par la réglementation.
4.2. La saisie
La saisie est l'opération administrative qui interdit
le libre usage des produits de la pêche et son retrait à la
consommation humaine [24]. Les motifs de saisie sont au nombre
de trois :
ò Pour insalubrité : le produit
représente un danger pour l'homme ou les animaux ;
ò Pour répugnance : lorsque les
caractères organoleptiques sont insuffisants
ò Pour insuffisance : en cas d'altération
physico-chimique, ou de composition anormale.
Au Cameroun, Un certificat de saisie est délivré
aux propriétaires des lots confisqués. Les produits saisis
devraient être surveillés jusqu'à ce qu'ils soient
détruits, utilisés à des fins non alimentaires, ou soumis
à une transformation ultérieure de manière à
garantir leur sécurité.
4.3. L'utilisation
conditionnée
Les produits de la pêche déclarés
impropres à la consommation humaine sont transformés ou
cédés à une usine de farine de poisson ; Les poissons
déclarés par l'inspection Sanitaire, légèrement
altérés sont vendus par le propriétaire aux ateliers de
transformation du poisson ou à une usine de farine de poisson.
5. Distribution et
commercialisation
5.1. Le marché
intérieur
5.1.1. Les points de
débarquement
Les bateaux de pêche industrielle débarquent leur
capture au port de pêche de Douala qui est le plus grand site de
débarquement. Il existe également deux ports de pêche de
petite importance (Tiko et Kribi).
La côte Camerounaise dispose de plus de trois cents
villages et campements de pêche artisanale. Les
débarcadères se trouvent tout au long de la côte dans ces
campements. L'enclavement des campements et villages de pêche, l'absence
des moyens de déplacement au niveau des institutions locales des
pêches (Centres d'alevinage et Contrôles des Pêches) et la
faiblesse du système de suivi statistique rendent difficile l'estimation
des quantités de poisson débarquées par site de
débarquement. Toutefois, les grands sites de débarquement
pourraient être ceux situés à proximité des grandes
villes comme l'indique le profil de la pêche camerounaise établit
par la FAO en 2007[23]. En l'occurrence dans la partie Sud
où on peut citer, le Centre Communautaire de Pêche Artisanale de
Kribi avec 313 tonnes, Londji, avec 340 tonnes de poissons
débarqués au cours de l'année 2006, et dans le Littoral,
le débarcadère de Youpwé avec environ 315 tonnes de
poisson pour la même année.
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