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De l'information à  sa représentation: vers un diagnostic territorial, cas de la nouvelle province de la Tshopo - RDC

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par Antoine LAVIS
Université catholique de Louvain - Bio-ingénieur en aménagement du territoire 2009
  

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1.3. L'intégration spatiale des informations

Bien que toutes les classes d'informations décrites dans le modèle conceptuel ne soient pas représentées cartographiquement, leur intégration à une unité spatiale permet d'identifier l'échelle territoriale qu'il nous a été permis de rendre plus représentative de la réalité de terrain.

L'ancrage spatial territorial impose de scinder tous les éléments qui ne sont pas complètement inclus dans la subdivision considérée. Ceci implique une augmentation certaine de la quantité de données dans la BD par redondance mais cela permet une plus grande maîtrise de l'information dans l'analyse d'un espace territorial.

En effet, l'absence d'information géographique récente et validée concernant les Groupements réduit à néant la représentation réaliste de phénomènes y étant liés alors que ceux-ci situent leur spécificité à cette échelle administrative. Les phénomènes liés aux ressources alimentaires, par exemple, ainsi qu'à d'autres ont dû être agrégés, homogénéisés au niveau de la Collectivité écartant de la sorte la possibilité de représenter des informations précises.

La superficie moyenne d'une Collectivité dans la nouvelle Province de la Tshopo est équivalente à la province belge de Liège. Lisser sur une carte les aspects ethnolinguistiques de cette province à fort particularisme serait une perte conséquente d'information et une source de tension dû notamment au phénomène germanophe. En l'absence d'information géographique plus fine, l'utilisation de géométries de substitution

semble être l'unique solution à l'amélioration des représentations de phénomènes complexes.

A contrario, toutes les informations ne peuvent être, et ne nécessitent pas d'être rattachées aux échelles territoriales les plus fines. Toujours en ce qui concerne les phénomènes ethnolinguistiques, il paraît plus intéressant d'évaluer les différents poids (sociaux et économiques, par exemple) que pèsent les ethnies dans la société au travers des Territoires.

L'analogie avec la Belgique est une seconde fois explicite, il est moins pertinent de savoir que les francophones sont majoritaires dans la province de liège que d'apprendre qu'en réalité, à l'échelle de la Belgique, les francophones sont en moins grand nombre que leurs voisins flamands.

Cette discussion dépend évidemment de la position prise par l'analyste car il est évident que toutes les échelles d'analyse présentent une pertinence à leur niveau. Dans le cas contraire, l'échelle territoriale considérée ne serait pas analysée. La réflexion proposée cidessus se concentre sur l'échelle de la Tshopo.

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