1.2.3.1.4 Effet
d'un entraînement combiné en force et en endurance sur
l'économie de course et la cinétique de la consommation
d'oxygène. MILLET Grégoire, JAOUEN Bernard, BORRANI Fabio et
CANDAU Robin. Med. Sci. Sports Exerc. 34 ; 8 1351-1359 2002
OBJECTIFS : montrer les effets sur la
consommation d'oxygène d'un entraînement en force
PROTOCOLE (14 semaines) :
· Le groupe contrôle effectue l'entraînement
traditionnel à des intensités proches de 70% de la VO2
· Le groupe expérimental effectue le même
entraînement et réalise en plus deux séances de
musculation.
o trois ou cinq séries de trois à cinq
répétitions.
o Toutes les 3 semaines le nombre de série augmente.
o Charges supérieures à 90% du maximum des
athlètes.
Les tests :
o Détermination du VO2max
o Calcul de l'économie de course
o Détermination de la consommation d'oxygène
lors d'un 3 000 mètres
o Détermination de la force maximale au quart de squat.
RESULTATS / CONCLUSIONS :
Les 14 semaines d'entraînement permettent une
amélioration de la force maximum, de l'économie de course sans
pour autant diminuer la VO2max.
Un entraînement en musculation permet donc
d'améliorer les performances de type endurance.
1.2.3.1.5 The
Impact of Resistance Training on Distance Running Performance Jung AP 2003
Sports Med 33(7):539-552
OBJECTIFS : synthétiser l'ensemble des
connaissances sur les effets de l'entraînement en musculation pour le
coureur.
RESULTATS / CONCLUSIONS : (revue de
littérature)
o Une augmentation de la consommation maximale est
observée chez des sujets sédentaires mais pas chez des
athlètes entraînés. Pour ces derniers, le
développement de la VO2max n'est pas affecté. Le temps limite
semble augmenter avec un entraînement en musculation mais rien n'est tout
à fait prouvé pour le seuil anaérobie.
o L'efficacité de la foulée est d'environ 6
à 8%
o La musculation par circuit ne fait progresser que les
athlètes non entraînés.
o La musculation type pliométrique ou avec charges
permet des progressions pour tous les types d'athlètes. Pour ces deux
types de musculation sont notés des améliorations de la
foulée et de la performance brut sur 5km.
1.2.3.1.6 The
effect of plyometric training on distance running performance Spurrs RW, Murphy
AJ, Watsford ML 2003 Eur J Appl Physiol 89(1):1-7
OBJECTIFS : évaluer les effets d'un
programme de pliométrie sur l'efficacité de la foulée et
la performance en course. En outre, les auteurs ont tenté de
vérifier si des améliorations étaient constatées en
terme d'élasticité musculaire et tendineuse.
PROTOCOLE : (6 semaines)
Les tests se sont déroulés sur deux jours.
1ere journée :
· un test maximal sur tapis roulant avec mesure de
l'efficacité de la foulée, du VO2max et du seuil
anaérobie
· un test évaluant les propriétés
élastiques du système musculo-tendineux
· un test mesurant la force maximale
isométrique
2eme journée :
· un cmj : contre mouvement jump
· un test de raideur musculaire sous la forme de 5 sauts
successifs
· courir un 3000 m à vitesse maximale.
Les membres du groupe expérimental ont
réalisés un programme de pliométrie de 6 semaines (2
à 3 séances/semaine) en plus de l'entraînement
traditionnel. Les membres du groupe ont, quand à eux, continuer
l'entraînement traditionnel.
RESULTATS / CONCLUSIONS :
· Augmentation de performance au test de 5 sauts
successifs de 7,8 %
· Augmentation de performance de 13,2% du cmj
· Augmentation de 2,7% sur 3000m
· Suivant le niveau une amélioration de la
foulée est estimée entre 4,1% et 6,7%
· Augmentation de la force maximale
· Corrélation entre l'augmentation de la raideur
musculaire et la performance sur 3000m
· Aucune progression dans le groupe contrôle
6 semaines de pliométrie permettent de gagner en force
musculaire, d'améliorer l'efficacité de la foulée tout en
permettant une réduction de l'élasticité musculaire et
tendineuse, et donc au final l'amélioration de la performance sur
3000m.
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