II.2) Exploiter les
opportunités dans le secteur des technologies de l'information et de la
communication.
Les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC)
ouvrent aux jeunes des perspectives de carrières passionnantes, que ce
soit comme employés ou comme entrepreneurs.
Dans certains pays, les jeunes créent des milliers de
sociétés de la nouvelle économie qui s'appuient sur les
technologies comme internet. Dans les pays développés, les
experts de l'industrie indiquent que les emplois existent dans tous les
domaines du commerce électronique y compris la programmation et
l'hébergement de sites web, ainsi que les services d'assistance aux
entreprises. Dans les pays en développement, les nouvelles technologies
sont un gisement à exploiter qui offre une chance sans
précédent de sauter les étapes intermédiaires du
développement. Pour réaliser de tels bénéfices, les
pays ont néanmoins besoin, entre autres, d'accroître leurs
investissements dans les infrastructures nécessaires pour utiliser les
TIC et dans l'éducation et la formation. Ces investissements devraient
être réalisés tant par le secteur public que le secteur
privé et s'effectuer en coopération avec des réseaux
locaux, nationaux et internationaux.
II.3) Etudes
générales, connaissance de l'outil informatique et pratique des
langues étrangères comme moyens de se positionner sur le
marché du travail.
« Aucun jeune ne devrait quitter l'université
sans remplir les pré requis à un recrutement. Ces pré
requis qui correspondent aux exigences des recruteurs pour occuper un poste
opérationnel concernent notamment la maîtrise de l'outil
informatique et de ses principales applications, la connaissance des langues
étrangères, la connaissance du monde de l'entreprise et du droit
du travail, une bonne expression écrite et orale... ».
Tels sont les propos émanant des avis et rapports du
conseil économique et social français datant de 2005
sur : « L'INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES ISSUS DE
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR. ».
Ces assertions somme toutes exactes semblent définir
quelques conditions nouvelles pour une entrée des jeunes
étudiants sur le marché du travail sans heurts. Même si le
système d'éducation et de formation ivoirien permet à
certains endroits (dans certaines écoles privées aux coûts
élevés et universités privées) de répondre
aux exigences des recruteurs, il n'en demeure pas moins que l'impact est
très insignifiant. Des assertions suscitées, il ressort que le
nouveau demandeur d'emploi doit être doté de capacités
nouvelles qui permettront de faire la différence sur le marché du
travail dans l'occupation d'un poste opérationnel. En plus des acquis
scolaires et universitaires qui sont en principe théoriques, le
demandeur d'emploi, même si le système éducatif ne lui
offre pas l'opportunité de se familiariser avec l'outil informatique et
toutes ses dérivées en termes de gratuité, devrait lui,
prendre l'initiative de s'y familiariser et d'y ajouter la pratique des langues
étrangères dont l'appropriation aujourd'hui est aisée et
à moindres coûts (CD audio, téléchargement de cours
à distance etc.).
Si hier, dans l'ère de la révolution
industrielle, la mécanisation et la robotisation ont
entraîné l'entrée massive des travailleurs au
chômage, aujourd'hui, l'absence d'adaptation, de pragmatisme et de
flexibilité en matière de savoir faire et de savoir être,
en terme de travail en équipe et de sens de la communication seraient
à même d'amoindrir les chances d'entrée sur le
marché du travail des jeunes
Le problème de la faible employabilité des
jeunes ivoiriens sur le marché du travail pourrait trouver une
réponse dans la pratique des méthodes aussi simples que celles
sus-citées ; pratiques de plus en plus demandées par les
offreurs d'emploi dont les exigences ont crut et dont le demandeur devrait en
faire siennes.
CONCLUSION
PARTIELLE
Eu égard à la situation de
précarité des jeunes sur le marché du travail ivoirien,
des stratégies ont été élaborées en vue de
l'accroissement de leur employabilité. Ce sont entre autres les
études générales associées à la pratique de
stages en raison de l'évolution du marché du travail, la pratique
de l'outil informatique, des langues étrangères; la culture de
l'esprit d'entreprise qui passe par les micro-crédits,
l'amélioration du secteur informel à travers des politiques de
redynamisation, l'apprentissage et la formation de jeunes pour la
période post-conflit dans la perspective d'une reconstruction, la
redynamisation du dispositif d'insertion professionnel, etc.
Cependant, toutes ces stratégies ne sauraient
connaître un franc succès qu'avec une synergie entre les divers
acteurs : demandeurs d'emploi, offreurs d'emploi dont les entreprises
privées et publiques et l'Etat.
La mise en place de politiques de suivi et
d'évaluation s'inscrivant dans une optique de bonne gouvernance est
nécessaire pour voir se réaliser les propositions
sus-citées.
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