6. Valeur des brevets des centres
de formation aux métiers
La question à ce niveau, est celle relative au
sentiment qu'ont les sujets face à la non reconnaissance légale
des brevets décernés par les centres d'éducation non
formelle. A l'unanimité, les sujets avec antécédent
familial positif, ceux habitant la zone A et ceux de niveau d'étude
supérieur voient en cette non reconnaissance une limitation et une
importante faiblesse des centres d'éducation non formelle. Cette
considération fait aussi la préoccupation, à la
majorité écrasante des enquêtés de la zone B, de
ceux avec antécédent familial négatif et de ceux du niveau
primaire et secondaire.
L'on peut donc noter que la différence relative
à ces trois variables par rapport à la considération des
sujets à cette question n'est pas observée. En dépit des
écarts si faibles des pourcentages entre zone A et zone B,
antécédents positif et négatif, niveau primaire et
secondaire et supérieur, la réponse des sujets considérant
comme aspect négatif, la non reconnaissance des titres
décernés par les centres de formation aux métiers, peut
s'expliquer en partie par la distance prise et les réserves émis
face à ces programmes de formation, en même temps qu'il traduit le
souhait et les besoins d'une restructuration de ce sous-secteur du
système éducatif national pour le faire bénéficier
d'un statut légal.
7. Inscription des enfants aux
centres de formation aux métiers
La différence dans les réactions des sujets,
relative à ces trois variables est bien clairement observée.
La majorité des sujets de niveau d'étude
primaire et secondaire, de ceux ayant un antécédent
négatif et de ceux habitant la zone B, sont favorables à
l'éducation de leur enfants dans un centre la formation aux
métiers. A l'inverse, les sujets du niveau supérieur, ceux avec
antécédent positif et ceux habitant la zone B ne sont pas dans
leur majorité favorables à ce que leurs enfants aillent dans un
centre non formel pour apprendre un métier.
Si les enquêtés considèrent la formation
aux métiers comme solution à la déscolarisation, ils
divergent pourtant quant à l'inscription de leurs enfants dans un centre
d'éducation non formelle.
Le choix ou le non choix, serait une question de moyens
financiers, loin d'être une préférence librement consentie.
Ainsi, les individus qui se trouvent en difficulté de payer la
scolarité à leurs enfants, au regard du coût
élevé des études, trouvent en la formation aux
métiers l'opportunité de secours. Tandis que ceux qui ont les
moyens financiers préfèrent envoyer leurs enfants dans les
écoles et se chargent de les conduire le plus loin possible dans leurs
études.
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