C. DIFFICULTES DE L'ETUDE
Il serait extraordinaire pour un chercheur de commencer et de
terminer l'élaboration de son étude sans rencontrer les
difficultés. Cela pourra relever du pur hasard ou d'une exceptionnelle
chance, chose rare en science.
Selon la nature de l'étude, son objet, les objectifs
poursuivis, les instruments choisis, la population concernée, le cadre
du déroulement de la recherche, tout travail scientifique peut
être confronté à l'une ou l'autre difficulté. La
présente n'en fait pas exception.
La vaste étendue (espace) concernée par la
recherche nous a paru la première difficulté. Elle couvre
quelques 6 communes de Kinshasa sur lesquelles il a fallu organiser
l'étude et échantillonner la population. Cela nous a exigé
beaucoup de temps et moyens financiers pour obtenir les informations
désirées.
L'hétérogénéité de la
population quant au niveau d'instruction a constitué la deuxième
difficulté. Certains enquêtés de niveau inférieur ou
égal au primaire avaient difficile à saisir et à
répondre au questionnaire en français. Pour ce, l'obligation nous
a été de chaque fois faire la traduction en lingala.
Le refus de certaines personnes de nous recevoir et de
répondre à nos questions, a constitué la deuxième
difficulté. Cela nous amené, après plusieurs tentatives
non réussies à nous concentrer (intéresser) uniquement sur
ceux qui nous étaient accessibles.
Il faut ajouter aux deux difficultés, le nombre
très réduit, sinon l'absence dans la plupart des
bibliothèques consultées, d'études sur l'ENF,
particulièrement les travaux scientifiques réalisés par
les Congolais
Voilà globalement présentées, les
principales difficultés rencontrées dans la conduite de cette
étude. Le réflexe du chercheur et l'imagination nous ont permis
d'en venir à bout.
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