III.
ECHANTILLON
La volonté d'extraire un échantillon tient du
souci de rendre opérationnelle la recherche. Surtout lorsqu'il
s'avère difficile de travailler avec l'ensemble de la population
concernée, au regard de certaines difficultés liées
à son étendue, au temps, aux conditions matérielles,
financières ou autres.
Pour JAVEAU (1971 p.2 ) l'échantillonnage est
l'opération qui consiste à prélever un certain nombre
d'éléments qu'on veut observer.
Etant donné la vaste étendue de la population,
nous avons choisi de recourir à l'échantillon de type
occasionnel, de considérer, pour chaque zone 3 communes d'où nous
avons extrait 50 sujets (par commune) auxquels le questionnaire a
été soumis. L'échantillon occasionnel a, certes, des
limites à l'instar de l'une ou l'autre technique de recherche
scientifique notamment, en ce qu'il ne permet pas de garantir la
généralisation des résultats. Notre choix de ce type
d'échantillon se justifie, en plus de la vaste étendue de notre
population, par le caractère exploratoire de la présente
recherche. Traitant d'un phénomène où il n'y a pas
beaucoup d'études, surtout au niveau local, Il est nécessaire que
soient obtenues des indications en vue des recherches ultérieures plus
approfondies, avec des techniques plus élaborées en vue des
conclusions plus généralisables.
Donc la taille de notre échantillon est de 300 sujets
tirés dans 6 communes dont 3 de la zone A et 3 de la zone B.
4.
MILIEU D'ETUDE
Il est bien signalé ci-haut les paramètres de
choix de ces 6 communes et leur répartition entre les deux zones (A et
B). Ainsi, la fréquence des initiatives de formation non formelle
(formation au métier),est le critère auquel nous nous sommes
référés pour le choix de ces communes.
A ce propos, le répertoire des centres, associations et
ONG enregistrés au ministère des affaires sociales a permis de
relever pour les différentes communes de la ville de Kinshasa,
Etablissements organisant la formation au métier, leur nature, leur
adresse et le nom du propriétaire.
Selon les informations puisées au Ministère des
Affaires Sociales, nous nous sommes intéressés, comme
déjà signalé au niveau de la délimitation du sujet,
à six communes dont nous présentons la situation du nombre des
centres des métiers de la manière suivante :
· Pour la commune de N'djili : 50 centres
· Pour la commune de Kimbaseke : 43 centres
· Pour la commune de Masina : 38 centres
· Pour la commune de Gombe : 4 centres
· Pour la commune de Limete : 3 centres
· Pour la commune de Lemba : 3 centres
Ces statistiques font voir que dans les 3 premières
communes, les activités de la formation aux métiers sont
très étendues, par rapport aux 3 dernières. Ce qui a
permis de faire un regroupement en deux catégories, comme indique le
tableau ci - dessous.
Tableau I: Répartition de l'échantillon
selon les 2 zones
|
Commune
|
f
|
%
|
Zone A
|
1. GOMBE
2. LIMETE
3. LEMBA
|
50
54
52
|
17
18
17
|
Zone B
|
1. MASINA
2. N'DJILI
3. KIMBASEKE
|
44
52
48
|
15
17
16
|
TOTAL
|
300
|
100
|
Il ressort de ce tableau que sur 300 sujets constituant
l'échantillon, 150 habitent la zone A dont 50 à Gombe, 54
à Limete et 52 à Lemba. Et 150 autres résident la zone B
dont 44 à Masina, 52 à N'djili et 48 à Kimbaseke.
L'on peut donc noter que le nombre de sujets est uniforme dans
les deux zones dans chaque commune.
Tableau II : Répartition de l'échantillon
selon Niveau d'étude
|
PRIMAIRE ET SECONDAIRE
|
SUPÉRIEUR
|
TOTAL
|
Zone A
Zone B
|
90
90
|
60
60
|
150
150
|
Total
|
180
|
120
|
300
|
Ce tableau présente l'effectif de l'échantillon
selon le niveau d'étude. On peut constater que, sur les 300 sujets, 180
sont du niveau primaire et secondaire et 120 du niveau supérieur.
Tableau III : Répartition de
l'échantillon selon l'antécédent familiale
|
POSITIF
|
NÉGATIF
|
TOTAL
|
|
|
|
f
|
%
|
Zone A
|
21
|
129
|
150
|
50
|
Zone B
|
113
|
37
|
150
|
50
|
|
134
|
166
|
300
|
100
|
|