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La gouvernance d'entreprise. évaluation et essai d'amélioration en contexte TPE.


par Elvice DJOMENI KOLOKO
Université de Douala (ENSPD) - Master II en Sciences de Gestion, option Gestion financière et bancaire 2018
  

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2. Les limites du modèle actionnarial

Ce modèle est exclusivement tourné vers la création de valeur pour l'actionnaire, la prise en compte croissante de deux intérêts peut se faire au détriment de ceux des autres parties prenantes.

En plus, et surtout en se focalisant sur les seuls actionnaires, et sur les modalités de contrôle qu'ils exercent sur le dirigeant, elle ne permet pas d'identifier de façon satisfaisante les mécanismes de création de relation, en liaison avec certaines représentations théoriques récentes de l'entreprise. Elle semble aussi être incompatible avec la représentation contractuelle selon laquelle l'entreprise est un noeud de contrat entre les différents stakholders car, l'analyse du processus de la performance globale de l'entreprise s'étend aux autres partenaires, qui sont à l'origine la composante la plus importante de la valeur créée. Conscients des faiblesses de ce modèle et de la nécessité pour les entreprises de développer une vision pertinente de l'avenir, certains auteurs à l'instar de Charreaux ont élargi le concept de la gouvernance à l'ensemble des parties prenantes de l'entreprise.

3. Le modèle disciplinaire partenarial

Le modèle disciplinaire partenarial trouve son origine dans la représentation de l'entreprise comme un ensemble de facteurs de production dont les synergies sont à l'origine de la valeur créée. Elle ne se limite pas uniquement aux seuls actionnaires ; prennent en compte l'ensemble des stake-holders de l'entreprise ou partenaires ; définies par Freeman (1984) : « tout groupe ou tout individu qui peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs d'une organisation »

- Le pouvoir de plus en plus important détenu sur le capital humain implique que le problème fondamental auquel est confronté la gouvernance est l'allocation des droits de décision formels lorsqu'il y'a une multiplicité de droits décisionnels réels. Les droits formels devraient être attribués en conséquence à la partie qui a le pouvoir réel de minimiser le montant des ressources gaspillées en cas de conflit ;

- La fragmentation du pouvoir entre partie prenantes entraine des risques pour la préservation du capital, la gouvernance doit le protéger contre les risques associés aux intérêts divergeant des différentes parties prenantes.

Par ailleurs, le partage de la richesse créée peut être source de conflit ; En effet, les starkeholders se trouvent dans les situations inégales ; par exemple, un accroissement des dividendes destiné à satisfaire un nouvel actionnaire peut se faire au détriment des salariés qui compteront une part moins importante de dividendes ou encore une rémunération inférieure à leur contribution dans la création de la valeur. Cependant, les conflits sur le partage de la valeur n'ont pas nécessairement des conséquences négatives sur la création de la valeur. Aussi, il est fréquent qu'un partage favorable aux salariés induit une amélioration du produit et des gains de productivité.

L'objectif de ce modèle consiste, alors, à s'assurer d'une « satisfaction d'équilibre » entre les intérêts des parties prenantes. Les mécanismes reposeront sur une répartition suffisamment incitative de la valeur créée entre les partenaires de l'entreprise ayant contribué à la création de valeur.

Le mode de répartition dépend des pouvoirs de négociation de chacun liés rationnellement à leur rendement et les perspectives des couts d'opportunités de chacun.

Les modèles du courant disciplinaire de la, gouvernance restent cependant limités pour l'essentiel à un partage équitable de la richesse créée. La performance nait avant tout de la bonne qualité du management qui recouvre certes les aspects disciplinaires (sanctions et rémunérations), mais également les aspects liés à l'organisation de la production. LE Modèle reconnait qu'il est nécessaire que les différents partenaires fassent des investissements spécifiques pour qu'une rente organisationnelle émerge. Toutefois, il ne propose pas d'analyse du processus de création de la valeur. D'où la nécessité d'exploration d'autres voies qui intègrent les aspects cognitifs.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus