2.2.3 Traitement et analyse d'information
Le dépouillement des données de terrain a
commencé par leur saisie dans Excel afin d'être classées
par catégorie d'éléments, ce qui nous a facilité la
lecture des résultats. Ces informations ont été ensuite
importées dans le langage R pour le traitement. Par le traitement
statistique habituel nous avons soumis les données des différents
paramètres pour une analyse de variance, et la comparaison des moyennes
a été réalisée par le test de Tukey et Kruskal-
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wallis. Pour le teste de fiabilité d'un ajustement, le
coefficient de détermination R2 a permis la mesure
quantitative du pourcentage expliqué d'une variable donnée ; le
cas de l'analyse de l'influence des superficies emblavées sur le revenu
des maraîchers.
Dans un modèle de régression linéaire, le
test statistique de Student nous a permis de vérifier de manière
individuelle si, à partir des paramètres estimés, le
paramètre correspondant de la population était significatif ou
non. Nous avons utilisé la moyenne comme mesure de valeurs centrales ou
indicatrices de position. Comme mesure de dispersion, nous nous sommes servi de
l'écart-type pour décrire la structure de la
distribution c'est à dire mesurer la plus ou moins grande concentration
des valeurs autour de leur tendance centrale.
Les calculs de rentabilité fait dans ce travail se sont
basés sur la formule proposée par Fanou
(2008).
? LIMITES DE L'ÉTUDE
Cette partie du travail énonce les obstacles aux
quelles l'étude s'est butée. Il sied de préciser que la
collecte des données n'a pas était sans difficultés. En
effet, la contrariété de cette recherche réside, d'une
part, au point où l'on ne sait pas chiffrer avec précision le
capital total investi dans la production maraîchère, limité
aussi par les entraides d'outils agricoles entre maraîchers, la main
d'oeuvre familiale non rémunéré ; les autoconsommations
non quantifiées, etc. Nous avons pour cela considéré seuls
les biens propre à l'exploitation et dont le coût d'obtention est
connu.
Cette méconnaissance des maraîchers sur les
dépenses engagées ne nous a pas facilité la manoeuvre pour
estimer le résultat économique qu'ils réalisent sur leur
production. Les données relatives à la commercialisation
utilisées dans cette étude se réfèrent sur les
cycles culturaux antérieurs pour faire un rapprochement avec le cycle
encours, mais là encore le dynamisme global de l'agriculture peut
élargir la marge par rapport à la réalité. Aussi,
nos enquêtes ont eu lieu à la période d'intense production
principalement des choux des chines ; pour cela toutes les données et
analyses ne considèrent que cette culture trouvée sur terrain.
Nos enquêtes s'étant déroulé sur le
lieu de production, n'ont été pris en considération que
les points de vue et les arguments des maraichers présent sur le champ
le jour de notre descente car eux seuls ont été entendus.
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D'autres parts le caractère « interrogatoire
» des enquêtes n'a pas non plus arrangé les choses, certain
se sentant quelque peu gêné par la nature d'information à
fournir et qu'ils estiment trop personnelles et parfois stratégiques
(âge, recette réalisée, niveau d'étude,
modalité d'acquisition d'intrants, etc.), ont manifesté des
réserves.
Pour cela, les renseignements reçus ainsi que leur
précision relèvent donc de la confiance qu'on peut accorder aux
maraîchers et à leur mémoire, car sous l'effet de l'oubli,
certaines données qui ne sont jamais notées ressortent des
simples déclarations de leur part et sachant qu'ils choisissent de nous
confier les informations qu'ils veulent bien.
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