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Cosmétiques pour hommes et génération Z. Ancrage théorique et modélisation de comportements pérennes et réplicables.


par Chloé COMPTE
Groupe Sup de Co La Rochelle - Master ESC 2016
  

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2. Le marché des cosmétiques

2.1. Le marché mondial des cosmétiques

Le marché mondial des cosmétiques est chiffré à plus de 425 milliards d'euros prix de vente distributeur (Euromonitor International, 2009). L'industrie de la beauté représente pratiquement 50 000 entreprises dans le monde et pèse près de 4 milliards d'euros (Fédération Française des Ecoles d'Esthétiques Parfumerie, 2014). Malgré un contexte économique morose en 2008, le marché a tout de même généré une croissance de 1,8 % et 3,9 % en 2009. A partir de 2010, le marché mondial des cosmétiques affichait un taux de croissance de 5 % par an en moyenne. En 2015, l'Europe, l'Amérique du Nord et le Japon se partagent la moitié du marché mondial de l'industrie de la beauté (figure 1).

Figure 1 : Poids du marché par zone géographique
(Fédération des Entreprises de la Beauté, 2016)

L'Europe conserve son statut de premier marché mondial avec un chiffre d'affaires de 69 milliards d'euros. Il y a cinq ans cependant, le marché européen représentait 72 milliards d'euros et les taux de croissance des marchés européens, américains et japonais ont tendance à stagner autour de 2 % (Cosmetic Valley, 2011). L'industrie cosmétique arrive à maturité sur

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ces marchés. L'autre moitié de l'activité est réalisée dans les zones de l'Asie Pacifique, hors Japon, Amérique latine, Europe de l'Est et Afrique Moyen-Orient (Les Echos Etudes, 2014). Les pays émergents deviennent très attractifs, notamment le Brésil, la Russie, le Mexique, la Chine et l'Inde qui enregistrent des taux de croissance entre 5 et 9 % en moyenne (Euromonitor International, 2011). On observe une réelle montée en puissance de la consommation des cosmétiques chez les classes moyennes des pays émergents, qui, grâce à leur puissance démographique, offrent une belle perspective de croissance pour les produits de beauté (Collin, 2015). La zone Asie Pacifique représente à elle seule 80 % de la croissance du marché mondial en 2014 selon une étude L'Oréal Finance.

En 2013, les trois quarts du marché mondial des cosmétiques s'effectuent en « Mass Market », par les canaux de grande consommation. Le dernier quart est occupé par le segment dit « Premium », soit la distribution sélective, qui a été très impactée par la crise économique de 2008 (Les Echos Etudes, 2014).

(1) En valeur, hors oral care, produits de rasage et dépilatoires

(2) Y.c. soins solaires et bébé

(3) Bain et douche et déodorants

Figure 2. La répartition du marché par segment de produits en 2013 (1)
(Les Echos Etudes d'après Euromonitor, 2014)

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Les soins de la peau représentent le segment le plus important de l'industrie cosmétique, avec près de 34 % de parts de marché (figure 2).

En ce qui concerne les consommateurs, on observe un vieillissement de la population dans les pays développés, les « baby-boomers » deviennent des « papy-boomers ». Ces derniers se montrent exigeants face aux produits qu'ils utilisent et privilégient les produits techniques. En Europe, les femmes de plus de 60 ans représentent à elles seules 34 % du marché des soins du visage puisqu'elles en achètent en moyenne deux fois plus que les femmes de moins de 25 ans, selon une étude de marché L'Oréal. Les jeunes adultes du monde entier font face à des problèmes de peau ; en Thaïlande, 60 % des jeunes déclarent avoir de l'acné ou la peau grasse. En Europe, 90 % des jeunes filles utilisent un produit nettoyant quotidiennement.

Les habitudes de consommation varient d'un pays à l'autre. Par exemple, les Coréennes déclarent utiliser quotidiennement six produits de beauté, pour maintenir la pureté de leur peau. Les Brésiliennes, quant à elles, utilisent cinq produits dédiés à l'entretien de leurs cheveux (L'Oréal Finance, 2008).

Le marché des cosmétiques pour hommes s'accroit progressivement en Europe, tandis qu'en Asie de nombreux hommes de tout âge sont déjà conquis depuis déjà une décennie. Les Coréens du Sud utilisaient déjà près de deux produits de soins du visage par jour en 2005, les Japonais 1,8 produits et les Chinois 1,2.

La marque L'Oréal Paris est sacrée, pour la troisième année consécutive, première marque de cosmétiques au monde avec une valeur chiffrée à 13,7 milliards de dollars. Le géant français est suivi de loin par son concurrent américain Gillette, détenu par Procter & Gamble puis de l'Allemand Beiersdorf avec sa marque Nivea (Brand Finance, 2016). L'Oréal a vu son chiffre d'affaires augmenter de 12 % en 2015 et s'élève maintenant à plus de 25 milliards d'euros (L'Oréal Finance, 2016). L'Europe est un acteur clef dans le domaine des cosmétiques puisque dans « le top 30 des acteurs des parfums et cosmétiques en 2013 » recensés dans Les Echos Etudes de 2014, 11 groupes sont européens.

Les fabricants et revendeurs de parfums et cosmétiques font face à une concurrence de plus en plus ardue. Les marques de distributeurs proposent elles aussi des produits toujours plus en accord avec la demande, notamment des cosmétiques bio, ou des produits de type professionnels. Les marques de prêt-à-porter font leur entrée sur le marché de la beauté et proposent à leur tour leur propre marque de cosmétiques (Les Echos Etudes, 2014). C'est le cas

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de Zara avec ses parfums, H&M qui offre déjà une large gamme de produits de beauté mais qui va bientôt se lancer dans les cosmétiques biologiques et Etam qui utilise les influenceurs de beauté sur les réseaux sociaux pour faire connaître sa gamme, lancée en 2014 (LSA, 2014). Les chaînes de produits de beauté telles que Kiko par exemple, proposent des prix toujours plus réduits, qu'ils offrent dans plus de 600 points de vente à travers 8 pays, mais également sur internet (Les Echos Etudes, 2014).

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