5. L'échantillon
Treize hommes de 16 à 61 ans ont été
entendus pour l'étude qualitative. Ils ont été choisi pour
leur âge. Par définition, tous les hommes utilisent au moins un
produit cosmétique pour leur hygiène. Concernant les soins
visage, les non-consommateurs n'ont pas été écartés
de l'étude, un homme de 45 ans s'est révélé
réfractaire aux soins visage. Les treize répondants ont
été classés en quatre générations,
conformément à l'étude documentaire. La
génération Z concerne les individus de moins de 20 ans, la
génération Y, de 20 à 35 ans, la génération
X de 36 à 50 ans, et une catégorie s'ajoute à celles-ci,
les séniors. Les séniors sont définis comme des individus
de plus de 50 ans.
- Lucas C., 16 ans, lycéen, Tours
- Yann P., 17 ans, lycéen, Tours
- Valentin C., 19 ans, serveur dans l'hôtellerie
restauration, Tours
- Olivier A., 26 ans, chef de produit, Paris
- Gwenaël C., 30 ans, coordinateur services
généraux, Paris
- Joseph S., 32 ans, chargé de ressources humaines,
Paris
- Nicolas S., 33 ans, géomètre, Tours
- Yoan H., 39 ans, agent SNCF, Tours
- Gilles G., 45 ans, responsable de pôle digital, Paris
- Bruno S., 48 ans, chef d'équipe dans l'imprimerie,
Tours
49
- Stéphane S., 51 ans, lieutenant sapeur-pompier, Tours -
Lionel C., 53 ans, commercial grands comptes, Paris - Jean-François G.,
61 ans, pharmacien, Tours
Pour que l'étude soit pertinente, un minimum de deux
individus par génération a été interviewé.
Lorsque deux avis divergents ont été observés au sein
d'une même génération, un troisième voir d'un
quatrième individu a été entendu pour confirmer l'un des
deux points de vue.
6. Les limites de l'étude
L'étude se limite à treize hommes dont six
d'entre eux résident à Paris et huit à Tours, en
région Centre Val de Loire. Bien qu'une partie de ces hommes vive en
métropole, et l'autre en province, l'échantillon n'est pas
entièrement fidèle à la population française. Afin
de ne pas restreindre l'étude, les hommes n'ont pas été
choisis en fonction de leur CSP. Celle-ci pourrait cependant avoir un impact
sur la consommation de cosmétiques. Les consommateurs ayant un plus haut
pouvoir d'achat auront, en théorie, plutôt tendance à
rechercher la qualité et la performance plutôt qu'un prix bas.
Treize hommes de 16 à 61 ans ne constituent pas un échantillon
suffisant pour représenter les 32 millions d'hommes français. Ils
permettent de modéliser des comportements types en fonction de
l'âge du consommateur.
La perception qu'un homme a d'un produit cosmétique se
limite à des images montrées lors des entretiens. Seul le sens de
la vue est sollicité chez le répondant lors de cette
étude. Les sens de l'odorat et du toucher peuvent être
utilisés grâce à des tests de produits. Cependant, allant
de 5 à plus de 20 euros, il semblait difficile financièrement de
se procurer les six produits. Dans l'incapacité d'en choisir un
plutôt qu'un autre, étant donné l'étendue de l'offre
et des canaux de distribution, l'option visuelle a été
privilégiée. La piste des échantillons de produits a
également été envisagée, en revanche, la grande
distribution et la pharmacie ne permettent pas d'obtenir des
échantillons de leurs produits. Une étude autour des produits
tout en stimulant les sens du toucher et de l'odorat de l'interrogé
pourrait compléter la présente étude. La
modélisation des comportements pourrait être
complétée par une approche plus sensorielle des produits et une
observation des répondants face à des textures ou des odeurs.
50
|