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Les déterminants du choix du secteur d’enseignement primaire par les parents de la ville de Bukavu.


par Gloire NGONE NDJALO
Institut supérieur pédagogique de Bukavu - Licence en pédagogie appliquée 2019
  

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1.5 Notre modèle de recherche sur le choix

Le choix de ce modèle se fonde sur le nombre élevé de construits, qui lui confère un grand pouvoir explicatif du choix de secteur d'enseignement du point de vue indice de qualité. Son intérêt principal réside dans le fait qu'en plus des variables explicatives, il propose des variables modératrices (Le sexe, Age, Activité du de l'enquêté, Statut de ménage, le niveau d'éducation du parent, Nombre d'enfants scolarisés,), qui comme leur nom l'indique, modère l'influence des variables explicatives dans le but d'un choix de secteur d'enseignement. Pour la présente étude, nous avons retenu toutes les variables modératrice, Ainsi, nous avons une variable à expliquer : le choix et des variables explicatives comme distance, revenu, dépense. le schéma ci-après représente ce modèle :

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Figure 1 : schéma de notre modèle de recherche sur le choix

Satisfaction et qualité perçus

Niveau d'étude

Choix

Nombre des personnes

Activités du responsable de ménage

Revenus

Dépense

Fiabilité

Responsabilité

Confort

Assurance et confiance

Distance

Attention accorde

Personnalité

Etat civil

Age

Sexe

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Section II. REVUES DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE

Dans cette section nous allons présenter un nombre d'études ayant porté sur le choix du secteur d'enseignement.

Rohen d'aiglepierre (2012) : dans son article économique intitulé quel choix des parents pour l'établissement éducatif de leurs enfants, pour l'auteur, cette enquête nationale réalisée dans les collèges publics et privés d'une quarantaine de communes de Madagascar a comme objectif de constituer une base de données unique afin d'analyser le comportement des ménages face au choix entre différents établissements éducatifs au Madagascar.

Dans le cadre de cette enquête, pour des raisons de logistique et de coûts, la méthode de l'échantillonnage aléatoire stratifié a été employée, une quarantaine de communes ont été tirées au sort et tous les collèges privés comme publics de ces communes ont été ciblés par l'enquête, peu plus de trois mille ménages ont pu être interrogés dans le cadre de cette enquête. Toutefois, il n'a été possible de collecter avec suffisamment de fiabilité l'ensemble des informations que pour 70 à 80 % de l'échantillon selon les questions et les Modèles Logit binomiaux ont été mis en place pour traiter ces données mais aussi les modèles Probit.

Les résultats obtenus lui ont permis de conclure que les déterminants du choix effectif d'un collège apparaissent de plusieurs types et varient selon les catégories d'établissements. Du côté de la demande, le type d'établissement choisi au primaire, le niveau d'éducation du père et le nombre d'enfants à charge influencent le choix de la plupart des catégories de collège privé. La religion influence de façon significative le choix d'un collège de même confession, tandis que la catégorie de revenu pèse sur le choix des établissements laïcs et catholiques, mais pas sur les autres catégories de privé. Du côté de l'offre dans la commune, l'urbanisation, la taille de la population à scolariser et le nombre de collèges privés en présence ne paraissent pas augmenter la probabilité du choix du privé. Au niveau des établissements, le coût apparait avoir un effet négatif sur les ménages à faible revenu et ceux-ci se retrouvent donc dans des collèges avec de plus faibles taux de réussite aux examens et des parents moins instruits. Les ménages les plus aisés ne sont pas influencés par ce coût et choisissent donc des établissements dont le niveau moyen des autres pères est plus élevé. L'affiliation religieuse d'un collège apparait être un facteur de choix très important, alors que la taille de la classe et le taux d'encadrement ne semblent pas avoir d'influence significative.

Les raisons invoquées par les parents pour justifier leur choix d'un établissement s'avèrent principalement être la proximité 40%, le coût 30%, la qualité des enseignants26%, la discipline24%, l'instruction religieuse21% et les taux de réussite aux examens 19%.

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Rohen d'aiglepierre (2010) : choisir un établissement éducatif dans un pays en développement : une enquête sur l'enseignement secondaire à Madagascar, son objectif était d'appréhender le processus de choix d'un établissement éducatif, ses déterminants et finalement ses effets immédiats. A travers les modèles logit binomiaux, multinomiaux et conditionnels, l'auteur montre que du côté de la demande ces variables, le type d'établissement choisi au primaire, le niveau d'éducation du père influencent avec une moyenne 4% les choix d'un établissement et le nombre d'enfants à charge influencent le choix de la plupart des catégories de collège privé en raison de 38%. la religion influence de façon significative le choix d'un collège de 39,4% de même confession 82%, tandis que la catégorie de revenu pèse sur le choix des établissements laïcs et catholiques 43% et 28%, mais pas sur les autres catégories de privé. du côté de l'offre dans la commune 31%, l'urbanisation, la taille de la population à scolariser et le nombre de collèges privés 45 % en présence ne paraissent pas augmenter la probabilité du choix du privé. Au niveau des établissements, le coût apparait avoir un effet négatif sur les ménages à faible revenu et ceux-ci se retrouvent donc dans des collèges avec de plus faibles taux de réussite aux examens et des parents moins instruits et influence le choix en 50%. Les ménages les plus aisés ne sont pas influencés par ce coût. Selon le résultat de l'auteur, ils sont en 25% et choisissent donc des établissements dont le niveau moyen des autres pères est plus élevé.

L'affiliation religieuse d'un collège apparait être un facteur de choix très important, alors que la taille de la classe et le taux d'encadrement 23% ne semblent pas avoir d'influence significative. les raisons invoquées par les parents pour justifier leur choix d'un établissement s'avèrent principalement être la proximité 42%, le coût, la qualité des enseignants 27%, la discipline27%, l'instruction religieuse 24% et les taux de réussite aux examens21%. la proximité et les coûts sont plus souvent invoqués par les ménages à faible revenu, alors que l'instruction religieuse est moins évoquée par les ménages les plus aisés.

Ricardo M. S., ET James N., (2012) ont abordés une thématique traitant sur contributions for an economic perspective on school choice. Dans ce travail, l'objectif pour les chercheurs était de présenter un aperçu du choix de l'école, une discussion sur les outils utilisés par les économistes pour analyser le choix de l'école, et une perspective économique de la recherche sur le choix de l'école qui s'est donc éloignée d'un point de vue théorique et la perspective.

Des sondages d'opinion était une méthode qui ont permis aux auteurs d'attribuer une certaine quantité à la satisfaction des parents dans cette recherche dans le but d'identifier dans quelle mesure leur satisfaction a augmenté ou diminué en conséquence directe des études du choix. un modèle d'équilibre général a permis une structure analytique mettant en relation tous les étudiants de tous les horizons. Les expériences établissent généralement un système randomisé de

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récompense du financement public, permettant un groupe de contrôle. Cette méthode ne devrait pas changer dans les réformes futures étant donné que la sélection est une composante principale de l'inférence statistique.

Les résultats de la littérature indiquent que les programmes de choix scolaires ont été en mesure d'accroître les résultats des élèves et la qualité de l'école réduire les inégalités dans le système éducatif sans coûts supplémentaires pour les gouvernements des États.

Il semble également y avoir un effet externe positif sur les écoles publiques existantes confrontées à des problèmes de concurrence. Enfin, il y a une participation accrue des parents ainsi qu'une baisse significative du taux d'abandon.

Harold.A, Peter.F, et Elizabeth M. P (2001) «School Quality, School Cost, and the Public/Private School Choices of Low-Income Households in Pakistan »L'objectif de ce travail a tourné autour de l'identification des facteurs qui affectent le choix des ménages pauvres dans une école publique ou privée ou pas à l'école à Pakistan.

Les auteurs démontrent que leur méthodologie était accès sur la deuxième enquête qu'ils ont utilisés pour générer des estimations de la proportion d'enfants non scolarisés. L'échantillonnage a également été utilisé pour établir les poids de l'échantillon. Les poids d'échantillon ont permis de traduire l'échantillon fondé sur le choix en équivalent de la population. De cette manière, les auteurs présentent une base de sondage qui leurs ont permis de générer des taux d'inscription qui sont représentatifs de l'ensemble des 50 quartiers à faible revenu, à travers une méthode de traitement de données de l'estimation du maximum de vraisemblance logit imbriqué.

Selon eux les résultats montrent que 55% des enfants de l'échantillon font partie de ménages gagnant moins de 3 500 roupies (100 dollars) par mois, correspondant à moins de 1 $ par personne et par jour. Malgré les faibles revenus, il sied de signaler la grande proportion d'enfants est à l'école. Seulement 11% des garçons et 8% des filles âgées 6-10 n'étaient pas inscrits. Cependant, la probabilité de retenir un enfant de l'école diminue rapidement que le revenu augmente. Les ménages aux revenus les plus bas ont retenu 25% de leurs garçons et 21% de leurs filles de l'école. En revanche, presque tous les enfants des ménages dont le revenu est supérieur à Rs 3500 sont à l'école.

Cependant, ils paieraient un montant modeste pour réduire la taille des classes dans les écoles publiques. Si on met une école hypothétique comptant 300 élèves et 6 enseignants, réduisant de cinq le nombre moyen d'élèves par classe 50 à 45) équivaudrait à ajouter 0,67 enseignant à l'école. Parents gagnant 1500 roupies paieraient un total de 549 roupies (300 x 1,83) pour atteindre

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cette réduction. Parents gagnant 3000 roupies mensuelles paieraient 1053 roupies (300 x 3,51), soit environ la moitié du coût d'un instructeur à temps plein.

Simon.B, Ellen.G, Anna.V et Deborah .W., (2009) ont abordés «What Parents Want: School preferences and school choice» L'objectif principal de cet article était d' analyser ce que les parents recherchent dans le choix des écoles en combinant des informations d'enquête sur les choix des parents et un riche ensemble de caractéristiques socio-économiques; les données administratives sur les caractéristiques de l'école, les critères d'admission et les règles d'attribution; et des données spatiales attachées à un recensement des élèves pour définir l'ensemble de facto d'écoles disponibles pour chaque famille dans l'enquête.

Les auteurs de cet article démontrent que les familles apprécient en effet les résultats scolaires dans les écoles en capturant l'ensemble des écoles que chaque famille pourrait choisir de façon réaliste. Ils examinent également un grand sous-ensemble des parents qui continu à vivre dans la même maison qu'avant la naissance de l'enfant, afin d'éviter une maison / école endogène se déplace et modélisent ensuite les choix effectués en fonction des caractéristiques des écoles et des familles et des distances impliqué , cette méthode d'analyse centrale de la régression logistique multinomiale nous a permis de déterminer le résultat.

Ce résultat montre qu'il existe de nettes différences dans la qualité des écoles disponibles pour différents types de parent. En moyenne, les écoles accessibles aux parents accueillent 16% des élèves. Ce 22% pour les parents du quintile inférieur de statut socio-économique et seulement 11% pour les parents le plus haut quintile. Les écoles accessibles à l'ensemble de la population comptent 19% d'élèves, atteindre un niveau élevé dans leurs tests, contre 17% dans les écoles disponibles pour les parents dans le quintile de SSE inférieur et 23% pour les parents dans le quintile de SSE supérieur.

L'écart type pour la proportion d'élèves est de 0,08 (ou 8 points de pourcentage) pour toute la population. Ceux du quintile socio-économique le plus bas ont une plus grande variance caractéristique des écoles supérieures à celles du quintile de SSE le plus élevé; 0,11 comparé à 0,06 dans FSM valeur absolue augmente de 8,3%, la variable de réussite scolaire de 73% et la distance rang de 15,8%. Le statut socio-économique est moins important (valeur de p conjointe de 29,6%) et très peu de coefficients individuellement significatifs) ainsi que les caractéristiques parentales (valeur de p 13,8%) et les contrôles de quartier (3,6%). Notez que cela peut être dû en partie à la plus faible taille de l'échantillon. Cela suggère que les familles à statut socio-économique élevé qui changent de maison entraînent certaines des différences de préférences pour l'école.

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Peter.G et David.S (2001) The Demand for Primary Schooling in Madagascar: Price, Quality, and the Choice Between Public and Private Providers, Dans cette étude, l'objectif de chercheur était d'examiner les déterminants du choix de l'école primaire parmi les ménages dans les zones rurales de Madagascar.

Cette étude utilise les données de l'Enquête permanente sur les ménages à Madagascar (Enquête Permanente auprès des Ménages), recueillies en 1993-1994. Un système complet et polyvalent enquête nationale de 4 508 ménages complétés par une communauté sondage lequel comprend des informations sur les écoles locales. Selon les auteurs ces analyses se concentrent sur les enfants du primaire (6 à 12). Le questionnaire communautaire était essentiellement limité aux zones rurales; moins de 10 pourcent de l'échantillon couvert par l'enquête communautaire est classé comme «urbain» et même dans ces cas «Semi-urbain» est probablement une désignation plus précise. Les estimations de paramètres du modèle logit imbriqué du choix de l'école primaire Reflétant la normalisation étaient utilisées, les estimations montrent l'effet des variables explicatives.

Le résultat montre qu'il y a une grande différence par niveau de dépense dans le statut de scolarisation primaire. Au moins 60% des enfants de quintile le plus pauvre ne va pas à l'école, contre 27% dans le quintile le plus riche. Ainsi, les plus aisés sont plus susceptibles de vivre dans les communautés des servies par une école privée.

Dans la mesure où ces indicateurs sont des indicateurs de la qualité des écoles, les chiffres impliquent que les écoles primaires privées sont de meilleure qualité que les écoles publiques, l'utilisation simultanée même classe dans différentes classes se produit dans 56% des écoles privées, contre 67 pourcentages d'écoles publiques. Les indicateurs de l'état des installations montrent plus de différence. Ainsi par exemple, 40% des écoles privées les plus proches ont des fenêtres en «bon» état (aucune ou quelques cassés) contre seulement 6% des écoles publiques. Malheureusement, les informations sur la qualité des écoles est quelque peu limitée dans les enquêtes communautaires: nous ne disposons pas de données sur d'autres mesures de qualité Des tableaux croisés supplémentaires (non montrés) montrent que les ménages plus aisés ont accès à écoles locales de qualité légèrement supérieure, ce qui est valable tant pour le public que pour (le cas échéant) écoles privées.

Justine.S, Nber.T, J.Kane, Douglas.O, (2009) Heterogeneous Preferences and the Efficacy of Public School Choice». Les objectifs de cette recherche Premièrement, les auteurs examinent l'efficacité potentielle du choix des écoles publiques en estimant les déterminants sous-jacents des choix des parents. Mais aussi d'examiner si le choix de l'école entraînera une plus forte pression du côté de la demande pour que les écoles peu performantes s'améliorent.

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Dans cet article, les auteurs utilisent des données administratives pour tous les étudiants en CMS pour l'année avant et après la mise en oeuvre du choix de l'école. En plus des choix parentaux c les caractéristiques des élèves pour les années avant et après le choix de l'école, y compris la géocodage lieu de résidence, race, sexe, statut de bénéficiaire de la subvention pour le déjeuner et affectation à une école. Les auteurs ont utilisés ces données pour construire des variables clés dans la demande d'écoles, telles que la distance de conduite entre chaque élève à chaque école. L'échantillon d'estimation final utilisé pour estimer le modèle éclaté-mixte-logit inclus 36 887 élèves de la quatrième à la huitième année.

Les moyennes et les écarts types de ces variables dans les 2,4 millions de combinaisons d'établissements, d'étudiants et de rangs utilisés pour estimer les modèles les écarts moyen et standard de la caractéristique moyenne parmi les étudiants est rapportée pour les 36 887 étudiants. Le traitement des données d'enquête montrent que La variation découlant de préférences particulières pour les résultats scolaires était similaire en l'ampleur à la variation découlant de revenu du quartier et scores de base. Une augmentation d'un écart type du hasard coefficient a augmenté le poids attribué aux résultats scolaires de 0,2 à 0,7 dans les quatre sous-échantillons, alors qu'une augmentation d'un écart-type du revenu du quartier (environ 25 000 $) a augmenté le poids de 0,1 à 0,4 dans les résultats scolaires et augmentation d'un écart type de l'élève le score de base du test a augmenté de 0,2 à 0,6 le poids attribué aux résultats scolaires.

Pour les quatre sous-échantillons, le coefficient aléatoire sur les résultats scolaires a été corrélé négativement avec la valeur aléatoire coefficient sur le domicile-école et en corrélation positive avec le coefficient aléatoire sur la distance. Par conséquent, les parents qui envisagent des options en dehors de leur école à la maison sont plus susceptibles de rechercher scores élevés au moment de décider quelles écoles choisir. Pour le parent moyen, choisir une grande école constitue une difficulté et sont obliger à choisir une école plus loin que l'école à la maison, ce qui entraîne des compromis entre les acquis scolaires et la proximité. Cependant, le pourcentage de noir à l'école est négativement corrélée aux résultats moyens au test. Ce qui implique que les parents afro-américains doivent valoriser les résultats scolaires plus que leurs homologues blancs afin de les inciter à choisir une école plus performante qui compte également en moyenne moins d'élèves afro-américains.

Perréal Gilbert.T, Sophie.P, et Alain .L (2013) ont abordé une question intitulée «Les facteurs influençant le choix de fréquenter un collège privé ou public». Le premier objectif consistait à analyser et comparer le succès scolaire en lien avec la provenance des élèves au niveau secondaire. Le second objectif de ce projet de recherche est d'analyser les facteurs influençant la décision d'aller vers un collège privé ou public.

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Dès l'automne 2011, les chercheurs ont mis en branle le protocole qui a conduit à la collecte des données auprès des écoles secondaires privées. Cette phase du projet nécessitait de contacter les 125 écoles. Chaque école participante devait faire parvenir le nom de la personne responsable de l'organisation de la passation du questionnaire. Un site Internet spécialisé dans la conception de sondage (Survey Monkey) a été mis à contribution pour amasser les données auprès des élèves du secondaire. Gilbert-Tremblay et coll. (2011) pour connaître la procédure utilisée lors de la création du questionnaire. Elle s'est déroulée entre le 9 avril et le 11 mai 2012. Par la suite, des analyses ont été effectuées pour répondre aux principaux objectifs et à questions secondaires énumérées plus haut. Chacune des analyses sera détaillée plus loin et une interprétation sera donnée afin de mieux comprendre le profil de réponse. L'ensemble des analyses statistiques a été effectué grâce au logiciel SPSS.

Les résultats montrent qu'environ 78 % des répondants ayant opté pour un collège privé Croient que la qualité de l'enseignement y est meilleure qu'au secteur public. En comparaison, ceux qui ont choisi de poursuivre leurs études dans un établissement collégial public se montrent en accord avec cet énoncé dans une proportion de seulement 39 %. Cette croyance à propos de la qualité de l'enseignement offert est celle qui recueille le plus haut taux d'approbation.

Dans la même veine, la conception selon laquelle l'encadrement est meilleur au collégial privé est elle aussi sanctionnée par plus des trois quarts des répondants (77 %) qui poursuivent leur cheminement au privé. La cohorte qui se dirige vers le public partage ce point de vue avec un taux d'assentiment légèrement supérieur à 61 %. La notion selon laquelle les professeurs sont plus compétents dans les établissements post secondaires privés est perçue très différemment par les répondants, selon qu'ils optent pour le privé ou le public au collégial. Environ trois fois plus de jeunes ayant choisi de poursuivre leurs études au privé entretiennent cette idée, alors que ceux se dirigeant vers le public ne le croient que très peu (43 % contre 14 %). Malgré la faiblesse relative de ces pourcentages, il est intéressant de noter qu'il s'agit du plus grand écart observé entre les deux groupes sur la question portant sur les avantages qu'ils perçoivent à propos des cégeps privés. Près des deux tiers des élèves qui ont choisi de rester au privé croient que ce choix résultera en une meilleure préparation aux études universitaires. Cette croyance n'est partagée que par 42 % pour ceux qui s'acheminent vers le secteur public. Ceux qui ont choisi de continuer au privé se démarquent aussi de leur confrère quant à leur perception concernant la disponibilité des professeurs. Environ 62 % des tenants de la formation privée considèrent que leur choix d'institution leur conférera l'avantage d'avoir un accès plus facile aux enseignants de leurs cours. Un peu moins de 44 % des jeunes qui quittent le privé maintiennent le même point de vue, Ici, les opinions des deux groupes se rejoignent : un maigre 5 % d'écart sépare ceux qui restent au privé (52

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%) de ceux qui le quittent (47 %). L'opinion selon laquelle le réseau privé conférerait un avantage parce que la Cote R y est plus élevée ne recueille que peu d'assentiment chez les élèves de cinquième secondaire. Seuls 26 % des répondants qui ont décidé de s'inscrire dans un cégep privé partagent cette conviction, contre 18 % pour ceux qui se préparent à faire le saut au public. De même, la majorité des élèves ne croient pas que les cégeps privés offrent un environnement plus sécuritaire que les institutions publiques. Seulement 28 % des futurs inscrits au collégial privé pensent que leur prochaine école sera plus sécuritaire qu'un cégep public; cette proportion chute à 14 % lorsqu'on s'attarde aux réponses des étudiants qui s'apprêtent à délaisser le réseau privé.

Mathieu Valdenaire (2011) dans sa thèse essais en économie de l'éducation .l'auteur compare l'efficacité relative du secteur privé par rapport au secteur public dans les écoles élémentaires en France, les données utilisées dans cette étude sont pour l'essentiel issues du panel primaire 1997. La base de sondage couvre l'ensemble des écoles publiques et privées sous contrat de France métropolitaine. Le plan de sondage a été conçu de manière à obtenir un échantillon représentatif d'environ 9600 élèves. Le taux de sondage uniforme est d'un élève sur 90, il a été obtenu à partir d'un mode de tirage différent selon la taille des écoles, réparties en strates. Pour les écoles scolarisant moins de 11 élèves au cours préparatoire, 1 école sur 90 a été retenue, et tous les élèves de cours préparatoire de ces écoles font partie de l'échantillon. Pour les écoles ayant entre 11 et 30 élèves au cours préparatoire, 1 école sur 30 a été tirée, puis 1 élève sur 3 a été retenu (par un tirage aléatoire basé sur les listes alphabétiques). Enfin, pour les écoles scolarisant plus de 30 élèves en cours préparatoire, 1 école sur 30 a été retenue, dont la classe de CP observée a été tirée au sort 98, puis 1 élève sur 3 a été retenu, de manière aléatoire.

Le résultat des statistiques présentes dans le panel primaire 1997montre que pour les parents d'élèves ayant fréquenté exclusivement le secteur privé au primaire, il apparaît que les « motifs pédagogiques » (taille des classes, qualité des maîtres) restent largement minoritaires dans le choix d'une école privée parmi les parents d'élèves du panel : moins de 22% des parents avancent de telles raisons comme raison principale. Les convictions personnelles semblent au contraire jouer un rôle important (plus de 40% en font leur raison principale, parmi celles proposées dans l'enquête). La « bonne fréquentation » de l'école apparaît également comme un motif important : elle est citée par davantage de parents que les motifs « pédagogiques » (taille des classes et qualité des maîtres) réunis 103 Les motifs tenant à la réputation de l'école semblent par ailleurs jouer un rôle plus important que les convictions personnelles chez les parents dont les enfants passent dans le privé après une scolarisation dans le public mais la faiblesse des effectifs rend la comparaison difficile.

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Les changements de secteur sont plus fréquents à l'entrée de chaque cycle, lorsque la poursuite du parcours scolaire exige la plupart du temps un changement d'établissement. Caille (2004) montre à partir de l'exploitation du panel secondaire 1989, que du CM2 à la fin du secondaire, seulement 71% des élèves restent fidèles à un secteur (62% ne fréquentent que le secteur public tout au long de leur scolarité secondaire, et 9% exclusivement le secteur privé) : 29% changent donc de secteur au cours de leur scolarité secondaire dont 7% plusieurs fois. Les 10 000 écoles et établissements privés français scolarisent une part croissante des élèves tout au long de leur scolarité : ainsi environ 14% des élèves du primaire sont scolarisés dans le privé, contre plus de 20% au lycée.

Ces résultats ont des implications politiques importantes. Certes, reconnaissant que les populations de personnes à travers le pays qui choisissent des types d'écoles particuliers diffèrent sur Les dimensions observables devraient affecter l'évaluation de l'efficacité des types d'école.

Nous observons cependant que la plupart des études effectuées dans le cadre du choix des secteurs d'enseignement ont été réalisées dans les pays d'Asie, de l'Europe et quelques-uns seulement en Afrique. Les études sur choix du secteur d'enseignement dans les pays africains sont peu nombreuses. A notre idée, les études du choix des secteurs d'enseignement sont rares voire même inexistantes dans la ville de Bukavu, la plupart des auteurs économistes abordent plutôt la demande de l'éducation. A la lumière des résultats des travaux effectués dans d'autres pays qui portent plus sur le comportement de ménage face au choix entre différent établissements, les processus du choix mais aussi les discussions sur les outils par les économiste sur le choix et les autres efficacités potentielle du choix des écoles publique également des décisions et rôle du choix de l'école , le travail de recherche présenté ici tente de démontrer de loin les pensée de ces auteurs, l'originalité de notre étude par rapport aux études précédentes d'une manière générale est dans le sens d'identifier et d'analyser les déterminants du choix du secteur d'enseignements primaire par les parents de la ville de Bukavu. Au vu de ce qui précède, la présente étude se veut relever les éléments sur lesquels les parents s'appuient principalement dans le choix de l'école primaire où va étudier leurs enfants afin de doter aux promoteurs d'écoles des piliers (déterminants du choix des parents) sur lesquels ils doivent s'appuyer pour attirer plus d'élèves ainsi améliorer leurs rentabilités. une étude qui n'a jamais été effectuée ailleurs, et qui pourra s'inscrire dans le compte des recherches rares effectués à Bukavu dans le cadre du choix des secteurs d'enseignement.#

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand