1.5 Notre modèle de recherche sur le choix
Le choix de ce modèle se fonde sur le nombre
élevé de construits, qui lui confère un grand pouvoir
explicatif du choix de secteur d'enseignement du point de vue indice de
qualité. Son intérêt principal réside dans le fait
qu'en plus des variables explicatives, il propose des variables
modératrices (Le sexe, Age, Activité du de
l'enquêté, Statut de ménage, le niveau d'éducation
du parent, Nombre d'enfants scolarisés,), qui comme leur nom l'indique,
modère l'influence des variables explicatives dans le but d'un choix de
secteur d'enseignement. Pour la présente étude, nous avons retenu
toutes les variables modératrice, Ainsi, nous avons une variable
à expliquer : le choix et des variables explicatives comme distance,
revenu, dépense. le schéma ci-après représente ce
modèle :
16
Figure 1 : schéma de notre modèle de
recherche sur le choix
Satisfaction et qualité perçus
Niveau d'étude
Choix
Nombre des personnes
Activités du responsable de ménage
Revenus
Dépense
Fiabilité
Responsabilité
Confort
Assurance et confiance
Distance
Attention accorde
Personnalité
Etat civil
Age
Sexe
17
Section II. REVUES DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE
Dans cette section nous allons présenter un nombre
d'études ayant porté sur le choix du secteur d'enseignement.
Rohen d'aiglepierre (2012) : dans son article
économique intitulé quel choix des parents pour
l'établissement éducatif de leurs enfants, pour l'auteur,
cette enquête nationale réalisée dans les collèges
publics et privés d'une quarantaine de communes de Madagascar a comme
objectif de constituer une base de données unique afin d'analyser le
comportement des ménages face au choix entre différents
établissements éducatifs au Madagascar.
Dans le cadre de cette enquête, pour des raisons de
logistique et de coûts, la méthode de l'échantillonnage
aléatoire stratifié a été employée, une
quarantaine de communes ont été tirées au sort et tous les
collèges privés comme publics de ces communes ont
été ciblés par l'enquête, peu plus de trois mille
ménages ont pu être interrogés dans le cadre de cette
enquête. Toutefois, il n'a été possible de collecter avec
suffisamment de fiabilité l'ensemble des informations que pour 70
à 80 % de l'échantillon selon les questions et les Modèles
Logit binomiaux ont été mis en place pour traiter ces
données mais aussi les modèles Probit.
Les résultats obtenus lui ont permis de conclure que
les déterminants du choix effectif d'un collège apparaissent de
plusieurs types et varient selon les catégories d'établissements.
Du côté de la demande, le type d'établissement choisi au
primaire, le niveau d'éducation du père et le nombre d'enfants
à charge influencent le choix de la plupart des catégories de
collège privé. La religion influence de façon
significative le choix d'un collège de même confession, tandis que
la catégorie de revenu pèse sur le choix des
établissements laïcs et catholiques, mais pas sur les autres
catégories de privé. Du côté de l'offre dans la
commune, l'urbanisation, la taille de la population à scolariser et le
nombre de collèges privés en présence ne paraissent pas
augmenter la probabilité du choix du privé. Au niveau des
établissements, le coût apparait avoir un effet négatif sur
les ménages à faible revenu et ceux-ci se retrouvent donc dans
des collèges avec de plus faibles taux de réussite aux examens et
des parents moins instruits. Les ménages les plus aisés ne sont
pas influencés par ce coût et choisissent donc des
établissements dont le niveau moyen des autres pères est plus
élevé. L'affiliation religieuse d'un collège apparait
être un facteur de choix très important, alors que la taille de la
classe et le taux d'encadrement ne semblent pas avoir d'influence
significative.
Les raisons invoquées par les parents pour justifier
leur choix d'un établissement s'avèrent principalement être
la proximité 40%, le coût 30%, la qualité des
enseignants26%, la discipline24%, l'instruction religieuse21% et les taux de
réussite aux examens 19%.
18
Rohen d'aiglepierre (2010) : choisir un
établissement éducatif dans un pays en développement : une
enquête sur l'enseignement secondaire à Madagascar, son objectif
était d'appréhender le processus de choix d'un
établissement éducatif, ses déterminants et finalement ses
effets immédiats. A travers les modèles logit binomiaux,
multinomiaux et conditionnels, l'auteur montre que du côté de la
demande ces variables, le type d'établissement choisi au primaire, le
niveau d'éducation du père influencent avec une moyenne 4% les
choix d'un établissement et le nombre d'enfants à charge
influencent le choix de la plupart des catégories de collège
privé en raison de 38%. la religion influence de façon
significative le choix d'un collège de 39,4% de même confession
82%, tandis que la catégorie de revenu pèse sur le choix des
établissements laïcs et catholiques 43% et 28%, mais pas sur les
autres catégories de privé. du côté de l'offre dans
la commune 31%, l'urbanisation, la taille de la population à scolariser
et le nombre de collèges privés 45 % en présence ne
paraissent pas augmenter la probabilité du choix du privé. Au
niveau des établissements, le coût apparait avoir un effet
négatif sur les ménages à faible revenu et ceux-ci se
retrouvent donc dans des collèges avec de plus faibles taux de
réussite aux examens et des parents moins instruits et influence le
choix en 50%. Les ménages les plus aisés ne sont pas
influencés par ce coût. Selon le résultat de l'auteur, ils
sont en 25% et choisissent donc des établissements dont le niveau moyen
des autres pères est plus élevé.
L'affiliation religieuse d'un collège apparait
être un facteur de choix très important, alors que la taille de la
classe et le taux d'encadrement 23% ne semblent pas avoir d'influence
significative. les raisons invoquées par les parents pour justifier leur
choix d'un établissement s'avèrent principalement être la
proximité 42%, le coût, la qualité des enseignants 27%, la
discipline27%, l'instruction religieuse 24% et les taux de réussite aux
examens21%. la proximité et les coûts sont plus souvent
invoqués par les ménages à faible revenu, alors que
l'instruction religieuse est moins évoquée par les ménages
les plus aisés.
Ricardo M. S., ET James N., (2012) ont
abordés une thématique traitant sur contributions for an
economic perspective on school choice. Dans ce travail, l'objectif pour
les chercheurs était de présenter un aperçu du choix de
l'école, une discussion sur les outils utilisés par les
économistes pour analyser le choix de l'école, et une perspective
économique de la recherche sur le choix de l'école qui s'est donc
éloignée d'un point de vue théorique et la perspective.
Des sondages d'opinion était une méthode qui ont
permis aux auteurs d'attribuer une certaine quantité à la
satisfaction des parents dans cette recherche dans le but d'identifier dans
quelle mesure leur satisfaction a augmenté ou diminué en
conséquence directe des études du choix. un modèle
d'équilibre général a permis une structure analytique
mettant en relation tous les étudiants de tous les horizons. Les
expériences établissent généralement un
système randomisé de
19
récompense du financement public, permettant un groupe
de contrôle. Cette méthode ne devrait pas changer dans les
réformes futures étant donné que la sélection est
une composante principale de l'inférence statistique.
Les résultats de la littérature indiquent que
les programmes de choix scolaires ont été en mesure
d'accroître les résultats des élèves et la
qualité de l'école réduire les inégalités
dans le système éducatif sans coûts supplémentaires
pour les gouvernements des États.
Il semble également y avoir un effet externe positif sur
les écoles publiques existantes confrontées à des
problèmes de concurrence. Enfin, il y a une participation accrue des
parents ainsi qu'une baisse significative du taux d'abandon.
Harold.A, Peter.F, et Elizabeth M. P (2001)
«School Quality, School Cost, and the Public/Private School Choices of
Low-Income Households in Pakistan »L'objectif de ce travail a
tourné autour de l'identification des facteurs qui affectent le choix
des ménages pauvres dans une école publique ou privée ou
pas à l'école à Pakistan.
Les auteurs démontrent que leur méthodologie
était accès sur la deuxième enquête qu'ils ont
utilisés pour générer des estimations de la proportion
d'enfants non scolarisés. L'échantillonnage a également
été utilisé pour établir les poids de
l'échantillon. Les poids d'échantillon ont permis de traduire
l'échantillon fondé sur le choix en équivalent de la
population. De cette manière, les auteurs présentent une base de
sondage qui leurs ont permis de générer des taux d'inscription
qui sont représentatifs de l'ensemble des 50 quartiers à faible
revenu, à travers une méthode de traitement de données de
l'estimation du maximum de vraisemblance logit imbriqué.
Selon eux les résultats montrent que 55% des enfants de
l'échantillon font partie de ménages gagnant moins de 3 500
roupies (100 dollars) par mois, correspondant à moins de 1 $ par
personne et par jour. Malgré les faibles revenus, il sied de signaler la
grande proportion d'enfants est à l'école. Seulement 11% des
garçons et 8% des filles âgées 6-10 n'étaient pas
inscrits. Cependant, la probabilité de retenir un enfant de
l'école diminue rapidement que le revenu augmente. Les ménages
aux revenus les plus bas ont retenu 25% de leurs garçons et 21% de leurs
filles de l'école. En revanche, presque tous les enfants des
ménages dont le revenu est supérieur à Rs 3500 sont
à l'école.
Cependant, ils paieraient un montant modeste pour
réduire la taille des classes dans les écoles publiques. Si on
met une école hypothétique comptant 300 élèves et 6
enseignants, réduisant de cinq le nombre moyen d'élèves
par classe 50 à 45) équivaudrait à ajouter 0,67 enseignant
à l'école. Parents gagnant 1500 roupies paieraient un total de
549 roupies (300 x 1,83) pour atteindre
20
cette réduction. Parents gagnant 3000 roupies
mensuelles paieraient 1053 roupies (300 x 3,51), soit environ la moitié
du coût d'un instructeur à temps plein.
Simon.B, Ellen.G, Anna.V et Deborah .W., (2009)
ont abordés «What Parents Want: School preferences and
school choice» L'objectif principal de cet article était d'
analyser ce que les parents recherchent dans le choix des écoles en
combinant des informations d'enquête sur les choix des parents et un
riche ensemble de caractéristiques socio-économiques; les
données administratives sur les caractéristiques de
l'école, les critères d'admission et les règles
d'attribution; et des données spatiales attachées à un
recensement des élèves pour définir l'ensemble de facto
d'écoles disponibles pour chaque famille dans l'enquête.
Les auteurs de cet article démontrent que les familles
apprécient en effet les résultats scolaires dans les
écoles en capturant l'ensemble des écoles que chaque famille
pourrait choisir de façon réaliste. Ils examinent
également un grand sous-ensemble des parents qui continu à vivre
dans la même maison qu'avant la naissance de l'enfant, afin
d'éviter une maison / école endogène se déplace et
modélisent ensuite les choix effectués en fonction des
caractéristiques des écoles et des familles et des distances
impliqué , cette méthode d'analyse centrale de la
régression logistique multinomiale nous a permis de déterminer le
résultat.
Ce résultat montre qu'il existe de nettes
différences dans la qualité des écoles disponibles pour
différents types de parent. En moyenne, les écoles accessibles
aux parents accueillent 16% des élèves. Ce 22% pour les parents
du quintile inférieur de statut socio-économique et seulement 11%
pour les parents le plus haut quintile. Les écoles accessibles à
l'ensemble de la population comptent 19% d'élèves, atteindre un
niveau élevé dans leurs tests, contre 17% dans les écoles
disponibles pour les parents dans le quintile de SSE inférieur et 23%
pour les parents dans le quintile de SSE supérieur.
L'écart type pour la proportion d'élèves
est de 0,08 (ou 8 points de pourcentage) pour toute la population. Ceux du
quintile socio-économique le plus bas ont une plus grande variance
caractéristique des écoles supérieures à celles du
quintile de SSE le plus élevé; 0,11 comparé à 0,06
dans FSM valeur absolue augmente de 8,3%, la variable de réussite
scolaire de 73% et la distance rang de 15,8%. Le statut socio-économique
est moins important (valeur de p conjointe de 29,6%) et très peu de
coefficients individuellement significatifs) ainsi que les
caractéristiques parentales (valeur de p 13,8%) et les contrôles
de quartier (3,6%). Notez que cela peut être dû en partie à
la plus faible taille de l'échantillon. Cela suggère que les
familles à statut socio-économique élevé qui
changent de maison entraînent certaines des différences de
préférences pour l'école.
21
Peter.G et David.S (2001) The Demand for
Primary Schooling in Madagascar: Price, Quality, and the Choice Between Public
and Private Providers, Dans cette étude, l'objectif de chercheur
était d'examiner les déterminants du choix de l'école
primaire parmi les ménages dans les zones rurales de Madagascar.
Cette étude utilise les données de
l'Enquête permanente sur les ménages à Madagascar
(Enquête Permanente auprès des Ménages), recueillies en
1993-1994. Un système complet et polyvalent enquête nationale de 4
508 ménages complétés par une communauté sondage
lequel comprend des informations sur les écoles locales. Selon les
auteurs ces analyses se concentrent sur les enfants du primaire (6 à
12). Le questionnaire communautaire était essentiellement limité
aux zones rurales; moins de 10 pourcent de l'échantillon couvert par
l'enquête communautaire est classé comme «urbain» et
même dans ces cas «Semi-urbain» est probablement une
désignation plus précise. Les estimations de paramètres du
modèle logit imbriqué du choix de l'école primaire
Reflétant la normalisation étaient utilisées, les
estimations montrent l'effet des variables explicatives.
Le résultat montre qu'il y a une grande
différence par niveau de dépense dans le statut de scolarisation
primaire. Au moins 60% des enfants de quintile le plus pauvre ne va pas
à l'école, contre 27% dans le quintile le plus riche. Ainsi, les
plus aisés sont plus susceptibles de vivre dans les communautés
des servies par une école privée.
Dans la mesure où ces indicateurs sont des indicateurs
de la qualité des écoles, les chiffres impliquent que les
écoles primaires privées sont de meilleure qualité que les
écoles publiques, l'utilisation simultanée même classe dans
différentes classes se produit dans 56% des écoles
privées, contre 67 pourcentages d'écoles publiques. Les
indicateurs de l'état des installations montrent plus de
différence. Ainsi par exemple, 40% des écoles privées les
plus proches ont des fenêtres en «bon» état (aucune ou
quelques cassés) contre seulement 6% des écoles publiques.
Malheureusement, les informations sur la qualité des écoles est
quelque peu limitée dans les enquêtes communautaires: nous ne
disposons pas de données sur d'autres mesures de qualité Des
tableaux croisés supplémentaires (non montrés) montrent
que les ménages plus aisés ont accès à
écoles locales de qualité légèrement
supérieure, ce qui est valable tant pour le public que pour (le cas
échéant) écoles privées.
Justine.S, Nber.T, J.Kane, Douglas.O,
(2009) Heterogeneous Preferences and the Efficacy of Public School
Choice». Les objectifs de cette recherche Premièrement, les
auteurs examinent l'efficacité potentielle du choix des écoles
publiques en estimant les déterminants sous-jacents des choix des
parents. Mais aussi d'examiner si le choix de l'école entraînera
une plus forte pression du côté de la demande pour que les
écoles peu performantes s'améliorent.
22
Dans cet article, les auteurs utilisent des données
administratives pour tous les étudiants en CMS pour l'année avant
et après la mise en oeuvre du choix de l'école. En plus des choix
parentaux c les caractéristiques des élèves pour les
années avant et après le choix de l'école, y compris la
géocodage lieu de résidence, race, sexe, statut de
bénéficiaire de la subvention pour le déjeuner et
affectation à une école. Les auteurs ont utilisés ces
données pour construire des variables clés dans la demande
d'écoles, telles que la distance de conduite entre chaque
élève à chaque école. L'échantillon
d'estimation final utilisé pour estimer le modèle
éclaté-mixte-logit inclus 36 887 élèves de la
quatrième à la huitième année.
Les moyennes et les écarts types de ces variables dans
les 2,4 millions de combinaisons d'établissements, d'étudiants et
de rangs utilisés pour estimer les modèles les écarts
moyen et standard de la caractéristique moyenne parmi les
étudiants est rapportée pour les 36 887 étudiants. Le
traitement des données d'enquête montrent que La variation
découlant de préférences particulières pour les
résultats scolaires était similaire en l'ampleur à la
variation découlant de revenu du quartier et scores de base. Une
augmentation d'un écart type du hasard coefficient a augmenté le
poids attribué aux résultats scolaires de 0,2 à 0,7 dans
les quatre sous-échantillons, alors qu'une augmentation d'un
écart-type du revenu du quartier (environ 25 000 $) a augmenté le
poids de 0,1 à 0,4 dans les résultats scolaires et augmentation
d'un écart type de l'élève le score de base du test a
augmenté de 0,2 à 0,6 le poids attribué aux
résultats scolaires.
Pour les quatre sous-échantillons, le coefficient
aléatoire sur les résultats scolaires a été
corrélé négativement avec la valeur aléatoire
coefficient sur le domicile-école et en corrélation positive avec
le coefficient aléatoire sur la distance. Par conséquent, les
parents qui envisagent des options en dehors de leur école à la
maison sont plus susceptibles de rechercher scores élevés au
moment de décider quelles écoles choisir. Pour le parent moyen,
choisir une grande école constitue une difficulté et sont obliger
à choisir une école plus loin que l'école à la
maison, ce qui entraîne des compromis entre les acquis scolaires et la
proximité. Cependant, le pourcentage de noir à l'école est
négativement corrélée aux résultats moyens au test.
Ce qui implique que les parents afro-américains doivent valoriser les
résultats scolaires plus que leurs homologues blancs afin de les inciter
à choisir une école plus performante qui compte également
en moyenne moins d'élèves afro-américains.
Perréal Gilbert.T, Sophie.P, et Alain .L
(2013) ont abordé une question intitulée «Les
facteurs influençant le choix de fréquenter un collège
privé ou public». Le premier objectif consistait à
analyser et comparer le succès scolaire en lien avec la provenance des
élèves au niveau secondaire. Le second objectif de ce projet de
recherche est d'analyser les facteurs influençant la décision
d'aller vers un collège privé ou public.
23
Dès l'automne 2011, les chercheurs ont mis en branle le
protocole qui a conduit à la collecte des données auprès
des écoles secondaires privées. Cette phase du projet
nécessitait de contacter les 125 écoles. Chaque école
participante devait faire parvenir le nom de la personne responsable de
l'organisation de la passation du questionnaire. Un site Internet
spécialisé dans la conception de sondage (Survey Monkey) a
été mis à contribution pour amasser les données
auprès des élèves du secondaire. Gilbert-Tremblay et coll.
(2011) pour connaître la procédure utilisée lors de la
création du questionnaire. Elle s'est déroulée entre le 9
avril et le 11 mai 2012. Par la suite, des analyses ont été
effectuées pour répondre aux principaux objectifs et à
questions secondaires énumérées plus haut. Chacune des
analyses sera détaillée plus loin et une interprétation
sera donnée afin de mieux comprendre le profil de réponse.
L'ensemble des analyses statistiques a été effectué
grâce au logiciel SPSS.
Les résultats montrent qu'environ 78 % des
répondants ayant opté pour un collège privé Croient
que la qualité de l'enseignement y est meilleure qu'au secteur public.
En comparaison, ceux qui ont choisi de poursuivre leurs études dans un
établissement collégial public se montrent en accord avec cet
énoncé dans une proportion de seulement 39 %. Cette croyance
à propos de la qualité de l'enseignement offert est celle qui
recueille le plus haut taux d'approbation.
Dans la même veine, la conception selon laquelle
l'encadrement est meilleur au collégial privé est elle aussi
sanctionnée par plus des trois quarts des répondants (77 %) qui
poursuivent leur cheminement au privé. La cohorte qui se dirige vers le
public partage ce point de vue avec un taux d'assentiment
légèrement supérieur à 61 %. La notion selon
laquelle les professeurs sont plus compétents dans les
établissements post secondaires privés est perçue
très différemment par les répondants, selon qu'ils optent
pour le privé ou le public au collégial. Environ trois fois plus
de jeunes ayant choisi de poursuivre leurs études au privé
entretiennent cette idée, alors que ceux se dirigeant vers le public ne
le croient que très peu (43 % contre 14 %). Malgré la faiblesse
relative de ces pourcentages, il est intéressant de noter qu'il s'agit
du plus grand écart observé entre les deux groupes sur la
question portant sur les avantages qu'ils perçoivent à propos des
cégeps privés. Près des deux tiers des
élèves qui ont choisi de rester au privé croient que ce
choix résultera en une meilleure préparation aux études
universitaires. Cette croyance n'est partagée que par 42 % pour ceux qui
s'acheminent vers le secteur public. Ceux qui ont choisi de continuer au
privé se démarquent aussi de leur confrère quant à
leur perception concernant la disponibilité des professeurs. Environ 62
% des tenants de la formation privée considèrent que leur choix
d'institution leur conférera l'avantage d'avoir un accès plus
facile aux enseignants de leurs cours. Un peu moins de 44 % des jeunes qui
quittent le privé maintiennent le même point de vue, Ici, les
opinions des deux groupes se rejoignent : un maigre 5 % d'écart
sépare ceux qui restent au privé (52
24
%) de ceux qui le quittent (47 %). L'opinion selon laquelle le
réseau privé conférerait un avantage parce que la Cote R y
est plus élevée ne recueille que peu d'assentiment chez les
élèves de cinquième secondaire. Seuls 26 % des
répondants qui ont décidé de s'inscrire dans un
cégep privé partagent cette conviction, contre 18 % pour ceux qui
se préparent à faire le saut au public. De même, la
majorité des élèves ne croient pas que les cégeps
privés offrent un environnement plus sécuritaire que les
institutions publiques. Seulement 28 % des futurs inscrits au collégial
privé pensent que leur prochaine école sera plus
sécuritaire qu'un cégep public; cette proportion chute à
14 % lorsqu'on s'attarde aux réponses des étudiants qui
s'apprêtent à délaisser le réseau privé.
Mathieu Valdenaire (2011) dans sa
thèse essais en économie de l'éducation .l'auteur
compare l'efficacité relative du secteur privé par rapport au
secteur public dans les écoles élémentaires en France, les
données utilisées dans cette étude sont pour l'essentiel
issues du panel primaire 1997. La base de sondage couvre l'ensemble des
écoles publiques et privées sous contrat de France
métropolitaine. Le plan de sondage a été conçu de
manière à obtenir un échantillon représentatif
d'environ 9600 élèves. Le taux de sondage uniforme est d'un
élève sur 90, il a été obtenu à partir d'un
mode de tirage différent selon la taille des écoles,
réparties en strates. Pour les écoles scolarisant moins de 11
élèves au cours préparatoire, 1 école sur 90 a
été retenue, et tous les élèves de cours
préparatoire de ces écoles font partie de l'échantillon.
Pour les écoles ayant entre 11 et 30 élèves au cours
préparatoire, 1 école sur 30 a été tirée,
puis 1 élève sur 3 a été retenu (par un tirage
aléatoire basé sur les listes alphabétiques). Enfin, pour
les écoles scolarisant plus de 30 élèves en cours
préparatoire, 1 école sur 30 a été retenue, dont la
classe de CP observée a été tirée au sort 98, puis
1 élève sur 3 a été retenu, de manière
aléatoire.
Le résultat des statistiques présentes dans le
panel primaire 1997montre que pour les parents d'élèves ayant
fréquenté exclusivement le secteur privé au primaire, il
apparaît que les « motifs pédagogiques » (taille des
classes, qualité des maîtres) restent largement minoritaires dans
le choix d'une école privée parmi les parents
d'élèves du panel : moins de 22% des parents avancent de telles
raisons comme raison principale. Les convictions personnelles semblent au
contraire jouer un rôle important (plus de 40% en font leur raison
principale, parmi celles proposées dans l'enquête). La «
bonne fréquentation » de l'école apparaît
également comme un motif important : elle est citée par davantage
de parents que les motifs « pédagogiques » (taille des classes
et qualité des maîtres) réunis 103 Les motifs tenant
à la réputation de l'école semblent par ailleurs jouer un
rôle plus important que les convictions personnelles chez les parents
dont les enfants passent dans le privé après une scolarisation
dans le public mais la faiblesse des effectifs rend la comparaison
difficile.
25
Les changements de secteur sont plus fréquents à
l'entrée de chaque cycle, lorsque la poursuite du parcours scolaire
exige la plupart du temps un changement d'établissement. Caille (2004)
montre à partir de l'exploitation du panel secondaire 1989, que du CM2
à la fin du secondaire, seulement 71% des élèves restent
fidèles à un secteur (62% ne fréquentent que le secteur
public tout au long de leur scolarité secondaire, et 9% exclusivement le
secteur privé) : 29% changent donc de secteur au cours de leur
scolarité secondaire dont 7% plusieurs fois. Les 10 000 écoles et
établissements privés français scolarisent une part
croissante des élèves tout au long de leur scolarité :
ainsi environ 14% des élèves du primaire sont scolarisés
dans le privé, contre plus de 20% au lycée.
Ces résultats ont des implications politiques
importantes. Certes, reconnaissant que les populations de personnes à
travers le pays qui choisissent des types d'écoles particuliers
diffèrent sur Les dimensions observables devraient affecter
l'évaluation de l'efficacité des types d'école.
Nous observons cependant que la plupart des études
effectuées dans le cadre du choix des secteurs d'enseignement ont
été réalisées dans les pays d'Asie, de l'Europe et
quelques-uns seulement en Afrique. Les études sur choix du secteur
d'enseignement dans les pays africains sont peu nombreuses. A notre
idée, les études du choix des secteurs d'enseignement sont rares
voire même inexistantes dans la ville de Bukavu, la plupart des auteurs
économistes abordent plutôt la demande de l'éducation. A la
lumière des résultats des travaux effectués dans d'autres
pays qui portent plus sur le comportement de ménage face au choix entre
différent établissements, les processus du choix mais aussi les
discussions sur les outils par les économiste sur le choix et les autres
efficacités potentielle du choix des écoles publique
également des décisions et rôle du choix de l'école
, le travail de recherche présenté ici tente de démontrer
de loin les pensée de ces auteurs, l'originalité de notre
étude par rapport aux études précédentes d'une
manière générale est dans le sens d'identifier et
d'analyser les déterminants du choix du secteur d'enseignements primaire
par les parents de la ville de Bukavu. Au vu de ce qui précède,
la présente étude se veut relever les éléments sur
lesquels les parents s'appuient principalement dans le choix de l'école
primaire où va étudier leurs enfants afin de doter aux promoteurs
d'écoles des piliers (déterminants du choix des parents) sur
lesquels ils doivent s'appuyer pour attirer plus d'élèves ainsi
améliorer leurs rentabilités. une étude qui n'a jamais
été effectuée ailleurs, et qui pourra s'inscrire dans le
compte des recherches rares effectués à Bukavu dans le cadre du
choix des secteurs d'enseignement.#
26
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