6.3.3 La préfiguration du
projet :
A) Questions en suspens et avenir du projet
Les premières réunions se sont
concentrées sur la coordination, mais j'ai proposé au
Copild'envisager un déploiement de l'équipe mobile en lui
associant d'autres compétences. Il s'agit notamment des renforts
éducatifs (PCP) dont l'action ciblerait les besoins spécifiques
des enfants, leur handicap. Leurs interventions (jeux, médiations)
seraient décidées en lien constant avec le coordinateur,
plutôt qu'avec le chef de service comme c'est le cas. Les connaissances
acquises par le coordinateur sur la nature du handicap de l'enfant, seraient
une ressource pour adapterle PPE au fur et à mesure.
Afin de palier la déscolarisation totale ou partielle
des enfants accueillis sur les trois établissements lyonnais, d'autres
compétences seraient nécessaires. Un intervenant scolaire
pourrait être mutualisé afin d'accompagner les enfants dans leur
parcours scolaire. Cependant, cette compétence ne pourrait pas se
formaliser à moyens constants, ni sans un travail préalable avec
l'académie et les autorités de financement.
Enfin, les psychologues seraient sollicités,dans un
groupe de travail technique,pour déterminer les besoins des
établissements en matière deneuropsychologue. Il s'agit
d'évaluer le nombre de bilans annuels, les compétences requises,
les suivis nécessaires. Ceci orienteraitle Copil pour le montage du
projet et la forme contractuelle la plus pertinente (enveloppe pour les bilans,
conventions cadre avec un neuropsychologue, partenariats avecle Centre
ressource TSLA, l'équipe du Dr Revol du Centre hospitalier
spécialisé du Vinatier ou Psyrène, etc.).
Concernant ces points, le Copil poursuivra afin de configurer
précisément l'équipe, d'étudier les couts et les
acteurs requis et de mettre en forme l'avant-projet. Le tout ne se fera pas
sans discussion avec les financeurs, le CSE et le CA.
B) La communication autour de l'équipe
Veiller à ce que ce projet soit compris de tous est un
préalable ; en l'absence duquel l'équipe ne serait jamais
sollicitée. Convaincre chacun (enfant, équipes, parents,
partenaires, autorités, CSE, bureau et président de
l'association) d'adhérer au projet, c'est susciter leur motivation.
Communiquer sur cette action, la mettre en valeur, éveille
l'intérêt, partage le sens qu'elle représente. Si son
évaluation est en adéquation avec les objectifs, il devient
rationnel pour chacun que l'action se poursuive. Combien de beaux projets n'ont
pas été pérennisés ? La structure vient de
connaître une fin de accueil externalisé par une communication et
une évaluation fragile, aussi je suis convaincue, que ces
dernièresdoivent être intégrées dés le
départ.
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