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Esports : secteur éphémère ou porteur pour les éditeurs de jeux vidéo.


par Augustin Sablé
INSEEC BORDEAUX - Master2 en marketing événementiel et relation publique 2018
  

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3. Les limites de l'Esports en tant que marché porteur

3.1 Le ralentissement de l'évolution technologique

L'évolution technologique est une part importante de la réussite de l'Esports, depuis 20 ans maintenant les innovations technologiques accompagnent les joueurs professionnels. Avec des produits toujours plus performants, des jeux leurs permettant une immersion plus profonde, une connexion internet réduisant au maximum les délais de réponse (pour certains jeux, 500 millisecondes de délais sur une action peuvent être décisives pour la victoire d'un match).

Il est cependant inquiétant de s'apercevoir que nous arrivons bientôt aux limites d'innovations concernant les points énumérés ci-dessus. Internet arrive bientôt à la limite physique de sa capacité avec des délais de réponses qui avoisinent les 30 millisecondes, les moteurs des jeux vidéo arrivent également dans leurs derniers retranchements, les évolutions graphiques ne sont désormais presque plus visibles à l'oeil nu et ne servent que de « cosmétique » pour le confort du joueur.

Il n'y a désormais plus de renouvellement dans les jeux utilisés lors de compétitions, plus d'évolution notable en termes de jouabilité, de confort ou d'intérêt pour les spectateurs. Ce manque d'innovation couplé au problème lié au cercle de vie risque à long terme de détourner l'attention de la communauté vers des secteurs plus innovants.

Ce manque d'innovation, cette stagnation technologique amène un second problème non négligeable qui n'est pas encore pris de manière sérieuse par les organisateurs : il s'agit de la triche et du dopage des joueurs professionnels. En effet maintenant que les jeux sont à la limite de leurs développements, certains joueurs trouvent le moyen de tricher en compétition afin de réaliser de meilleurs scores et faire gagner leur équipe, parmi ces moyens de triches nous pouvons trouver ce que l'on appelle le « cheat in game » ou plus

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précisément des logiciels tiers qui vont donner un avantage non négligeable au joueur qui

l'utilise :

- Un AimBot : Logiciel tiers qui permet à un joueur de viser instantanément un joueur ennemi

- Un Wallhack : logiciel tiers qui permet au joueur de voir à travers les murs et donc de savoir où se trouve les joueurs ennemis

- Réduction de la HitBox : réduit la zone prise en compte sur le personnage pour lui infliger des dégâts

Bien que certains éditeurs essayent d'endiguer au maximum ce genre de déviances qui ternissent le sport, les logiciels pour tricher se font de plus en plus sophistiqués et sont extrêmement bien dissimulés à l'intérieur d'autres programmes essentiels pour que le jeu fonctionne. Ce fléau n'est pas un cas unique puisqu'il touche la totalité des jeux qui se jouent en compétition à l'heure actuelle, il y a énormément d'exemples de joueurs qui ont été pris sur le fait entrain de tricher pendant des LAN ce qui a entraîné une disqualification immédiate de l'équipe au complet. Il est également préoccupant de se rendre compte qu'un si jeune marché de compétition qui reste avant tout du sport entraine si rapidement des cas de déviances et de tricheries.

Au-delà du virtuel, l'Esports a également subi des cas de dopages de la part de certains joueurs. Se doper physiquement pour jouer à un jeu virtuel ? A la différence des sportifs de hauts niveaux ce ne sont pas les muscles qui sont mis à rudes épreuves chez les joueurs mais plutôt leurs psychés. La concentration, l'analyse de flots de données en temps réel et la prise de décision en fonction de ces variables sont extrêmement fatiguant pour les joueurs qui peuvent jouer jusqu'à 5 ou 6h d'affilée lors de certaines compétitions. « Le mental prévôt sur le skill » est un adage bien connu chez les joueurs, c'est pourquoi certains ont décidés d'utiliser un médicament qui permet d'améliorer sur la durée cette gestion de la concentration et de l'analyse de données. Le médicament en question s'appelle « l'Aderall », la majorité des cas qui ont présenté un dopage à l'aderall ont eu lieu aux États-Unis qui ont un règlement différent de l'Europe concernant l'utilisation de ce médicament. Son utilisation offre un avantage non négligeable aux joueurs qui l'utilisent, c'est pourquoi

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il est interdit dans les compétitions Européennes. Malheureusement à l'heure actuelle une seule société réalise des contrôles lors de ses compétition, il s'agit D'ESL Gaming.

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"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King