3. Le risque opérationnel
Une banque est exposée à un risque
opérationnel en raison des carences ou des défauts liés
à des procédures, au personnel, aux systèmes internes ou
à des événements extérieurs26. Les
banques ont la possibilité d'utiliser trois méthodes pour le
calcul des exigences en fonds propres au titre du risque opérationnel.
Il s'agit, par ordre de complexité et de sensibilité au risque,
de l'approche standard.
Dans l'approche standard, les activités des
banques sont reparties en huit(8) lignes de métier :
Le financement des entreprises ;
Les activités de marché ;
La banque de détail ;
La banque commerciale ;
Les paiements et règlements ;
La fonction d'agent ;
La gestion d'actifs ;
Le courtage de détail.
Le produit brut est utilisé comme un indicateur
global approché du volume d'activité pour chaque ligne de
métier et par conséquent du degré d'exposition au risque
opérationnel. L'exigence en fonds propres est calculée en
multipliant le produit brut par un facteur beta
25 Le comité de Bale recommande le traitement des
positions en or comme celle de change plutôt que comme produit de base en
raison de sa volatilité semblable à celle des devises. En plus,
l'or est géré de la même manière par les banques que
les devises.
26 Définition retenue par le comité de
Bale sur le contrôle bancaire(2006) : K convergence internationale de la
mesure et des normes de fonds propres »
38
spécifique. Le facteur beta est une mesure
approchée de la proportion, pour l'ensemble du secteur bancaire, entre
l'historique des pertes liées au risque opérationnel pour une
ligne de métier donnée et le montant agrégé du
produit brut de cette ligne. L'exigence totale est égale à la
moyenne sur trois ans des exigences en fonds propres de toutes les lignes de
métier pour chaque année.
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