CHAPITRE V :
CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATION
5.1- CONCLUSION
Dans le cadre du présent travail effectué sur la
commune Acul-du-nord, nous avons fait un état des lieux des ressources
naturelles, identifié et analysé les problèmes et les
atouts pour améliorer la sécurité alimentaire et assurer
une bonne gestion des ressources naturelles. Les hypothèses que nous
avons avancées sont les suivantes :
- La ressource foncière est l'élément de
base pour améliorer la sécurité alimentaire et la gestion
des ressources naturelles.
- l'investigation permettra de déterminer les
éléments de base de la sécurité alimentaire et la
gestion des ressources naturelles.
- L'implication des communautés locales constituera une
action de base dans la gestion des ressources naturelles.
Apres notre enquête, nous avons remarqué dans
notre échantillon que le phénomène de morcellement
excessif ne permet pas aux ménages d'avoir un hectare de terre
d'exploitation pour une population vivant presque toute de l'agriculture. Avec
le phénomène de l'érosion, les terres arables sont
très rares et diminuent la production agricole, elles occasionnent une
insécurité alimentaire et par conséquent l'accès
aux ressources est très problématique. Les résultats de
notre travail montrent en moyenne que la superficie des ménages
exploitant est de 80,6 ares et la taille moyenne des ménages est de six
personnes. Ainsi, chaque personne ne vit qu'au dépend d'une superficie
de 13,43 ares.
L'insuffisance des autres moyens de production comme le
cheptel vif et le cheptel mort vient d'aggraver la situation de
l'insécurité alimentaire. Sur ces petites terres, l'exploitation
se fait sans fertilisation suffisante par conséquent la majorité
des besoins alimentaires qui devraient assurer par l'agriculture est
paralysée d'où une absence de la sécurité
alimentaire de la population. Les actions des agriculteurs de cet état
de fait se font au détriment de l'environnement, elle fait recours au
déboisement. On observe une insécurité alimentaire pour
la
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majeure partie de la population par la dégradation de
l'environnement, une diminution de la production agricole. Nous pouvons dire
que notre première hypothèse est vérifiée.
En rapport avec l'étude du capital socioculturel, nos
enquêtés ont montré qu'en général la
cohabitation est bonne, il n'y a pas de problème important sauf
quelquefois dans les relations avec certaines ONG (AVANSE) lorsque certaines
intérêts ne sont pas partagées avec les agriculteurs, ces
derniers ne se servent pas avec les intrants pour des questions de choix. Nos
enquêtés participent dans des formations organisées soit
par les ONG ou les associations locales et ils sont satisfaits sur certaines
réalisations dans le domaine de l'environnement même si elles
n'apportent pas toujours de résultats satisfaisants à cause des
techniques inappropriées ou d'intempérie.
Avec les éléments justificatifs et les avantages
qu'apportent la cohabitation des ménages et le niveau de formation que
nous venons de relever, nous pouvons conclure que notre deuxième et la
troisième hypothèse de travail sont confirmés.
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