4.4- Certains indicateurs de niveau de vie et
d'accès à l'alimentation
Le niveau de satisfaction des besoins de base comme:
l'habillement, le logement et les soins de santé n'est pas
différent du niveau d'accès a la l'alimentation n'étant
pas apprécié par une quantité d'habitants de la zone. En
guise d'exemple, une personne malade ne peut pas travailler, ce qui provoque la
diminution de sa production et de ses revenus avec comme conséquence
l'insécurité alimentaire.
4.4.1-Le nombre et la composition des repas
4.4.1.1-le nombre de repas et les aliments de base
Les données que nous avons recueillies montrent que 213
ménages soit 88,75% de nos enquêté mangent deux(2) fois par
jour, et 27 ménages soit 11,25% mangent trois(3) fois par jour Parmi les
aliments, les plus consommés sont le riz, la banane, la patate douce, la
pate de manioc, igname, le haricot, l'arbre véritable, arbre a pain, le
maïs etc. La composition des repas souvent observées sont : le
riz/maïs moulu + haricot ; haricot+riz/maïs moulu+ légumes ;
banane/patate/igname/véritable+sauce. La composition la plus
fréquente du repas est le riz/maïs moulu+haricot. Les gens mangent
rarement le manioc doux pendant la saison culturale.
4.4.1.2- La consommation des aliments particuliers
Certains aliments comme la viande, les poissons, les oeufs, le
lait, les crustacés, les fruits et les légumes sont
considérés comme des aliments particuliers pour les
ménages enquêtés.
60
Pour les ménages enquêtés, la consommation
de la viande n'est pas trop courante. En moyenne les ménages consomment
la viande deux fois par semaine à faible quantité. Il y a 5
ménages, soit 2,08% qui ont confirmés qu'ils ne consomment jamais
de la viande à cause du phénomène de la zombification au
sein de la communauté. Les familles qui sont les plus consommatrices de
la viande le font 15 fois par mois. Les occasions ou la viande est
consommée sont les jours de fêtes. Les types de viandes
consommées sont les viandes de bovins, du caprins, des volailles, des
porcins etc.
En ce qui a trait aux poissons, les espèces qu'on
rencontre dans l'alimentation sont le boutou, le sad, crabe et le sirik qui
sont consommés par 45% de la population surtout dans la première
et la deuxième section de la commune ; cette consommation se fait
presque chaque jour, par contre elle se fait de moins en moins rare dans les
autres sections.
Pour les oeufs, la consommation est courante : 25
ménages soit 10,4% de nos enquêtés ne consomment jamais des
oeufs. 80% de nos enquêtes ont des poules, ce qui veut dire qu'ils
produisent des oeufs à consommer, mais il y a des familles qui vendent
toute la production sans même donner quelques uns aux enfants.
Pour le lait, a cause du phénomène de vol qui
diminue considérablement la quantité des vaches des
ménages avec le temps, et la demande du lait au marché, les
ménages sont obligés de vendre le peu qu'ils possèdent
presque tous les jours (sauf le dimanche) pour avoir de l'argent a fin de
satisfaire les autres besoins de base.
Concernant les légumes, presque toutes les familles
mangent les légumes; les plus consommés sont les suivants : les
militons, les aubergines, le choux, les feuilles liane panier, les feuilles
épinards et le gombo.
Nos enquêtés mangent aussi les fruits comme : les
mangues, les avocats, les oranges, les papayes, les cachements, les corossols,
les grenadias et les grenadines durant toute les périodes de
fructification, la goyave est consommé parfois. Les fruits les plus
consommés sont les mangues, les avocats et les oranges mais
d'après les ménages, une fois que la période de
fructification est écoulée les fruits deviennent très
rares à trouver par ce qu'ils n'ont pas de moyen de conservation et de
transformation.
61
Visiblement, les besoins en protéines d'origine animal
ne sont pas comblés vu la faible fréquence du poisson et de la
viande dans les repas. De plus, à savoir la composition et la
fréquence de prise des repas, nous déduisons que l'alimentation
de nos enquêtés n'est ni suffisante, ni équilibrée.
Les besoins de base en protéines, glucides, lipides et en vitamines ne
sont pas satisfaits. Nous avons d'ailleurs observé chez 45
ménages soit 18,75%, des maladies liées à la mal nutrition
chez les enfants surtout de moins de cinq ans et même des adultes.
|