LISTE DES FIGURES
Figure 1. Anatomie générale du
tube digestif du lapin (GIDENNE et LEBAS, 2005)
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Figure 2. Schéma général de
fonctionnement
de la digestion chez le lapin (LEBAS, 2006)
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Figure 3. Principe de décorticage (KAYSI
et MELCION, 1992)
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Figure 4 . Rendement en viande d'un lapin
de format moyen de 2.3 Kg. (OUHAYOUN, 1989)
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Figure 5. Vue d'intérieur du clapier de
l' I.T.M.A.S (Boukhalfa)
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Figure 6. Vue de face d'une cage à
digestibilité
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Figure 7. Phénotype des lapins à
l'engraissement
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Figure 8. Digestibilité (CUDa)
comparée des aliments expérimentaux
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Figure 9. Evolutions de consommations moyennes
quotidiennes en fonction de l'âge
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Figure 10. Evolution de poids vif des lapins en
fonction de l'âge
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Figure 11. Evolution du gain moyen quotidien en
fonction de l'age
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Figure 12. Evolution des indices de consommation
en fonction de l'âge
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LISTE DES ABRÉVIATIONS
AAS : Acides aminés soufrés
ADF : Acides detergent fiber
ADL : Acid detergent lignin
CB : Cellulose brute
CC : Carcasse chaude
CF : Carcasse froide
CMQ : Consommation moyenne quotidienne
CMV : Complexe minéral et vitamines.
CUD : Coefficient d'utilisation digestive.
CV : Coefficient de variation.
EDa : Energie digestible apparente
GMQ : Gain moyen quotidien.
GPR : Gras péri rénal
GIS : Gras inter scapulaire
IC : Indice de consommation.
MAT : Matière azotée totale.
MG : Matière grasse.
MS : Matière sèche.
NDF : Neutral detergent fiber
PB : Protéines brutes.
PD : Protéines digestibles.
PV : Poids vif.
PVa : Poids vif à l'abattage.
TD : Tube digestif.
UI : Unité Internationale
Introduction générale
La pratique d'une cuniculture traditionnelle en Algérie
est ancienne (BERCHICHE et LEBAS, 1994) par contre l'élevage rationnel
est promu à partir de 1987. La promotion de cet élevage est
basée sur l'exploitation de reproducteurs hybride, importés de
France (Hyplus) mais elle a rapidement échouée (moins de deux
années) en raison d'une mauvaise conduite alimentaire (aliment
granulé de qualité médiocre) qui a provoqué
d'importantes mortalités. Suite à cet échec, une
décennie plus tard, la cuniculture rationnelle est de nouveau
relancée en adoptant une stratégie favorisant la valorisation des
reproducteurs de population locale (BERCHICHE et al, 2000).
Le développement de cet élevage est
justifiée notamment par son importante prolificité (50 lapereaux
abattus/an, ce qui représente 60 Kg de viande, par sa capacité
à mieux valoriser les aliments de la ration, par son adaptation à
un niveau industriel (intensif) et à un niveau familiale (fermier). La
viande de lapin est une viande de grande valeur diététique,
faible teneur en lipide. En outre, le développement de l'élevage
du lapin en Algérie peut bénéficier du grand essor de la
recherche cunicole des pays européens du bassin
méditerranéen. Et s'il est exploité en tenant compte de
l'ensemble des connaissances acquises en matière d'élevages
à l'équilibre nutritionnels, le lapin peut occuper une place de
choix parmi les espèces productives de viande, à un niveau
comparable à celui du poulet.
Toutefois, ces performances ne seront atteintes en
Algérie, qu'aux prix d'une forte dépendance des importations
d'intrants, à l'instar de l'aviculture. Ainsi l'aliment cunicole
fabriqué est essentiellement à base de tourteaux de soja, de
maïs et de luzerne dont la demande, de plus en plus importante, est
couvert exclusivement par l'importation. Dans le but de diminuer du tourteau de
soja, source principale de protéines sa substitution est
envisagée, notamment dans le domaine de la recherche. L'exploitation de
sources locales végétales locales disponibles est une
alternative. Les graines des légumineuses, les protéagineux, sont
préconisées.
Les protéagineux, tels que la féverole et le
pois fourrager, sont caractérisés par leur richesse en
protéines (25 à 40%), lesquelles présentent cependant un
faible taux en acides aminés soufrés (Méthionine et
Cystine) et une teneur en cellulose brute assez importante (6 à 8%) et
la présence de facteurs antinutritionnels, peuvent être un
obstacle pour leur valorisation par la volaille. Cependant l'introduction de la
féverole (10 à 37%) et du pois (10 à 30%) dans la
composition de l'aliment du lapin donne les mêmes performances de
croissance et de rendement à l'abattage (BERCHICHE et al,
1995).
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