B- Les charges fixes ou charges de structures :
Correspondent aux :
· Frais salariales :
correspondent aux salaires des ouvriers permanents de l'élevage laitier.
Cette charge est liée aux frais de la main d'oeuvre par vache
laitière. Ses principales activités sont : la traite, les soins,
le gardiennage, la fauche des fourrages, la distribution des aliments et le
nettoyage des étables.
· Les amortissements :
correspondent à l'usure et l'obsolescence du matériel, des
équipements et des bâtiments utilisés pour la production
laitière, ainsi que la durée d'exploitation des vaches
laitières.
· L'amortissement de matériel, bâtiment et
vache reproductrice :
Le montant de l'amortissement annuel a été
calculé selon une méthode linéaire, où le montant
annuel d'un bien à amortir (prix d'achat ou de construction d'un
équipement) est déduit du prix total divisé par la
durée de vie de l'active.
Am = (Valeur d'acquisition (ou valeur de construction) /
Durée de vie active
|
Le matériel amorti est spécifique à la
production laitière et les charges d'amortissement des bâtiments
d'élevage en tenant compte de la durée de vie rapportée au
tableau N°2 :
Tableau N° 2. Durée probable
d'amortissement.
Désignation Durée de vie
probable
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Durée de vie probable
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Broyeur d'aliments
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5 ans
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Pots trayeurs
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5 ans
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Bâtiments de l'élevage
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30 ans
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Concernant l'amortissement des vaches reproductrices on
suppose qu'elles sont mises à la réforme à l'âge de
7ans avec un nombre de lactation de 5 ans.
C- Les charges supplétives
Sont le fruit d'un calcul visant à
rémunérer les facteurs de production que l'exploitant met
à la disposition de son entreprise. Le cas des ouvriers familiaux et
rémunérations des terres en propriété
destinées aux cultures fourragères.
a) Définition et calcul des produits
Les produits de l'élevage de lait sont :
· Le lait vendu : correspond au prix
moyen du lait vendu.
· Produit viande : intègre la
vente des veaux au sevrage et la vente ou l'autoconsommation de vaches ou
génisses laitières.
· Vente de fumier ;
d) définition et calcul de coût de revient
lait
Il y a certainement une confusion entre le coût
de production et le coût de revient, selon
l'association de formation collective à la gestion (AFOCG 2009 ) on
trouve que : Le coût de production étant défini comme
l'ensemble des charges opérationnelles (fourrages, concentrés,
frais vétérinaires, etc.) et de structure (matériel,
bâtiments, frais financiers, cotisations sociales) nécessaires
à la production d'un bien ou d'un service sans inclure les charges
«supplétives» (rémunération du travail non
salarié, du capital et des terres en propriété). Alors que
le coût de revient ou prix de revient se définit comme le
coût de production auquel on intègre les charges
supplétives.
Cette connaissance est indispensable d'une part, pour
appliquer des coefficients de répartition des charges et des produits
adéquats, et d'autre part pour pouvoir identifier les facteurs
explicatifs et identifier les leviers disponibles dans les élevages.
(Reuillon et al, 2012).
Les coûts de production laitière au Maroc sont
les plus élevés au niveau africain, (Ndambi et
Hemme, 2009), ce résultat est dû au coût
élevé des intrants, mais ceci est compenser par le revenu
croissant de la production laitière. Cette hausse des coûts peut
être attribué à la cherté des terres surtout si
elles sont irriguées, et aussi à l'alimentation animale qui
repose plus sur les concentrés coûteux. Dans certaines zones, en
raison de pénurie des terres et/ou de l'eau les concentrés sont
utilisés pour couvrir les besoins d'entretien de la vache
laitière puis la production laitière.
La notion de calcul de coût de revient de litre de lait
est donc calculer comme suit :
Le coût de revient est le total des coûts pour
l'atelier laitier et la vente du produit
Donc, pour connaître le coût de revient de produit
lait, il suffit de prendre l'ensemble des coûts (CT) variables et fixes
et de diviser par la quantité de produit de lait (PL).
· Le coût de revient d'un litre de lait :
Coût de revient d'un litre de lait= CT/
PL
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