II-2) -Son esthétique
La langue que Sufo utilise dans l'écriture de ses
textes est parfois simple, parfois complexe, mais une chose est sure elle n'est
pas toujours facile à appréhender aux premiers abords. Il arrive
souvent, qu'il mette en scène ses pièces ce qui explique pourquoi
de son regard, il y a une étroite relation entre la pensée de
l'auteur et la représentation. Pour Sufo, qu'elle soit textuelle ou
scénique, l'écriture du théâtre doit amener à
penser car pour lui le changement passe par le renouvellement perpétuel
de la pensée. D'après Sufo, « on doit pouvoir
traverser l'étape du divertissement afin que par le
théâtre, le public se questionne ». Selon lui, la
révolution culturelle passe par un renouvellement de la pensée.
Pour l'auteur, écrire c'est « une façon de
renouveler les choses à chaque fois, montrer que les choses
évoluent vers... ». L'idée c'est que le monde
mute avec des idées que l'on creuse et que l'on met en lumière.
L'auteur projette l'Homme dans le domaine de la pensée, sans
écriture, il n'y a pas de cycle de la vie. Tout comme le dramaturge, le
metteur en scène doit canaliser l'imaginaire du spectateur pour qu'il
entre dans la pensée de l'auteur. Pour Sufo, l'Afrique ne se
développe pas au rythme que l'on souhaiterait, car elle ne pense pas
assez. Il n'est donc pas question d'utiliser des
« écritures infantiles » pour faciliter la
compréhension, mais il faut plutôt écrire pour que les
lecteurs s'exercent à la pensée, à la recherche et qu'ils
puissent ainsi grandir.
II-3) -Les oeuvres
a°) -Les publications
-Debout un pied, Editions Espace 34, 2018
-Ceux qui voulaient arrêter le temps,
Semences, Quelques heures au centre de la terre, Le
taille crayon, éditions DRaMedition, Pologne, 2017
-Haute cour 6600, Editions scènes
d'ébène, Cameroun et ETGSO, France, 2016
-Barrière des mondes,
éditionsL'Harmattan-Cameroun, 2016
-Je suis Libre donc je danse, Editions Koz'ART,
Cameroun, 2013
b°) -Ses mises en scène
Carré Blanc en 2007, il entame par une mise en
espace d'un texte de Dieudonné Niangouna,
Le temps d'une cigarette, Martin Ambara,
Sacrilèges de Kwam Tawa,
Premier contrat de construction et de
déconstruction puissance 3, Sufo Sufo
Debout un Pied, Sufo Sufo
II-4)- Prix et nominations
-Prix des écrivains associés du
théâtre 2018 avec Debout un Pied
-Finaliste RFI théâtre 2018,
De la fabrication de l'homme
-Sélectionné par le bureau des lecteurs de la
comédie française 2018 avec Debout un Pied
-Sélectionné par le comité de lecture
à mots découverts 2017, Debout un Pied
-Prix SACD de la dramaturgie française avec 2017
Debout un Pied
- Finaliste RFI théâtre 2017, Debout un
pied
- Sélectionné pour le prix Inédits
d'Afrique et Outremer 2016 De la mémoire des errants
- Finaliste RFI théâtre 2016,
Haute Cour 6600
- Finaliste RFI théâtre 2015 De la
mémoire des errants
-Finaliste RFI théâtre 2014, Croisement sur
l'échelle de Richter
-Lauréat univers des mots 2014, De la
mémoire des errants
-Finalistedu prix Inédits d'Afrique et Outremers 2014,
Maman on frappe chez lavoisine
-Sélectionné pour le Prix du jardin
d'Arlequin
-Sélectionné pour le prix Godot des
lycéens
|