Le règlement des contentieux des affaires en Afrique. Cas de l'arbitrage Ohada.( Télécharger le fichier original )par Lamba CHRISTIAN BOINLAOU Université Libre du Congo - Maitrise 2012 |
B. La formation des cadres supérieurs : une prouesse croissante dans l'espace OHADALe phénomène de la mondialisation mieux de la globalisation de l'économie a imprimé au Droit Uniforme en général et à l'arbitrage OHADA en particulier, une marque somme toute indélébile en terme de sollicitation et d'harmonisation des affaires sur le continent. Dans ce contexte, nous avons pu observer au cours de notre recherche, une évolution, notamment dans le domaine de la « pédagogie » du droit OHADA en général et de la « formation perfectionnée et continue des magistrats et auxiliaires de justice dans le maniement des outils juridiques » en particulier. Aussi, il nous a semblé que la réalisation de formation des cadres et praticiens du droit a été rendue possible, grâce à la création de l'Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA) (91(*)), laquelle s'est distinguée, depuis quelques années, dans la formation et le perfectionnement des magistrats, avocats, greffiers, huissiers, professeurs de droit et autres techniciens intervenant dans la mise en oeuvre du droit OHADA. Bref, la formation des praticiens du droit OHADA et de l'arbitrage, singulièrement, constitue, à elle seule, un actif qui vient s'ajouter aux réalisations précitées. En effet, dictée par l'environnement évolutif du développement des affaires, la formation des cadres et des spécialistes en droit OHADA aura permis, non seulement le renforcement des capacités des arbitres et autres praticiens du droit OHADA dans les procédures et voies d'exécution du droit uniforme, mais encore aura contribué et ce, depuis une dizaine d'années, à rassurer et à assurer une sécurisation juridique et judiciaire aux parties aux différends contractuels ainsi qu'à attirer des investisseurs privés en Afrique, et plus précisément dans l'espace OHADA. * 91 Elle siège à Porto Novo au BENIN et est rattachée, conformément à l'article 41 du Traité révisé au secrétariat permanent de l'OHADA. |
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