Apport de la communication dans la gestion d'une institution universitaire en concurrence, cas de l'unic Goma( Télécharger le fichier original )par Ephrem CHIRUZA BUCHEKABIRI Université du CEPROMAD " UNIC-GOMA" - Licence en Communication des Organisations 2015 |
I.2.4.APPORT STRATEGIQUE DE LA THEORIE DE CIRCULARITE DE COMMUNICATION AU SEIN DE L'UNIC Goma.UNIC GOMA PERSONNEL CONTEXTE MESSAGE MESSAGE CANAL CODE MEDIAS ACTIONNAIRES ET PARTENAIRES ETUDIANTS FEEDBACK LE POUVOIR PUBLIC Si la mise au point d'un système permanent, ouvert et rapide de circulation de l'information dans l'entreprise, est devenue un enjeu important d'efficacité, ce schéma de communication tel que conçu, illustre le processus d'une communication participative et efficace prônant un panorama d'acteurs qui sont les différents publics cibles de l'université du CEPROMAD Goma aux quels ses différents messages sont toujours adressés. A cet effet, l'UNIC Goma considéré à ce niveau comme l'émetteur privilégié dans ce processus de communication transmet des informations, des idées, des opinions, des connaissances... à ses différents publics en respectant scrupuleusement un certain nombre des critères liés au code ; au contexte ou environnement sous les effets de la rétroaction ou feedback de ces derniers à la prise de décision dans la gestion et le fonctionnement de cette institution universitaire. Partant de nos observations, sur le processus de communication au sein de cette universitaire qui serait pire et simple unidirectionnelle ; nous estimons que le schéma ci-haut présenté constitue un outil efficace de pilotage des actions de communication pour la gestion d'une institution en occurrence à l'instar de l'UNIC Goma. Néanmoins, ce processus de communication tel que proposé ne constitue pas absolument l'exhaustivité mais plutôt un chantier au quel d'autres chercheurs sont appelés à apporter leur contribution. I.2.5. L'EFFICACITE DE LA COMMUNICATION ET L'ECOLE DE PALO ALTOPour comprendre la communication, Paul WATZLAWICK, J.BEAVIN et D.JACKSON dans leur ouvrage intitulé : « Une logique de la Communication » paru à l'édition du Seuil à paris en 1972 qui est le premier et le principal livre d'une collection consacrée à l'Ecole de PALO ALTO installée au Mental Research institute défendent une approche systémique ou communicationnelle de la psychothérapie. Ces auteurs posent en axiome cette importante proposition « toute communication présente deux aspects : le contenu et la relation, tels que le second englobe le premier et par suite est une communication60(*)., a. On ne peut pas ne pas communiquer WATZLAWICK poursuit en disant que la communication implique un comportement qui a valeur de message. Il n'ya pas de « non comportement ». Qu'on le veuille ou pas, que ce soit intentionnel ou non, activité ou inactivité, parole ou silence ; nous avons toujours un comportement qui influence les autres. Par là même, nous ne pouvons pas ne pas communiquer61(*). La communication est en cela un tout intégré de dimension linguistique et non verbale. Muette ou bavarde, elle est polyphonique. Elle contient toujours des significations mais pas nécessairement des informations. C'est pourquoi toute manifestation peut avoir pour une fonction communicative : les éclairs, les aboiements, le silence, les sourires : le tremblement de table ; le regard, la considération, le dénigrement ;... mais toutes ces manifestations n'ont toutefois de sens que lorsqu'elles sont dotées d'une signification communicative. b. Toute communication présente deux aspects : le contenu et la relation62(*), tels que le second englobe le premier pour devenir une méta- communication. Il est souligné que la communication présente deux versants, un message et une relation sociale. Dans tout message, il ya donc ce que nous disons le contenu et notre façon de le dire ; et la façon dont notre interlocuteur l'interprète. Ce faisant toute communication a un caractère complexe puisqu'elle oblige à un double processus : comprendre d'une part le contenu du message et interpréter la façon dont il est présenté. Ainsi le contenu, est toujours sous la dépendance des relations entre les interlocuteurs et le contexte. Le sociologue Niklas Luhmann affirme: "Sans communication, il n'y a pas de relations humaines, voire de vie humaine. D'où l'impossibilité, pour une théorie de la communication, de se limiter à l'étude de certains aspects de la vie sociale. (...) la communication est invraisemblable ; et ce, en dépit du fait que nous la pratiquons chaque jour, et que, sans elle, nous ne pourrions pas vivre. Si la communication est un processus significatif d'influence réciproque, pour E. GOFFMAN, elle est au sens large une interaction sociale qui se fonde sur un engagement. c. La nature d'une relation dépend de la ponctuation des séquences de la communication entre les partenaires63(*). Il est d'abord souligné que les échanges entre individus ne sont pas réductibles comme les Béhavioristes les croient à une séquence de : « Stimulus-Réponse », un échange peut être bref, ou long, dans tous les cas il renvoie à une série des communications qui s'inscrivent dans le temps et dans le seuil instant de l'interaction. Tout échange est ensuite ponctué des séquences dont nombreuses sont régies par des conventions culturelles. Ce faisant la manière de relancer les échanges déterminera la continuité ou l'interruption des échanges. d. Les êtres humains usent de deux modes de communication : Digital et Analogique64(*) Le langage digital possède une syntaxe logique très complexe et très commode ; mais manque d'une sémantique appropriée à la relation. Par contre, le langage analogique possède bien la sémantique appropriée à une définition non équivoque de la nature des relations. Nous communiquons sous deux modes : le Digital qui renvoie aux signes qui servent à désigner une chose tandis que l'analogique renvoie à la communication non verbale (posture, ton, mimique, inflexion de la voix), c'est-à-dire à ce qui sert à l'exprimer et le signifier e. Tout échange de communication est symétrique et complémentaire65(*) Selon qu'il se fonde sur l'égalité ou la différence. Selon le contenu et la personnalité des intervenants, la relation se déroulera dans des positions susceptibles de prendre une infinité de valeurs dont le sens ne s'éclaire que dans les relations réciproques. L'échange est symétrique dans une situation d'égalité. Il est complémentaire quand les interlocuteurs acceptent la supériorité de l'un des deux. * 60 Daniel BOUGNOUX, Introduction aux Sciences de la Communication ; Paris ; 2006 ,p 18 * 61 P.WATZLAWICK et Alli ; Une Logique de la Communication ; Ed le Seuil ; paris ,1972. * 62 WATZLAWICK et Alli ; op cit,p56 * 63 IDEM * 64 IDEM * 65 WATZLAWICK et Alli ; op cit, p57 |
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