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L'audit du cycle de la trésorerie du CESG

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par Garcel NGANGA-YAKI
Ecole supérieure libre des sciences commerciales appliquées- Paris - Master 2 2013
  

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Tableau 3 : Objectifs du contrôle interne appliqué au cycle de trésorerie

Fonctions

Objectifs du contrôle interne

Risques

1. Etablissement des prévisions de trésorerie

Les procédures mises en place par la société doivent donner l'assurance que les opérations relatives à la trésorerie sont rapidement et correctement enregistrées par les services comptables et tous les mouvements non autorisés sont rapidement portés à l'attention de la Direction Générale.

Mauvaise maîtrise de la trésorerie, appréhension tardive des « impasses » de trésorerie.

2. Encaissements, Décaissements

Les procédures mises en place doivent donner l'assurance que :

§ Les encaissements sont enregistrés rapidement et de manière exhaustive ;

§ Les encaissements sont autorisés par la Direction Générale ;

§ Les risques de détournements de recette sont nuls ou minimes.

Les procédures appliquées par l'entreprise doivent donner l'assurance que :

§ Les paiements sont enregistrés rapidement et de manière exhaustive ;

§ Les paiements sont autorisés par la Direction Générale ;

§ Les risques de détournements (par majoration frauduleuses des paiements ou par création de documents de paiement de dépenses fictives) sont nuls ou minimes.

-Détournements d'encaissements ou de détournements par création de dépenses fictives.

-Difficulté d'assurer un contrôle

correct des caisses.

-Difficulté d'exercer un contrôle séquentiel des pièces de caisses.

-Détournement des encaisses significatives détenues par le caissier.

-Existence de bons de caisses non régularisés correspondant à des prêts déguisés.

-Détournement des encaissements clients et de falsification des comptes clients concernés.

3. Contrôle des avoirs en banque et en caisse

Les procédures appliquées par la société doivent garantir :

§ L'existence d'un système de contrôle périodique des existants en caisse ;

§ La mise en place d'un système de rapprochement périodique des journaux de banque avec les extraits bancaires (état de rapprochement) ;

§ La tenue périodique de ces travaux de rapprochement par un responsable désigné par la Direction Générale.

-Détournements de caisse non détectés ;

-Collusion entre les responsables de caisse et les contrôleurs ;

-Détournements d'avoirs en banque et falsification des états de rapprochement bancaires.

Maintien dans les états de rapprochement bancaires de montants significatifs en suspens au détriment de la trésorerie réelle de l'entreprise.

4. Comptabilisation des opérations de caisse et de banque ;

Analyse et instruction des comptes de virements de fonds

Les procédures mise en place doivent donner l'assurance que les comptes traduisant les dépôts retraits de fonds sont régulièrement analysés et justifiés et que tout dépôt retrait non autorisé ou anormal est rapidement détecté.

-Inexactitude, à un moment donné des soldes comptables des comptes de caisse et banque, empêchant de ce fait l'exercice d'un contrôle correct.

-Détournements de montants retirés de la caisse ou de la banque pour alimenter théoriquement d'autres comptes de trésorerie.

-Risque de falsification des justifications des comptes de virements des fonds par les auteurs du détournement.

Source: Christian GANGA

1.3. Eléments constitutifs de la fonction trésorerie

La trésorerie qui est au centre des autres fonctions de l'entreprise est la résultante de tous les flux financiers de l'entreprise. Deux grandes missions définissent la fonction trésorerie selon HUBERT :

-la gestion des liquidités qui consiste à respecter la contrainte de solvabilité de l'entreprise et se gère à long et à court terme, au jour le jour de façon opérationnelle. A ce niveau, le trésorier veille à l'existence d'une encaisse importante pour faire face aux paiements.

-la gestion des risques financiers qui consiste essentiellement en la couverture des risques de taux et des risques de change afin d'éviter qu'ils soient excessifs et nuire à la rentabilité de l'entreprise.

POLONIATO (1997 :137) vient compléter la définition d'HUBERT en disant qu'en plus des risques de taux et les risques de change il y a d'autres risques tels que les risques de signature, les risques par défaut, les risques de contrepartie, les risques fiscaux et les risques humains.

Tous ces risques doivent être maîtrisés par le trésorier.

La gestion de trésorerie est devenue indispensable dans toute entreprise, grande ou petite.

Elle permet de surveiller le risque d'insolvabilité de l'entreprise et de mieux négocier les financements à court terme indispensables. Pour cela, le trésorier doit mettre en place des outils et méthodes de contrôle interne qui lui permettent de maîtriser en temps réel les incertitudes liées à la date de réalisation des opérations débitrices ou créditrices qui alimentent les soldes bancaires. Nous aurons à nous intéresser dans la suite de nos travaux à la gestion de liquidités qui se traduit de façon opérationnelle à travers plusieurs fonctions (BARRY, 2004) :

Ø Fonction de Budgétisation- Estimation des niveaux d'encaisses;

Ø Fonction encaissement;

Ø Fonction décaissement;

Ø Fonction gestion des comptes banques;

Ø Fonction recouvrement;

Ø Fonction gestion des conditions bancaires ...

a. Fonction de Budgétisation - Estimation des niveaux d'encaisses.

Selon SION, le budget de trésorerie a pour fonction « d'évaluer le besoin de financement de l'entreprise, de négocier les lignes de crédits à court terme nécessaires au bon fonctionnement de l'entreprise, de vérifier la capacité de la trésorerie à absorber les actions prévues et de calculer les frais ou produits financiers à court terme ».

BARRY (2004: 185) améliore cette définition en stipulant que la fonction trésorerie regroupe toutes les tâches d'établissement du budget de trésorerie permettant d'estimer a priori les niveaux d'encaisses et, le cas échéant les besoins en découverts et crédits à court terme nécessaires pour éviter les crises de trésorerie.

Il est exprimé principalement en termes financiers (prévisions), mais il incorpore souvent beaucoup de mesures quantitatives non financières. Le budget de trésorerie répond à deux impératifs :

Ø s'assurer d'un équilibre mensuel entre encaissements et décaissements, en vue de mettre en place, de façon préventive, des moyens de financement nécessaires à court terme en cas de besoin de liquidités pour un ou des mois donnés;

Ø connaître le solde de fin de période budgétaire des comptes de tiers et d'encaisse, tels qu'ils figureront dans le bilan prévisionnel.

Nous pouvons alors affirmer que le budget de trésorerie prévoit l'évolution de la trésorerie de l'année suivante, mois par mois. Il est construit en fin d'exercice comptable à partir des autres budgets déjà réalisés. L'ajustement des entrées et sorties de liquidités afin de prévenir les risques de cessation de paiements ou les excédents inutiles est l'objet du budget de trésorerie.

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