I-5-2-1 Les facteurs sociaux et écologiques
Klinger,C. (2007), dans « la nouvelle science de la
longévité », définit les facteurs de
longévité qui sont surtout liés à
l'amélioration des conditions de vie et à l'environnement. Par
ailleurs, L'étude a relevée quatre mécanismes
anti-vieillissements : le contrôle hormonal, la capture des radicaux
libres, le maintien de la stabilité du génome et les gènes
suppresseurs de tumeurs.
Les déterminants tels que le contrôle hormonal,
la capture des radicaux libres, le maintien de la stabilité du
génome et les gènes suppresseurs de tumeurs
développés dans ce Dossier sont d'un caractère
déterminant pour notre étude. Ce qui a permis de faire un lien
avec les déterminants de la longévité et du vieillissement
qui relèvent des conditions de vie et de l'environnement.
Henrard et Ankri (2003), de leur côté
mettent en exergue les facteurs endogènes et exogènes
individuels qui relèvent des habitudes de vie, des conditions
matérielles d'existence (revenus, niveaux culturels, réseaux
relationnels). Les services sanitaires et sociaux constituent un
déterminant de la santé. Il s'agit essentiellement, tant au
niveau individuel qu'au niveau de la population, par l'intermédiaire de
facteurs liés aux recours (niveau de protection sociale et
accessibilités des services) et aux prestations professionnelles
(qualité des procédures et les résultats : par
exemple le traitement de la douleur chez les personnes hospitalisées, la
récupération fonctionnelle après interventions
chirurgicales ou accidents dus au médicament. Ces facteurs ont
contribué à l'analyse de nos résultats. Toutefois, les
déterminants spirituels ou les dispositions mentales que nous avons
développés n'a pas été l'objet d'étude
préalable.
La longévité est en outre influencée par
l'environnement familial spécifique. En effet, les déterminants
environnementaux responsables de la mortalité retardée par
rapport à la durée de vie moyenne sont des conditions
générales d'existence favorables, en lien avec les revenus, le
capital culturel, la profession, les relations sociales. On sait que les
catégories socioprofessionnelles favorisées vivent plus longtemps
que les défavorisées. Le métier peut avoir un effet
principal sur l'espérance de vie.
Bourlier (1991) a mené une étude au niveau
social en Grande Bretagne dans le Registrer General England and Walles dans
laquelle il a divisé la population adulte de 20 à 65 ans en cinq
catégories suivant leur niveau social et professionnel et a
observé une sous mortalité des catégories aisées et
une surmortalité des classes les plus pauvres.
Guyon Louise (1996), pour sa part, dans son article sur
« les femmes âgées », l'auteur avance
que : « l'appartenance à un milieu
socioéconomique est un déterminant majeur dans le devenir des
individus quant à leur santé. On le sait depuis longtemps ;
les plus pauvres meurent plus tôt, sont malades, ils ont de moins bonnes
santé et vivent dans des conditions sanitaires plus
détériorées ».
Bourlier, Guyon louise ont la même approche des facteurs
de longévité et du vieillissement, qui sont liés à
la condition matérielle d'existence, au revenu et la profession. Ces
facteurs ont permis à l'analyse des résultats de notre
étude. Toutefois, leur étude n'a pas fait cas des dispositions
mentales, morales et spirituelles qui ont un impact sur le vieillissement et
la longévité. Par conséquent, ne nous permettent pas de
saisir toutes les facettes du vieillissement et de la
longévité.
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