· Favoriser l'émergence ou accentuer la
consolidation des regroupements unitaires associatifs africains dans
un cadre intégré, ouvert, sur le modèle du
fédéralisme, chaque élément de l'ensemble disposant
d'une certaine autonomie et ayant développé une expertise
particulière à faire valoir dans le cadre des prestations
délivrées pour le compte d'une collectivité territoriale
suite à un appel d'offres ou un appel à projets; ce cadre
opérationnel est l'étape fondatrice qui conditionne les autres
axes d'actions.
· Changer de mode d'organisation interne en
privilégiant des rapports de pouvoir horizontaux avec , en lieu
et place d'une fonction de président aux pouvoirs parfois trop
extensibles, un poste de secrétaire générale, pour
désengorger l'exécutif et désamorcer par avance des
sources de conflit inhérents à la hiérarchisation des
pouvoirs au sein des associations des migrants et au-delà d'ailleurs.
· Favoriser l'ouverture: «
C'est important de de nous ouvrir à d'autres expériences, dans
d'autres pays, européens, américains&je sais qu' il y a des
choses assez significatives qui se livrent au Canada, etc. pour que nous
puissions progresser sur ce double plan du renforcement des compétences
individuelles et la construction des projets communs et des cadres qui nous
permettent de mettre en place ces projets là& »,
· Valoriser le bénévolat à
travers les dispositifs génériques de valorisation des acquis de
l'expérience associative (VAEA) aux fins de rentabiliser ces
acquis professionnels;
· lever le « tabou» de la salarisation
dans les associations des migrants en misant sur la
professionnalisation des prestations et leur rémunération;
· Améliorer le mode de management en
intégrant les notions de motivation des bénévoles
et la valorisation de leurs apports par un système de
reconnaissance à définir;
· S'impliquer plus en amont dans la mise en
oeuvre des politiques publiques au sens de la gestion et la
résolution d'une problématique sociale spécifique (emploi,
scolarisation, logement, égalité des chances&) et
s'émanciper dans le même des querelles politiciennes et
positionnements partisans;
· Promouvoir et généraliser la
culture de l'évaluation et l'art de la critique constructive:
Le voeu est fort justement exprimé à travers les propos de ce
responsable associatif: « Il y a des circonstances qui ont fait que
nous avons décidé de mettre en place Africa 50&mais le
processus n'est jamais terminé. Le cadre est à construire en
permanence; Il faut évaluer son efficacité et puis il faut nous
évaluer nous-même par rapport à l'implication,
l'engagement, les compétences qu'il nous faut pour répondre aux
défis que nous nous sommes fixés, au niveau de cette
communauté d'intérêts qu'est Africa 50 ou le Cosim
».