3. Perspectives
Nous ne pouvons plus nous mettre sur la sellette dans cette
affaire mais il nous faut interpeller la Communauté Internationale pour
que soit rendu publique les conclusions du rapports de la commission
d'enquête de 2004 qui avait investigué sur les violations graves
des droits humains et droit international humanitaire perpétrées
lors du conflit armé de 2002-2003 et aussi les conclusions de celui
mené par la Cour Pénale Internationale sur les crimes similaires,
afin de juger toute personne commanditaire.
La CPI doit oeuvrer urgemment à la traduction des
autorités qui sont accusées dans leur rapport pour faire la
transparence de l'affaire. C'est dans cette perspective qu'elle pourra se
démarquer des illusions faites à son égard sur sa
partialité et des procès iniques au regard des dirigeants
africains.
Pour le cas des détenus en Cote d'ivoire, elle doit
penser à la création d'un tribunal ad-hoc donc un Tribunal
Pénal International pour la Cote d'ivoire (TPIC) comme cela fut fait
avec le Rwanda et l'ex-Yougoslavie, cela pour éviter le cas vindicatif
des autorités ivoiriennes sur les détenus politiques.
Quant aux autorités de l'Afrique de l'Ouest qui
s'étaient engagée à la résolution de la crise, de
vouloir assainir les dialogue entre le peuple ivoirien pour qu'il ait
l'instauration d'une paix durable , ce qui pourra remédier aux obstacles
rencontrées par la Commission Dialogue-Vérité et
réconciliation, sur une concertation insuffisante avec la
société civile ivoirienne, le manque d'indépendance de la
présidence, le manque de clarté qui entourait les relations de la
commission avec les actions engagées par les parquets, ainsi que ses
pouvoirs mal définis qui avaient porté atteinte à
l'efficacité potentielle de celle-ci.
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