CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre
investigation
scientifique qui
a mobilisé toutes nos
énergies sur
l'analyse
sémio-contextuelle du
phénomène « circuit »
observé à
l'université de
Lubumbashi d'une part et sur
l'enquête pour connaître les
facteurs pouvant être considérés comme
étant les catalyseurs et
les causes dudit
phénomène, d'autres
parts.
« Étude
analytique du phénomène
circuit à
l'université de
Lubumbashi (cas de la
faculté des lettres et
sciences humaines) »,
est un thème qui nous a
permis l'appréhension
de la corruption dans le
domaine de
l'éducation et à en
connaître l'origine et
les causes.
Le présent travail a donné
lieu à des études sur terrain
dans le monde
estudiantin : les facteurs
qui expliquent
l'existence du
circuit et les
raisons qui les
sous-tendent.
Grâce à ce travail, nous avons
pu appliquer l'une des
nouvelles acceptions des
sciences de l'information et
de la communication
(la théorie
sémio-contextuelle) à un
fait courant de la
société en tant que
situation de
communication (le
phénomène « circuit
»), comme cela est
voulu par les chercheurs et
les tenants desdites
sciences engagés dans le débat
pour reconnaître aux sciences de
l'information et de la
communication une certaine
autonomie par rapport aux autres sciences
pour lesquelles elles sont
dites être au carrefour.
Ainsi l'analyse
sémio-contextuelle
faite lors du cadre
théorique de ce
mémoire, ne pourra que
contribuer à ce
vouloir et à servir
la génération à
venir de cadre de référence pour
évoluer dans cette même
idéologie
nouvelle des SIC.
Comme dit dans notre
hypothèse, laquelle a
d'ailleurs été
confirmée, il y a «
circuit » ou corruption
à l'université
parce que la mauvaise
gestion au niveau des gouvernants se
traduisant le plus souvent
par le détournement des deniers
publics, amène au non
paiement des fonctionnaires
de l'Etat parmi lesquels
les enseignants.
Certains d'entre eux ont cependant
du mal à supporter cette
situation,
développent de ce fait des
stratégies de
rémunération
informelle
(circuit).
58
eux n'est qu'à
désirer ; les
auditoires
surpeuplés, les
conditions d'études
moins bonnes...
Ce ne sont que des maux auxquels il
faut remédier, pour
mieux parvenir à la
reforme de
l'université.
Raison pour
laquelle, il est
capital pour notre travail
de formuler quelques
recommandations qui
serviront de piste de
solution pour pallier
à cet handicap dont souffre
l'université.
59
|