RECOMMANDATIONS
Faisant
allusion aux facteurs qui
expliquent
l'origine et
l'existence du «
circuit » à
l'université de
Lubumbashi, nous pensons que certaines
recommandations méritent
d'être faites à
l'Etat congolais,
au ministère de
l'éducation, aux
autorités académiques,
aux enseignants et aux
étudiants pour foutre hors de camp de
l'université,
cette mauvaise pratique qui
tend à être formalisée
:
o A l'Etat congolais :
Il faudrait que
l'Etat prenne les
dispositions
nécessaires pour que le budget
alloué au domaine de
l'éducation soit
suffisant et que le
financement de ce dernier
soit régulier et
consistant de façon à ce que
les enseignants soient
toujours rémunérés au moment qu'il faut
et que le recours à tout financement
des parents, tout financement
informel soit
inexistant.
o Au ministère de l'éducation
:
Il faudrait en
appeler à tout le corps
enseignant, à une
éthique
professionnelle de grande
rigueur.
Qu'il soit
instauré une
politique
d'anti-corruption
préventive et de prise de
conscience de l'importance des
questions comme
l'éthique
professionnelle.
Il faudrait
veiller à ce qu'aux
niveaux primaire et
secondaire, l'enseignement
soit très efficace en vue
produire des candidats à
l'université de haute
qualité.
o Aux autorités
académiques :
Qu'ils développent
une culture
administrative et
corporatiste propice qui ne
génère pas des craintes et qui
ne dissuade pas toute
dénonciation par les
éléments intègres ou
désireux d'appliquer
le règlement
académique avec
rigueur.
Qu'ils persévèrent avec
le système du test avant
l'admission à
l'université
afin que ne soit
étudiant que la personne à
la hauteur de franchir cette étape
avec succès.
o Aux enseignants :
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Qu'ils soient
tels que, les notions
d'éthique
professionnelle leur
soient toujours présentes à
l'esprit dans
l'accomplissement de leur
mission et
l'exécution de leur
tâche.
Qu'ils évitent de
faire de leur tâche,
un pouvoir.
Qu'ils développent
la culture du refus des cadeaux et dons
lorsqu'ils sont en
exécution de leur
métier.
o Aux étudiants :
Il faudrait
qu'ils prennent conscience de
leurs présences à
l'université,
en ce sens qu'ils y sont formés en porteurs de
solutions aux nombreux
problèmes qui se posent en
société et que par conséquent cette
formation doit être
digne de ce nom et doit se
mériter.
Qu'ils rompent avec la
culture du moindre
effort.
APPRECIATION CRITIQUE
La concrétisation et
la réalisation de
tout ce que nous avons émis en guise
de suggestion va déboucher sur une autre
réalité de la
vie estudiantine à
l'université de
Lubumbashi : l'inexistence du «
circuit » et donc de la
corruption.
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