0.2. ETAT DE LA QUESTION
Le libéralisme
économique intégral
instauré pendant la
deuxième République à
régime
sociopolitique
totalitaire a donné
naissance à un système
économique marqué par une rupture des
équilibres fondamentaux. La non
prise en charge de la
population par le secteur
formel comprenant l'Etat et
les entreprises publiques et
privées dans cette république
et les vaines
revendications
sociales dues à ce
désengagement du secteur formel ont engendré
la naissance,
plutôt le
développement des stratégies de
survie
individuelles
et collectives,
parmi lesquelles nous pouvons
citer la corruption,
une antivaleur comme
plusieurs d'autres,
qui sûrement ne peut
laisser calme ni
passer inaperçue à
l'égard des penseurs et chercheurs pour
la simple
raison qu'elle est un
mal à l'essence de nombreux
problèmes et une
véritable entrave au
développement d'une
nation. Sous
différents angles un même sujet
peut être traité, tout comme
sous différents regards, un même
thème peut être abordé.
C'est de cette façon qu'il
s'agit présentement pour nous
de traiter dans un contexte purement
estudiantin, de
la corruption sous une étude
analytique se basant
théoriquement sur la
sémio contextualité et que
H. LECLERQ ou mieux G. DE
VILLERS, soient MBAYA et
FRIEDHELM STREIFFELER qui
eux traitent également de
la même question sous un regard
économico-politique3.
Pour ne citer que ceux-ci, sans pour
autant ignorer l'hypothèse
selon laquelle, il
y aurait probablement beaucoup
d'autres auteurs qui ont eu à mener
des études similaires
à celle-ci, parce qu'il
n'est pas prohibé que
la corruption attire
l'attention de qui que ce
soit et conduire
ainsi à des recherches y ayant
trait en guise d'y
remédier et surtout que nous disposons
tous d'une liberté
d'écrire nos pensées.
Mais qu'à
cela ne tienne, nous savons
bien que nous ne sommes ni les
premiers, ni les
derniers à mener une pareille
étude. En science,
tout semble être
complémentaire, parce
que ce qui ne sera peut-être pas dit
dans ce travail aurait déjà
été dit par nos prédécesseurs ou
soit sera dit par la
génération à
venir. Nous serons du moins
heureux de savoir qu'après
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nous, ce sujet (ce
problème) ait
suscité plusieurs
fois de plus,
l'attention d'autres
scientifiques qui
tenterons de faire mieux que
nous.
0.3. PROBLEMATIQUE
Une recherche
scientifique ne part
jamais du néant car ne sachant pas sa
raison d'être,
elle ne saura ni avancer,
ni évoluer,
ni aboutir.
Elle est
susceptible de partir
toujours d'un fait observé dans une
société donnée.
Ressortant comme un problème qui
se pose, qu'il faut résoudre
à l'aide des
réalités obtenues
postérieurement ou après une enquête
empirique. Autrement
dit, toute recherche
scientifique part
d'une problématique
qui constitue
incontournablement
l'épine dorsale du
travail à
réaliser.
Ici il
s'agit d'un
problème qui prévaut à
l'université de
Lubumbashi qui constitue
notre point de départ. Il est en
fait question du phénomène
dit « circuit
», qui se
laisse observer dans
ladite
université, sur
lequel nous nous
interrogeons avant de poursuivre avec notre
chemin.
L'interrogation est sous forme
d'un questionnement
tripartite, que
voici:
0. Le phénomène
circuit a-t-il une
ampleur à
l'université de
Lubumbashi ?
s'agit-il
d'une corruption?
1
. Quelles en sont
les dimensions de
référence, lui en tant que
situation
de communication ?
2
. quels sont
les facteurs susceptibles
d'en expliquer
l'existence et la
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