II.3.3. Quelques
contraintes liées à l'épanouissement des PME
II.3.3.1. Les obstacles liés à
l'éclosion des PME congolaises
Nonobstant les avantages liés aux PME, cette
catégorie d'entreprise connait, sans cesse, des difficultés
d'ordre juridique, administratif, financier, psycho-socioculturel et
technologique qui peuvent se résumer en ces termes :
ü L'absence d'une définition officielle de la
PME ;
ü L'insuffisance des moyens opérationnels de
l'OPEC ;
ü L'absence de coordination des actions pour les
PME ;
ü L'ignorance des textes légaux par les
PME ;
ü Les tracasseries administratives et
policières ;
ü La prolifération des taxes et textes
fiscaux ;
ü Les manques de garantie bancaire par les PME ;
ü L'utilisation d'une technologie
inappropriée ;
ü L'utilisation d'une main-d'oeuvre non
qualifié ;
ü L'insuffisance d'incitation juridique et fiscale
à l'investissement privée ;
ü L'inadaptation technologique et de gestion ;
ü L'absence des mécanismes règlementant
la sous-traitance ;
ü La difficulté d'accès au financement
et aux marchés publics.
II.3.3.2. Les contraintes des PME
Les PME congolaises sont fortement entravées dans leur
expression par les obstacles ou les contraintes des divers ordres, parmi
lesquels nous pouvons citer : les contraintes juridiques, fiscales,
économiques, administratives et économiques.
II.3.3.2.1. Contraintes d'ordre juridique
Il y a lieu de relever d'abord l'absence d'un cadre juridique
cohérent et spécifique aux PME congolaises, il est aussi
inexistence les conditions fixées par le législateur relative
à la constitution des PME congolaises, car les conditions auxquelles la
personne ou les personnes désirent créer une PME doivent se
référer à celles de droit commun applicable surtout
à la « grande entreprise » lesquelles ne sont pas du
tout adaptables aux réalités des PME.
C'est pourquoi, bien que l'article 22 de l'ordonnance-loi
portant le code des investissements prévoie la possibilité de
constituer une PME sous forme de société commerciale ; dans
la pratique, il ne l'est pas, mais en ce sens la plupart des PME congolaises
mêmes celles qui sont sociétaires se déguisent toujours en
PME individuelles. Enfin, le législateur puisse prendre le temps de
mettre les PME à la logique de chose, de l'aide par rapport aux efforts
propices de PME.
II.3.3.2.2. Contraintes fiscales
Au regard de tout, dans ce cadre bien précis, le
rôle de l'état demeure primordiale dans la mesure où il lui
revient de faire régner les conditions économiques minimales
propices à l'éclosion des PME. Les PME sont victimes et soumises
à des multiples tracasseries des taxes et impôts, et la chose
à craindre est que notre pays a besoin de se développer, mais
parmi tant d'autres solutions trouvée au développement. De ce
fait, vu toutes ces tracasseries que subissent les PME, cela ne profitera pas
à Leur prolifération.
II.3.3.2.3. Contraintes économiques
Les difficultés de gestion, l'absence d'une
comptabilité régulière et d'une organisation
contrôlée, le manque d'une sous-traitance entre les grandes
entreprises, toutes ces contraintes empêchent l'éclosion des PME.
II.3.3.2.4. Contraintes administratives
Il faut d'abord relever le fait que les
promoteurs des PME congolaises sont soumis à des multiples taxes
administratives notamment lors de la constitution de la PME, les
difficultés énormes pour accéder aux instances
administratives et judiciaires et la lenteur administrative sont autant de
contraintes que connaissent les PME.
Il s'en suit que certains agents économiques sont
contraints à se réfugier dans la clandestinité à
cause précisément de ces tracasseries administratives dont ils
sont souvent soumis. Voilà autant des contraintes qui bloquent leur
épanouissement, les PME congolaises qui existent jouent quand même
un rôle moteur dans la stratégie économique et dans la
lutte contre la pauvreté.
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