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Analyse socio- économique de la filière igname dans la zone périurbaine de Douala au Cameroun

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par Eric Pougoué Ngouzé
Université de Dschang Cameroun - mémoire pour l'obtention du grade d'ingénieur agronome 2010
  

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1.2 PROBLEMATIQUE

La ville de Douala, capitale économique connait une croissance démographique rapide. Au recensement général de la population et de l'habitat de 1987, la ville comptait officiellement 1.500.000 habitants. Si on estime que chaque année sa population augmente de 100.000 habitants sous les effets conjugués de l'accroissement naturel de l'ordre de 5 ,3 % et du flux migratoire, Douala devrait compter environ 3.000.000 d'habitants en l'an 2000 (Hatcheu, 2003).

Cette croissance a des incidences sur la production agricole et la sécurité alimentaire. En effet, avec une croissance continue de la population et sans une motivation correspondante pour une production importante d'aliments, la sécurité alimentaire est compromise (IRAD, 2003).

Pour faire face au problème d'insécurité alimentaire et de pauvreté, plusieurs cultures vivrières ont été développées dans la périphérie de Douala au rang desquelles la culture des ignames.

Avec une disponibilité alimentaire apparente estimée à 20 Kg / personne / an en 1996 par la FAO et contesté par les spécialistes nigérians qui le considèrent largement sous-évalué, l'igname bénéficie d'une image de produit prestigieux à forte valeur nutritionnelle et économique qui lui permet de supporter la concurrence des autres amylacées tels que les céréales ou le manioc (Bricas et Vernier, 2000).

Dupont et Vernier (1997) rapportent que la culture d'igname en Afrique est délaissée par les opérations de développement du fait qu'elle est perçue comme une culture itinérante, incompatible avec la modernisation agricole et non compétitive sur les marchés urbains. De ce fait, l'encouragement de sa culture a souvent été délaissé par les opérations de développement.

Au Cameroun, la méconnaissance du fonctionnement des marchés et des prix des racines et tubercules est préjudiciable pour les producteurs et les commerçants qui fortement désavantagés, se trouvent perdants dans des échanges commerciaux (PNDRT, 2006).

L'insuffisance des études faite sur la filière igname dans la zone périurbaine de Douala, rend difficile les politiques d'appui aux programmes de développement et de recherche agronomique.

Vu l'importance des ignames comme source de revenu et d'approvisionnement alimentaire des populations de Douala et de sa périphérie, nous nous proposons de répondre à la question de recherche suivante :

Quel est le fonctionnement de la filière igname dans la zone périurbaine de Douala ?

De manière plus spécifique, l'étude se propose de répondre aux interrogations suivantes :

Qui sont les acteurs de la filière igname dans la zone périurbaine de Douala?

Quelles sont les stratégies socioéconomiques déployées par les acteurs de cette filière ?

Afin de répondre à ces questions nous nous sommes fixés un certains nombres d'objectifs.

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