4.5.3 Contraintes liées au transport
Les transporteurs repartissent leurs contraintes en deux
catégories : les tracasseries policières et les taxes. La
figure 21 indique ces contraintes.
67%
33%
Tracasseries
policières
Taxes
Figure 21 : Répartition des contraintes par
les transporteurs des tubercules d'igname
Il ressort de la figure 21 que, 67 % des transporteurs
estiment que les tracasseries policières sont les principales
contraintes à leur activité. Les taxes (ticket de quai, patente,
impôt libératoire, taxe de stationnement, etc.)
élevées constituent la deuxième contrainte. Presque tous
les transporteurs ont reconnu verser une somme allant de 2000 à 4000
FCFA selon la capacité du véhicule par jour au poste de
contrôle de police pour éviter d'être arrêter
abusivement.
Dans cette logique, les travaux de Hatcheu (2000) sur
l'approvisionnement et la distribution alimentaire à Douala
révèle que, quelque soit le point de départ, chaque voyage
à destination de Douala constitue un chemin de croix pour les
transporteurs. Par exemple sur l'axe lourd Bonjongo-Douala par Buea, le
transporteur doit se soumettre à 33 postes de contrôles de police
et de gendarmerie où il paie en moyenne 1000 FCFA par poste soit
33 000 FCFA.
En effet, ces résultats montrent les indicateurs de
la corruption sur les réseaux routiers du Cameroun en
générale et de Douala en particulier.
Conclusion du chapt'4
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