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Education pour la santé de la population en République de Guinée. Cas de la commune de Dixinn

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par Malato OUYA BOURMA MALATO
Université générale Lansana Conté de Sonfonia Conakry ( Guinée) - Maà®trise 2006
  

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Section 3 : Mediums dans les séances d'EPS

Sur la base des trente cinq5(*) interviewés que sont la population locale de la ville de Conakry, vingt cinq affirment que le médium utilisé est le face à face dans la rue ou tout autre milieu. Les dix autres disent que c'est par le canal des techniques de l'information et de la communication (Radios, télévision et téléphone).

Un enquêté a affirmé : « c'était le face à face avec un conférencier » Un autre interviewé par rapport a cela soutient ce qui suit : «Moi je suis souvent devant ma télévision ou accroché a mon poste radio. C'est par ces deux canals (sic) d'information que je suis de temps en temps des séances sur la santé. ». Pour un autre interviewé : «  Le médium utilisé lors de la seule séance que j'ai suivi c'était par le biais d'un ami qui m'a appelé pour me dire qu'il venait d'assister à un truc très important ou on parlait de la santé de l'homme . Donc je peux dire que c'est par le téléphone. »

Sur l'ensemble (35) de la proportion de la population locale interviewée, Vingt et neuf des répondants estiment être sensibles aux messages reçus et seulement six d'entre eux ne sont pas sensibles à cela. Il ressort de ce constat une nuance au niveau des bénéficiaires de ces séances. Sur les vingt neuf sensibles à cette démarche, d'une part, il ya vingt cinq qui soutiennent l'idée de partager leur expérience avec leur entourage proche ou encore une demande de précision auprès des agents sensibilisateurs, d'une autre manière, les quatre autres sont ceux qui sont satisfait de la séance mais qui conservent l'information et ne la partage pas avec un tiers. La dernière partie des interviewés dix, quant à elle ne cherche sont ceux qui semble ne pas être intéressée par le contenu des modules et qui quitte avant la fin des séances.

Un des interviewés affirmait : « Oui ! Je discute avec le public à la fin, pour un premier temps, après les séances, on se concerte entre amis, tout juste pour essayer de comprendre d'avantage ». Un autre a dit : « On a discuté (moi et mon ami) avec les agents sensibilisateurs. C'était tout juste pour poser des questions que nous n'avons pas pu poser en public, des questions d'intimités ».

Les médecins interviewés tout comme la première catégorie affirme que le médium le plus utilisé est le face à face associée souvent à des séances en public. Selon cette catégorie, il apparaît qu'il y a une discussion de manière effective qui s'installe après toutes les séances entre les bénéficiaires et eux. Un des médecins disait : « Oui je discute souvent avec le public et avec mes patients à la fin de mes séances, puisque ce sont eux qui posent des questions. Apres les discussions, on voit qu'ils sont aptes à comprendre et veulent connaître d'avantage ».

A ce niveau de la présentation des données, intervient la troisième et dernière catégorie des interviewés que sont les journalistes (2)6(*). Ces journalistes affirment entretenir de bons rapports avec le département de tutelle avec lequel ils collaborent étroitement.

L'un de ces journalistes a affirmé ceci :

Nous avons des bons rapports de collaboration qui sont très forts. La nature de ces rapports, le plus souvent ce sont eux qui nous font appel pour nous dire : bon, il ya un tel thème, une telle épidémie qui est en cours. Donc, la population, pour qu'elle ne coure pas de risques, il faut que vous fassiez un grand battage médiatique, informer la population de la présence de cette maladie dans le pays. De fois aussi, quand nous constatons qu'il ya des maladies qui font des dégâts, nous aussi nous avons le devoir d'aller vers eux pour produire cette émission de sensibilisation, d'éducation, et d'information.

Ces interviewés journalistes soutiennent le fait que leurs émissions sur la santé est bien suivi par la population. Certains auditeurs ou téléspectateurs, relancent les journalistes en vue d'une autre rediffusion des émissions. Ce qui est une preuve de l'intérêt qu'accorde cette population à la santé. L'un d'entre eux a dit :

Oui, l'émission, les informations que nous donnons en matière de santé ont un impact très positif et très élargi. Je prendrai l'exemple d'une émission que je viens de produire, une émission sur le dysfonctionnement sexuel. A partir de cette émission, je me suis rendu compte que la population est moins informée sur la prise en charge de leur problème de santé. Je garde une confidentialité, mais, il ya des personnes qui m'ont contacté par téléphoné, non seulement pour que je rediffuse cette émission, mais pour que je puisse aussi les mettre en contact avec les médecins spécialistes chargés du traitement, de la correction de ce dysfonctionnement. Donc, quelque part je me suis dit que ce sont des émissions qui ont leur impact, et ça dépend de l'approche que le journaliste va donner à l'émission. Mais quand l'approche est bien cernée, je crois que l'émission a sa raison d'être.

* 5 Ces trente cinq représentent cette catégorie de la population qui a affirmé qu'en plus de la formation reçue, elle se propose quelque fois de faire des sensibilisations au niveau de leur pair.

* 6 Tous deux animent des émissions sur la santé de la population. l'un à la radio et l'autre à la télévision.

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