II2- THEORIES RELATIVES AU SUJET
L'on entend par théories, un ensemble d'idées,
de concepts abstraits, plus ou moins organisés, appliqués
à un domaine particulier. Elle se veut nécessaire parce qu'elle
permet d'expliquer et de comprendre le problème posé dans le
travail de recherche.
Nous voulons, pour mieux étayer l'éducation en
famille et le comportement des élèves, les rapprocher par les
théories suivantes :
ü La théorie du Béhaviorisme de J.B.
WATSON
ü La théorie de l'Hospitalisme de R.A. SPITZ
II2-1 LA THÉORIE DU
BÉHAVIORISME DE JOHN BROADUS WATSON (1878 - 1958)
Le Béhaviorisme est le courant de
pensé en psychologie dit `scientifique' selon lequel les conduites
observables découlent nécessairement d'un ou de plusieurs
facteurs, eux-mêmes observables. La théorie du béhaviorisme
dont nous évoquons ici aborde l'apprentissage humain à partir de
son système de stimulus et réponse élaboré pour les
animaux et, propose que le lien entre le stimulus-réponse se renforce
selon la fréquence des répétitions. Il explique ainsi le
conditionnement classique et suppose que toute éducation dépend
d'un jeu de reflexes. Aussi, veut-il que la psychologie devienne une science
expérimentale où les faits observés sont au centre de la
démarche de compréhension du comportement humain.
Ainsi, lorsque WATSON parle de système de stimulus et
réponse, cela traduit sans doute la relation entre sa pensée et
notre thème par la mise en exergue de la relation de cause à
effet entre le comportement de l'enfant et le milieu familial dans lequel il
vit.
II2-2 La théorie de l'Hospitalisme de René
Arpad SPITZ
L'hospitalisme est la régression mentale des malades
hospitalisés pour de longues périodes. La théorie de
l'hospitalisme de SPITZ recouvre l'ensemble des troubles physiques du à
une carence affective par privation de la mère survenant chez les jeunes
enfants placés en institution dans les dix-huit premiers mois de la vie.
C'est un état d'altération physique grave qui s'installe
progressivement chez les jeunes enfants suite à une carence affective
tandis qu'ils sont placés en institution. Dans cette théorie,
Spitz énonce les manifestations du comportement de l'enfant en fonction
du moment où l'enfant a été séparé de
l'affection de sa mère.
Lorsque Spitz parle de relativité entre la carence
affective et les manifestations du comportement de l'enfant, il soulève
la question de l'influence de la carence d'une éducation familiale
pleine sur le comportement de l'individu dans son environnement objet de notre
étude ; il s'établit dès lors un lien entre cette
théorie et notre thème.
Nous envisageons à présent les travaux
déjà mené dans ce sens.
|