1. 3 : Le modèle de Fama French (1993)
1.3.1 : La logique du modèle à trois facteurs
de FF (1993)
Le modèle de Fama French présente une extension
du MEDAF s?inspire des modèles multifactoriel exprime le rendement en
fonction de plus qu?un facteur et de donner le maximum d?information pour bien
mesurer et prédire le rendement.
Le MEDAF prévoit une relation linéaire et
positive entre le rendement anticipé sur les titres et le niveau du
risque systématique, dans la mesure où le risque
spécifique peut être réduit au moyen d?une diversification
adéquate, seul ce risque est rémunéré par le
marché et permet d?expliquer les différences de rendement entre
les titres.
Le modèle de FF (1993) repose sur un facteur de risque
essentiel, la beta qui relie le rendement des titres au rendement du
marché. L?intérêt de cette relation dépend dans la
plupart des cas par l?hypothèse de non stationnarité.
L?instabilité et la variabilité du beta, Miller et sholes (1972)
c à d que les variables de nature spécifique à un
modèle jouent un rôle complémentaire pour beta, dans le but
final est de donner la meilleure et la plus complète explication
possible du rendement.
I limaiem (2009), dans le modèle de FF il existe trois
facteurs différents influencent le rendement des actifs, la prime du
risque des marchés, le ratio valeur comptable / valeur de marché
noté (VG/VM) et la capitalisation boursière (GB), les deux
facteurs ajoutés par FF qui sont de caractère comptable et
financier. Ges deux facteurs sont classés parmi les déterminants
les plus importants, les plus populaires, ainsi que les plus
utilisés.
L?utilisation de ces variables ne trouve pas l?explication
théorique, elle se justifie par le fait que la variable explicative
représente des mesures déguisées de beta qui seraient
moins attachées d?erreurs de mesure que la beta estime
lui-même.
Le principal avantage de l?évolution fondamental selon
Rasemberg et Guy (1976) c?est qu?elle tient compte de sa structure des firmes
et étrenne peu d?erreur d?estimation, cette méthode et correspond
à des données comptables pour les fines et disponibles pour le
marché, c?est conformément à cette approche que FF (1992)
développe le modèle de rentabilité à trois
facteurs.
1.3.2 : Le modèle à trois facteurs de Fama
French (1993).
La mise en difficulté de beta et l?observation des
anomalies de rentabilité conduisent FF (1992) à entrevoir une
modélisation des rendements des titres et les variables attachées
à l?action et à l?obligation, FF(1993) confirme ce
résultat par l?examen de la relation longitudinale entre la
rentabilité et les trois facteurs de marché.
Le facteur marché affiche un rOle important dans la
rentabilité, la CB et le ratio VC/VM s?ajoute ou premier facteur,
FF(1993) parvient à améliorer l?explication de la
rentabilité, et conclue que les deux variables fondamentales
complètent la beta.
Fama French (1995) étudie la relation de la taille de la
firme et la relation avec les bénéfices, ils trouvent que les
deux variables liées aux principaux déterminants du
bénéfice.
L?expression finale du modèle à trois facteurs de
FF (1993) s?écrit comme suit :
i) -- f i ) -- f i M ) i M )
i) L?espérance de rentabilité des titres i
f Taux de rendement de l?actif sans risque
) Espérance de rendement du portefeuille du
marché
M ) La prime de rentabilité espérée
liée à la taille de la firme (Smoll Minus Big) M ) La prime de
rentabilité espéré liée ou ratio VC/VM (High Minus
Low)
i, i, i Les coefficients du risque associes aux trois facteurs
FF trouve que les deux variables ajoutées expriment une
partie non négligeable du risque et expliquent une partie importante de
la rentabilité ce qui confirme l?insuffisance de la prime du risque des
marchés dans l?explication de rendements mieux que le portefeuille du
marché alors que Moley (2000), Bellalah et Besbes (2006) trouvent un
résultat différent sur le marché français, ils
constatent que le portefeuille du marché joue un rOle
prépondérant par rapport à la CB et le ratio VC/VM. Par
ailleurs FF ont montré qu?il ya une relation significative positive
entre le rendement et le ratio VC/VM alors que la relation entre la CB et le
rendement significatif est négatif. Banz (1981) montre que les titres
à petite capitalisation considérée comme étant plus
risqué et ayant un cOut de capital plus élevé.
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