CHAPITRE 1
LES MODELES D'EVALUATION DES ACTIFS FINANCIERS
C
e chapitre aborde l?évolution récente des
méthodes d?évaluation des actifs financiers en matière de
choix de portefeuille optimal. Les recherches de Markowitz des années
cinquante, ont marqué le point de départ de la théorie
moderne relative à la gestion des actifs financiers et
au fonctionnement des marchés, bien que connu, il a affiné
l?approche moyenne - variance et le concept de la diversification. Ceci
constitue la première étape de la théorie moderne de
portefeuille, quand à la seconde étape, nous pouvons poser la
question suivante : quelle est la mesure la plus adéquate qui satisfait
au mieux les préférences de l?investisseur, à cet
égard de nombreuses études faites commencent l?approche moyenne -
variance de Markowitz (1952) en passant par le modèle
d?évaluation des actifs financiers de Sharpe (1964), Lintner (1965), et
Mossin (1966) jusqu?au modèle à trois facteurs de Fama French
(1993).
Dans le méme cadre de l?approche moyenne - variance de
Markowitz (1952), la sélection d?un portefeuille qui satisfait à
la préférence des investisseurs et leurs attitudes face au risque
est bien expliqué par le modèle le plus connu et le plus
utilisé par ces investisseurs qui font leurs choix en fonction de
l?espérance de rentabilité et la variance de rentabilité.
Mais il existe des travaux qui ne confirment pas les résultats de
l?approche moyenne - variance, Prat (1964), Feldstein, Levy (1974). Ils
montrent que le choix de portefeuille individuel selon l?approche moyenne -
variance tend vers la diversification.
Quand à la diversification, elle présente une
source de gain pour les investisseurs, ce critère de choix
dépasse la diversification nationale à la diversification
internationale qui est en lien avec d?autres conditions comme le degré
d?intégration des marchés financiers Loyze et Server (2003),
Azman et Al (2002), Harvey et Ng (2003).
Les difficultés de l?approche moyenne - variance sant
les principales couses de renforcement des travaux de recherche et la naissance
d?autres méthodes d?évaluation des actifs financiers le MEDAF de
Sharpe (1964), Lintner (1965) et Mossin (1966). Ce modèle est
développé en (1992 - 1993) par Fama French qui a ajouté
deux facteurs au modèle de base.
Ce chapitre sera organisé comme suit : dans la
première section on va étudier l?approche traditionnelle de
Markowitz (1952). D?une part, le modèle d?évaluation des actifs
financiers, et de l?autre part le MEDAF. De même, dans cette partie nous
nous intéressons au MEDAF conditionnel et les études faites sur
le MEDAF à l?internationale, le modèle a trois facteurs de Fama
French (1993) et l?APT. Enfin, notre étude sera faite pour le choix et
la sélection d?un portefeuille.
1.1 : L'approche traditionnelle de Markowitz (1952)
La théorie de portefeuille de Markowitz est le
modèle de gestion le plus connu et le plus utilisé. Ce
modèle suggère que les investisseurs font leurs choix en fonction
de l?espérance de rentabilité et de la variance des
rentabilités, selon une étude faite par Olga B (2009) le
portefeuille optimal et définie comme celle de la variance minimale pour
un niveau de rentabilité donnée. Le résultat essentiel du
modèle de Markowitz (1952) est le concept de diversification. Cette
théorie appelée aussi « moyenne - variance » est
compatible avec la théorie d?utilité espérée sous
certaines hypothèses, et que les rendements suivent une loi normale.
Pratt (1964), Feldstein, Levy (1974) n?est confirmé au
résultat de l?approche moyenne - variance que si les investisseurs plus
averses au risque, le rendement sera plus élevé. Suite à
l?étude d?Olga B (2009), le choix de critère de rendement -
risque suppose que tous les moments d?ordre supérieur à deux et
la distribution jointe des rentabilités ne soient pas pris en compte,
alors le portefeuille optimal est basé sur une information
considérablement réduite. « Les écarts positifs par
rapport à la moyenne de richesse espéré en autant
d?importance que les écarts négative, or le risque est plus
souvent associer avec le risque de perdre qu?avec le risque de gagner. »
Libby et Fishburn (1977).
La théorie de portefeuille de Markowitz a donné
naissance à l?équilibre des actifs financiers
développés par Sharpe (1964), Lintner (1965) et Mossin (1966). Ce
modèle montre que le risque total d?un titre se décompose par un
risque de marché appelé risque systématique ou non
diversifiable et un risque liée au titre, lui-même est
appelé risque diversifiable ou spécifique.
La MEDAF stipule que les agents optent les mémes
portefeuilles d?actifs risqués qui prennent l?appellation de
portefeuille du marché. L?objet des investisseurs de réduire le
risque est d?augmenter la rentabilité, ce comportement de choix de
portefeuille revient à construire un
portefeuille diversifié pour éliminer le risque
spécifique des titres et ne garder que le risque systématique du
marché.
1.1.2 : Le portefeuille de H. Markowitz
Le modèle de Markowitz (1952) comme taus les
modèles se caractérise par une présentation
simplifiée à une réalité complexe dont le but d?une
description du profit, et qui consiste exclusivement à la mesure du
degré d?aversion ou risque c à d plus l?investisseur averse au
risque, plus le rendement de portefeuille est élevé, dans le
couple rendement risque les investisseurs cherchent à réaliser le
meilleur compromis possible entre le rendement espéré et le
risque correspond.
Blume et Friend (1975) ; Barber et Odean (2000) ; Kumar et
Geotzman (2003) ; Polkovnichenko (2005) montrent que le portefeuille de
H.Markowitz est très peu diversifié, aussi une approche
alternative fondé sur le concept « safety first " Roy (1952) ;
Baumol (1963) ; Arzacet et Bawa (1977) suggère de ne prendre en compte
que le « downside risk " Bawa (1975) ; Menesez, Gies, Tressler (1980) dans
ce cas, seuls les écarts négatifs par rapport à un certin
niveau souhaité sont mesuré. Dans ce même cadre de mesure
de risque an distingue :
1.1.2.1 : Volatilité
La volatilité s?interprète comme le degré de
variation moyenne des prix d?un actif ou d?un fond, de plus elle se
définit comme l?écart-type annualisé de ses variations. En
fait, plus cette variation est élevé plus l?actif
considéré est risqué, d?ailleurs elle trouve son origine
sur les facteurs internes et externes de l?actif considéré. Etant
donné que certaine action dont les fondamentaux sont faibles, ont une
volatilité supérieure au marché, c à d betas
supérieur à un.
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