WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La Normalisation Industrielle: les principes Tayloriens sont- ils toujours d'actualité?

( Télécharger le fichier original )
par El Khoutabi Adil, Dhimen Ibtissam, Houbane Jihad El Khoutabi Adil, Dhimen Ibtissam, Houbane Jihad
Université Mohamed V - Agdal - école doctorale de gestion - DESA marketing et stratégie 2005
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Première partie :

La transition de la révolution industrielle à la normalisation industrielle et l'émergence du TAYLORISME.

Chapitre 1 :

De la révolution industrielle à la normalisation industrielle

Dans un cadre général, la révolution industrielle : essor général des méthodes industrielles de production (machinisme, parcellisation des tâches, multiplication des fabriques) associé au bouleversement des structures économiques et sociales entre la fin du XVIII siècle et la première moitié du XIX siècle en Europe occidentale.

La Grande- Bretagne est le pays pionnier de la révolution industrielle. Avec un certain décalage et des formes moins systématiques, elle affecte la France, la Belgique, l'Allemagne, puis les Etats-Unis, le Japon...

Marquée par de profondes transformations agricoles, des innovations techniques fondamentales, l'accélération du processus d'urbanisation, la formation de la classe ouvrière, la montée en puissance de la bourgeoisie industrielle et financière..., la révolution industrielle se développe dans le cadre d'un élargissement décisif des formes capitalistes de production et d'échanges : progrès technique continu, capitaux mobilisés en vue du profit, séparation entre propriétaires des moyens de production et travailleurs salariés.

La révolution industrielle caractérise ainsi le passage, plus ou moins rapide, de la société traditionnelle précapitaliste à la société industrielle modelée par le mode de production capitaliste dominant.

Avant la révolution industrielle, certains processus économiques peuvent être qualifiés de capitalistes, mais ils se limitent à une sphère étroite (grand négoce, commerce maritime, banque).

Cette révolution industrielle est qualifiée de première, elle est suivie par d'autres révolutions industrielles ou plus communément techniques, et cette seconde acceptation est plus restreinte. Elle ne correspond pas à une mutation générale du système économique et sociale.

En effet, avec la révolution technologique, nous sommes peu à peu entrés dans une nouvelle phase. Les mutations industrielles amènent à une sortie du Taylorisme. Mais les mentalités ne suivent pas. Parce que tout au long du siècle, surtout après la deuxième guerre mondiale, une culture s'est forgée, générée par le modèle taylorien : « Par la place qu'il occupe dans la société, le travail contraint les groupes sociaux à se définir par rapport à lui. »1(*)

Sans nier que la méthode Taylor a non seulement été un système d'organisation du travail très performant pour développer la production industrielle d'alors, mais elle a surtout représenté un moyen redoutable de contrôle du temps d'exécution du travail ouvrier permettant une productivité considérable. Depuis sa naissance jusqu'à nos jours, elle n'a pas cessé de se perfectionner, de se corriger, d'apparaître comme la meilleure organisation du travail possible pour assurer le maximum de productivité de l'entreprise.

Mais le modèle Taylorien ne s'est peut être intéressé qu'à une partie infime de l'organisation. Science du travail, souvent réduit aux seules activités physiques tout en négligeant l'insertion au sein de la société dans son ensemble. (Nous allons voir plus en détails le modèle Taylorien avec ses principaux succès et dérives dans a partie suivante).

Donc compte tenu des évolutions historiques, des mutations industrielles qu'à connu et que connaît toujours le monde qui demeure en pleines transformations, la normalisation en général et particulièrement la normalisation industrielle constitue un outil de développement pour l'économie, de rationalisation de la production, de transparence et de progrès. C'est de même un outil de politique publique qui constitue un complément de la réglementation et une référence pour l'ouverture et la transparence des marchés publics. Et surtout un puissant moyen d'amélioration de la qualité vie.

La normalisation constitue tout simplement un idéal louable, mais rarement atteint (Nous allons voir dans un dernier point les principes de la normalisation industrielle et plus particulièrement est-ce que les principes Tayloriens demeurent existants ? Autrement dit nous allons essayer de répondre à la question : Est-ce que la normalisation industrielle est considérée comme un outil de Taylorisme).

* 1 Françoise PIOTET, AUTREMENT N° 3, automne 1975

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore