La protection des enfants contre les violences physiques émanant de leurs parents( Télécharger le fichier original )par Didier KOYA MATENDO Université libre des pays des grands lacs - Graduat en droit privé et judiciaire 2010 |
CONCLUSIONEn définitive, partant de quelques notions que nous venons de voire, qui ont fait l'objet des différences parties de ce travail. Nous venons de nous rendre compte que ; rechercher les infractions c' est aussi une tache très dangereuse dans la mesure où les délinquants ou les criminels professionnels, c'est-à-dire ceux qui ont fait profession la délinquance, ne peuvent pas être en communion avec des messieurs qui n'ont pour mission principale que de se mettre à leur suite pour le traquer ; ils peuvent se décider de rendre la vie dure à ces derniers ou carrément de les éliminer physiquement surtout lorsqu' ils sentent que leurs carrière est sérieusement menacée71(*). C'est ce qui explique le fait que dans plusieurs pays même développés, les toxicomanes qui tuent leurs enfants s'en prennent à des magistrats qui les poursuivent. Nous estimons que, la situation des OMP dans notre pays est encore plus dangereuse d' autant plus qu'aucun moyen d'autodéfense ou de sécurité n'est à leur portée. Cependant, il n'est pas moins évident que la recherche des infractions ne peut être faite dans l'intérêt de l'ordre public. C' est pourquoi l'Etat doit mettre à leur disposition des moyens nécessaires et suffisants pour leurs permettre d'accomplir correctement leurs missions, par exemple comme est le cas en France où on a incriminé d'une manière spéciale les infractions contre la personne de l'enfant, en infanticide. Il serait important, aussi en RDC, de lutter contre toutes formes des criminalités dirigées contre l'enfant comme le font les français avec leurs préfets qui sont des autorités administratives et jouent le rôle des OPJ secondaires au coté des OPJ de la police nationale, étant donné qu'ils sont plus proche de leurs administrés. Il aurait fallut qu'on instaure une institution efficace. L'action du MP ne peut donc entacher de particularité. Toute discrimination raciale doit être bannie de l'action du parquet car la justice se trouve au dessus de toute distinctions qui peuvent diviser les justiciables. Aucun parti pris, aucun favoritisme n'est toléré et seuls la loi et le bien public sont les maitres et les guides du MP. Dans sa lourde et périlleuse tâche, le MP est aidé par la police judiciaire. Le MP ne peut exercer l'action publique qu'en connaissance de cause. C'est pour quoi on suggère que même si la loi est promulguée, qu'on procède à la sensibilisation des concernés et à son application, que tout le monde connaisse même ce que prévoit la loi. Nous ne saurions pas dire que la recherche est clause car, le champ d'application est très vaste, pour tout chercheur qui désire, y apporter sa contribution. * 71 G. KILALA Pene-AMUNA, op, cit, p92 |
|