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La cytogénétique et classification des hémopathies malignes

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par Achouria BOURIACH
Universdité d'Oran - Algérie - Diplôme des études supérieures en génétique 2012
  

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11.3.1.5 Coloration simple :

Lorsque l'on colore des préparations chromosomiques avec du Giemsa, les chromosomes prennent un aspect rose violacé à peu près homogène sur toute leur longueur. On ne peut donc les distinguer les uns des autres que par leur taille et leur forme. Cependant, ces critères sont

insuffisants pour assurer la reconnaissance et l'interprétation correcte des anomalies chromosomiques.

Pour reconnaître spécifiquement chaque paire chromosomique, on utilise donc des techniques de marquage particulières qui permettent d'obtenir une coloration inhomogène des chromosomes par le Giemsa et l'apparition de bandes. C'est la succession de bandes sombres et claires le long d'un chromosome, identique chez tous les individus pour un chromosome donné,

Figure 14 : Les techniques de marquage en bandes des chromosomes (banding) du gauche à droit les
bandes G, R et G-R au même temps.
http://cvirtuel.cochin.univ-paris5.fr/cytogen/1-2_fichiers/GTG_L.jpg

qui en permet l'identification précise, selon le même principe qu'un code à barres.

Il existe deux principales techniques de marquage en bandes des chromosomes (banding), utilisées en routine :

Les bandes G, obtenues après traitement des chromosomes par la trypsine (figure 14). Les bandes R obtenues par un traitement à la chaleur. (Figure 14).

Dans les deux cas, les bandes ne deviennent visibles qu'après une coloration avec le Giemsa. Ces deux techniques donnent un marquage réciproque, c'est-à-dire que là où l'on obtient une bande sombre avec l'une des deux techniques, on observe une bande claire avec l'autre (figure15).

D'autres techniques de marquage complémentaires existent qui permettent d'analyser certaines régions particulières du génome :

Bandes C : cette coloration par le Sulfate de Baryium permet de mettre en évidence l' hétérochromatine constitutive, qui correspond à des régions non codantes du génome comme les régions centromériques. (figure15).

Figure 15 : Autres techniques de marquage complémentaires bandes C a gauche et NOR a droit.
http://cvirtuel.cochin.univ-paris5.fr/cytogen/1-2_fichiers/modeleGTG_RHG_L.jpg

NOR : cette technique consiste en un dépôt de nitrate d'argent qui met en évidence les

organisateurs nucléolaires. Ces structures correspondent aux régions du génome contenant les gènes qui codent pour les ribosomes.

11.1.3.6 Classification des chromosomes (etablissement du
calYotYPe) :

Les chromosomes métaphasiques sont constitués d'un bras court (noté p) et d'un bras long (noté q), reliés entre eux par le centromère qui correspond à un étranglement situé à un niveau variable du chromosome et qui sert de point d'attache au fuseau de division pendant la division cellulaire.

Plusieurs critères vont permettre de reconnaître et de classer les chromosomes :

*La taille Par convention, les chromosomes sont classés du plus grand au plus petit chromosome

. *l'index centromérique, c'est-à-dire le rapport entre la taille du bras court et la taille totale du Cet index permet de reconnaître trois familles de chromosomes : (figure 16).

n de l'indice

ol_L.jpg

- Les chromosomes métacentriques dont les deux bras ont une taille à peu près équivalente.

- Les chromosomes submétacentriques qui ont un bras franchement plus petit que le bras long Les

chromosomes acrocentriques dont le bras court est quasi inexistant (on ne trouve sur ces bras courts que les gènes codant pour les ribosomes; ces gènes étant présents à plusieurs centaines d'exe

mplaires double génome, la perte du bras court d'un chromosome acrocentrique n'a pas de conséquence clinique)

*les bandes chromosomiques,qui sont caractéristiques de chacune des paires.

Le nombre de bandes visibles est variable d'une mitose à l'autre et dépend du niveau de condensation du chromosome. Plus les chromosomes sont condensés, moins on peut observer de bandes et moins l'analyse permet de dépister des anomalies de petite taille. Le nombre de bandes par lot haploïde (c'est-à-

dire pour 23 chromosomes) permet de définir la résolution de l'analyse cytogénétique ; un caryotype standard a une résolution de 300 à 550 bandes ; certaines techniqu

es dites de haute résolution permettent d'augmenter le nombre de bandes visualisées en bloquant les chromosomes au tout début de

leur condensation : on peut ainsi obtenir 800 ou même 1000 bandes par lot haploïde. Ces techniques de haute résolution sont de réalisation et d'interprétations plus délicates que le caryotype standard, mais permettent la mise en évidence d'anomalies de taille beaucoup

plus réduite (figure 17). hromosomique de

X t (9;22)(q34;q11.2)

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault