1.1.4 Le myélome multiple ou maladie de kahler :
C'est une maladie qui se rapproche beaucoup des lymphomes de
bas grade. Comme pour la maladie de Hodgkin, le myélome multiple
présente une évolution particulière et une approche
thérapeutique différente.
1.1.5 Epidémiologie :
Mortalité ajustée à l'âge (avec
ajustement standardisé) par lymphomes et myélomes multiples pour
100,000 habitants en 2004.
Pris conjointement, les lymphomes représentent 5.3% de
tous les cancers (hors cancer des cellules basales de la peau) aux Etats-Unis
et 55.6% de tous les cancers du sang.
Selon le National Institute of Heath, les lymphomes
représentent environ cinq pour cent de tous les cas de cancer aux
Etats-Unis, et le lymphome de Hodgkin en particulier intervient dans moins de
un pour cent des cas. Etant donné que l'ensemble du système
lymphatique fait partie du système immunitaire du corps, les patients
chez qui le système immunitaire est affaibli, comme par exemple dans le
cas d'une infection par le VIH ou par l'usage de certaines drogues ou
médicaments sont également exposés à un risque
accru de développer un lymphome.
Une étude menée sur des enfants atteints de
graves pathologies immunologiques (leucémie lymphoblastique aigüe,
lymphome) a démontré leurs graves carences en zinc ainsi qu'en
magnésium mais n'en donne pas les causes.
1.1.6 Les signes et symptomes du lymphome :
Les signes et symptômes sont tous les troubles,
observés et signalés par le patient, qui peuvent avoir un lien
avec la maladie.
Les signes sont des états anatomiques ou physiologiques
anormaux. Des ganglions enflés, douloureux ou pas, sont souvent le signe
le plus fréquent d'un lymphome. Généralement, les
ganglions sont enflés au niveau du cou ou des aisselles, mais beaucoup
de patients peuvent aussi avoir des ganglions qui enflent à d'autres
parties du corps et qui entraînent différents symptômes.
Ainsi, des ganglions enflés au niveau de l'aine peuvent provoquer des
jambes lourdes et des chevilles gonflées, alors que des ganglions
enflés au niveau de l'abdomen peuvent provoquer une gêne
abdominale, des maux de dos ou des ballonnements. Les signes d'un lymphome
extra-ganglionnaire peuvent varier selon la partie du corps où se
développe la tumeur (Okuda et al., 1996; Voss et al.,
2000). C'est pourquoi, un lymphome présent dans l'estomac peut
parfois provoquer des symptômes semblables à ceux d'un
ulcère, tels que des douleurs et des saignements internes. Plus
rarement, il arrive que certains patients atteints d'un lymphome n'aient pas de
ganglions enflés (Lengauer et al., 1998; Ponder
2001).
Les symptômes sont les phénomènes
inhabituels observés par le patient indiquant la présence
possible de la maladie. Les symptômes d'un lymphome sont des frissons,
une fièvre, des sueurs profuses (souvent nocturnes), une perte de poids
inexpliquée, une baisse d'énergie, des démangeaisons ou
d'autres symptômes provoqués par des ganglions enflés.
Ces symptômes ne sont pas spécifiques et la
plupart des personnes qui les ressentent ne sont pas atteintes d'un lymphome.
Toutefois, dans le cas de symptômes persistants, il
important de consulter un médecin pour s'assurer qu'il n'y a pas
présence d'un lymphome. Les maladies graves ne disparaissent pas du jour
au lendemain ; elles persistent.
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