1.3.2.3. I entrIEIsaJe (u riL
L'entreposage est le fait d'entreposer (ou de stocker) des
marchandises en grande quantité dans un entrepôt grâce
à des paletiers parfois mobiles, avec l'aide d'un chariot
élévateur. Il représente l'opération logistique
effectué par la société outre la gestion des stocks des
fournitures, mobiliers et la manutention. Lorsque l'on parle de gestion des
stocks pour l'Onicor, il s'agit de la tenue et du suivi proprement dit d'une
quantité de marchandises au magasin. C'est une activité à
deux branches. Elle est constituée de la gestion des mouvements de
marchandises dans le magasin (entrées et sorties) et la gestion des
réapprovisionnements (au cas où les stocks aux magasins des
clients atteint leur minimum) afin d'éviter la rupture facteur de
pénurie. L'Onicor ne possède pas ses propres entrepôts de
stockage. La gestion de la marchandise se fait aux entrepôts de la
chambre de commerce Comorienne. Cela consiste à surveiller le niveau de
stocks du riz au magasin dans la période qu'elle y réside avant
d'être distribué aux clients attributaires.
L'entreposage a d'une manière générale
un coüt qui augmente au jour le jour, c'est pourquoi les marchandises,
souvent sur palette, restent rarement plus d'une semaine dans les "chambres" de
stockage.
1.3.2.3.1. La réception qualitative et quantitative
(entrées en stock)
Cette opération est un contrôle à la fois
des critères de qualité et de quantité. Il donne
les précisions et les dimensions des articles livrés. Elle
consiste en une identification et un comptage des marchandises. Ceci
étant le rôle des pointeurs engagés par l'Onicor et ses
partenaires. Le résultat du comptage doit être
identique au bon de commande ou au bordereau de livraison. Après
livraison, classement (rangement), l'on doit procéder à
l'enregistrement des entrés sur les fiches de stock. Celui-ci doit se
faire sur les bons de réception. Les fiches de réception permet
non seulement l'enregistrement des opérations de réception
qualitative et quantitative, mais également du suivi administratif pour
permettre de :
· Déclencher les règlements de la commande
;
· Suivre la commande ;
· Effectuer la relance au près du fournisseur ;
· Solder la commande.
1.3.2.3.4. La procédure de dédouanement
Le passage en douane (procédure de
dédouanement) représente dans ce cas précis l'ensemble
d'activités liés au dédouanement de la marchandise depuis
son débarquement du bateau jusqu'à son enlèvement. Dans ce
cadre, l'Onicor contribue dans les caisses de l'Etat en payant l'IGR
(Impôt Général sur le Revenu) du personnel, la patente,
l'IBD (Impôt sur les bénéfices divers) qui
s'élève à 95% du chiffre d'affaire paie une taxe unique
(droit de douane) pour chaque cargaison de riz à hauteur de 40 000 KMF
la tonne. Ces taxes peuvent aller jusqu'à méme 20 millions KMF
(franc Comorien). Cela signifie qu'en tant que société d'Etat,
l'ensemble des droit et taxes douaniers sont comptabilisés et les paie
d'une manière global afin d'éviter que la marchandise soit en
retarde ou qu'elle séjourne long temps au port ce qui peut retarder son
cycle d'approvisionnement. Il est vrai que la marchandise peut être
admise en magasin aire de dédouanement dans la mesure où elle est
déposée en entrepôt avant expédition ou distribution
aux clients attributaires. Cela arrive sur le fait que les opérations de
débarquements au port du riz peuvent durer et que l'on ne peut pas
décharger et livrer toute la marchandise le méme jour aux
clients. L'Etat ne dispose pas d'un arsenal logistique pouvant assurer à
la fois l'opération de déchargement et de livraison. Toute fois
toutes les procédures de dédouanement de la marchandise sont
respectées (la conduite et la mise en douane, la conduite et l'entente
en douane, et l'enlèvement de la marchandise).
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