INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale
La réforme du baccalauréat,
évoquée depuis 2005 au Gabon, concerne les épreuves
écrites et orales sur la nécessité d'une nouvelle
orientation de l'enseignement/apprentissage des différentes disciplines
fessant l'objet d'une évaluation pendant l'examen.
De façon générale, une épreuve est
définit sur le plan éducatif, comme une composition ou une
interrogation écrite ou orale visant à évaluer de
façon objective le niveau de connaissances d'un élève lors
d'un examen ou d'un contrôle continu en classe. Dans cette optique, pour
amener les élèves de la classe de terminale, candidats au
baccalauréat à mieux assimiler cette épreuve orale, il ya
lieu de s'imprégner de l'évolution et des réformes de
l'épreuve orale à l'examen du baccalauréat.
Ainsi, En ce qui concerne l'épreuve orale en terminale
B, notamment en Sciences Economiques et Sociales. Le souci de cette
épreuve découle après la réforme de
l'épreuve écrite en Sciences Economiques et Sociales au
baccalauréat, qui a vu l'introduction d'une nouvelle épreuve ou
un nouveau type de sujet, avec l'ajoute à coté de la
dissertation, de la note argumentaire et la mise en place d'une grille de
correction.
De ce fait, la question de l'épreuve orale se pose avec
acuité en milieu éducatif relevant du ministère de
l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale.
Considéré comme une épreuve évaluative de type
sommative d'un élève déclaré admissible à
l'examen du baccalauréat après l'écrite, l'épreuve
orale revêt une particularité dans le caractère du non
anonymat de l'examinateur d'une part et du candidat admissible d'autre part. Ce
qui, est à l'origine de deux problèmes à savoir :
-un problème pédagogique, qui relève de
la subjectivité tant sur l'épreuve que sur
l'enseignant-examinateur, car indépendant de la notation
inévitablement subjective d'un enseignant-examinateur ;
-un problème social, qui découle des relations
extra-académique d'un enseignant, ou d'un candidat et l'environnement
social. Ainsi, la majorité des enseignants, redoutant entre autres les
pressions qu'ils ne manqueraient pas de subir.
En ce qui concerne le premier problème en terme
pédagogique, celui-ci touche essentiellement l'éthique et
déontologie d'un enseignant membre du jury dans son mode
d'évaluation. Ainsi, le mode d'évaluation de l'examinateur
s'avère subjectif en termes du non respect du temps de l'épreuve
orale, les modalités de réalisation de l'orale en Sciences
Economiques et Sociales, voir la non-conformité du questionnaire et
l'attribution du sujet ou thème de l'épreuve orale. Ceci laisse
ainsi une marge de manoeuvre au caractère très subjectif de cette
épreuve.
Quant-au deuxième problème, il relève du
lien social d'un enseignant et le candidat. Ce qui permet d'engendrer les
problème de corruption, de moyenne sexuellement transmissible d'une
part, puis l'influence des relations parentale et autres d'autre part. Ainsi,
les enseignants-examinateur ne montrent guère d'enthousiasme à
l'idée d'assumer seuls la charge de l'attribution de la précieuse
note.
Dans ce cas, la question de l'épreuve orale au BAC
s'avère opportune pour trois raisons :
-la nécessité d'une réforme de cette
épreuve en vue de crédibiliser davantage les résultats du
second tour des admissibles à l'examen du baccalauréat tant sur
la mise en place et le respect d'une méthodologie claire et
cohérente tout au long du second cycle des lycées et
collèges afin d'évaluer, en faveur les plus méritants en
toute objectivité sur le plan pédagogique ;
-la réflexion sur les modalités d'une suppression
de cette épreuve qui s'apparente à un réseau source de
critiques en termes d'évaluation ;
-la préservation de la neutralité et
l'éthique dans le processus scolaire qui doit se
désintéresser du comportement d'affiche en lieu public et
perméable de corruption et de dysfonctionnement du système
éducatif tout entier.
Dans ce cadre, comment réformer
l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en Sciences Economiques
et Sociales au Baccalauréat ? En outre doit-on réformer ou
supprimer de façon directe l'épreuve orale en Sciences
Economiques et Sociales au baccalauréat ? C'est à ces
questions
que s'attèle à répondre le présent
travail en prenant appuis sur le système éducatif gabonais.
Pour mener à bien cette étude, nous nous sommes
donnés pour instruments de recueil d'informations : l'entretient avec
les enseignants et les anciens candidats admissibles au baccalauréat
série B et le questionnaire adressé aux élèves de
terminale B du Lycée Monseigneur Bessieux.
En ce qui concerne l'entretient, nous nous sommes
intéressés aux enseignants-examinateurs aux baccalauréats
2009, 2010 et 2011 dans les différents centres de Libreville. Cela nous
a permis de collecter les informations sur le degré de pression subit
par les enseignants, les enjeux financiers impliqués par cette
épreuve et la problématique d'une base de sujet, de même
que le respect des normes pédagogiques du déroulement de cette
épreuve.
Quant-au questionnaire, il est reparti entre les
élèves, étudiants et certains enseignants volontaires qui
ont bien voulus nous restituer les fiches d'information. Au niveau des
élèves, le questionnaire a été adressé aux
élèves de terminale B1 qui fut la classe de mon tuteur M. ESSONO
Christian, en fonction au Lycée Monseigneur Bessieux de Libreville,
l'établissement auquel, nous avons effectué le stage pratique.
Pour les étudiants, il s'agit essentiellement des étudiants en
licence 1 Sciences Economiques à l'Université de Libreville.
Notre échantillon était fondé sur une
base de cinquante (50) élèves, quinze (15) étudiants et
dix (10) enseignants. Mais, compte tenu des effectifs réduits au
Lycée Monseigneur Bessieux, il s'est avéré que notre
échantillon s'est plutôt basé sur quarante deux (42)
élèves, dix (10) étudiants et trois (3) enseignants. Etant
donnée que notre travail porte sur les Sciences Humaines et Sociales,
notamment les Sciences Economiques et Sociales. Ainsi, le critère de
décision est validé sur un effectif supérieur ou
égale trente (N 30).
L'enquête sur le terrain, nous a permis de rendre compte
des difficultés de l'enseignement/apprentissage de l'épreuve
orale en Sciences Economiques et Sociales au baccalauréat en terminale B
dans le système
éducatif gabonais. Pour apporter notre modeste
contribution à cet état du système éducatif
gabonais, nous nous sommes attelés à présenter un travail
en deux (2) parties, à savoir les analyses théoriques et
pédagogique d'une part ; puis, les analyses empiriques d'autre part,
afin de mettre en évidence la réforme de
l'enseignement/apprentissage ou la suppression de l'épreuve orale au
baccalauréat en Sciences Economiques et Sociales de série B.
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