CONCLUSION GENERALE
La présente étude consacrée à
« l'enseignement/apprentissage de l'épreuve orale en Sciences
Economiques et Sociales au baccalauréat en terminale B » dans le
cadre du Gabon, et plus précisément les modalités d'une
réforme de l'enseignement à l'oral, nous a permis de mettre en
évidence une stratégie de politique éducative. Cette
politique vise l'amélioration des résultats du
baccalauréat au second tour. Car, le constat découle d'une
insuffisance d'enseignement/apprentissage de la méthodologie, voire une
méconnaissance et une négligence de la part des enseignants et
des autorités de tutelle.
L'enseignement/apprentissage de l'orale constitue une
réponse adaptée à l'amélioration de la
qualité du passage des candidats à l'épreuve orale du
second tour du baccalauréat. En effet, cet enseignement doit être
décliné sur le plan pédagogique et sociale dans la mesure
ou de façon cohérente, celui-ci indique qu'il n'est pas possible
ou envigeable de supprimer l'épreuve orale. Car, les raisons de cette
épreuve sont multiples et d'une manière générale,
l'oral permet au jury d'apprécier les capacités d'un
élève/candidat à se défendre et à être
racheté. Il arrive que l'élève ait une seconde chance
favorable en tirant sur un sujet qu'il maîtrise. Tout comme
l'écrit, l'oral est une matière fondamentale qui se doit
d'être enseigné tout au long de l'année
académique.
Il existe tout de même les critères subjectifs
comme le sexe, le lycée de provenance, les liens sociaux qui peuvent
influencer l'évaluation de cette épreuve. Ainsi, il peut arriver
qu'un élève soit bien ou mal évalué. Mais, pour
minimiser l'impact de ce comportement, il va de soi de s'appesantir sur le
respect et l'enseignement de la méthodologie de façon
planifiée sur le plan pédagogique. De même qu'il est plus
que nécessaire de redéfinir le critère d'évaluation
de cette épreuve sur le plan d'une proposition des banques de
données comportant des sujets et suggérant l'amélioration
de la grille de correction.
les élèves/candidats au baccalauréat
à passé cette épreuve sans enseignement/apprentissage
solide de base. Et, les enseignants qui ne manquent pas de subir les pressions
quant aux modalités d'évaluation de cette épreuve d'autre
part. Voici un outil entre les mains des autorités de l'Ecole Normale
Supérieure et de l'Etat pour apporter une contribution
considérable à l'amélioration des résultats du
baccalauréat à travers la définition claire de
l'enseignement/apprentissage de l'oral en Sciences Economiques et Sociales en
terminale B. Ce travail aspire à rendre le système
éducatif gabonais un pôle d'excellence.
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